Voyager plus : 20 compromis qui me permettent d’y arriver

Qui n’a jamais rêvé de pouvoir voyager plus ? Quand j’ai annoncé que je voulais devenir voyageuse à plein temps, mes proches m’ont regardée avec des petites étoiles dans les yeux en se disant : quelle chance elle a, de pouvoir faire ça. C’est vrai. Enfin, cela ne tombe pas du ciel non plus ^^ ! Et malgré le fait que la médaille soit très belle et que je ne m’en plaigne pas du tout (DU TOUT), il faut savoir qu’il y a quand même toujours un revers. Voici donc 20 compromis par lesquels j’ai dû passer pour réussir à voyager plus ! Si vous avez le même projet en tête, vous êtes prévenu ! 😉

 

1. Je rogne sur mon confort

Pas de secret, si je veux mettre un maximum d’argent de côté pour pouvoir me payer certains voyages, le confort en prend forcément un coup. Par exemple, j’ai décidé de vivre à Londres pendant quelques mois en 2016. Parce que j’en ai toujours rêvé (tout simplement !). Mais bon, à quasiment 1 000 € par mois la chambre, ce n’était juste pas possible. J’ai donc choisi de vivre en colocation et partager ma chambre avec d’autres personnes pendant quelques mois. Alors oui, ce n’est pas le grand luxe de l’intimité et je ne vous raconte pas l’état de la salle de bain. Mais bon, j’ai vécu à Londres pendant 7 mois, j’ai adoré. Et je me suis payée un road trip de 5 semaines aux États-Unis ensuite. CQFD.

2. J’ai dû dire ciao à mon appart

Ce fut la première grande décision quand j’ai décidé de voyager plus. Il faut dire que je n’ai pas fait les choses à moitié. J’ai quitté mon copain, puis démissionné. J’ai ensuite quitté mon appart, tout vendu et suis partie pour l’Australie pour faire le tour en van. Il y avait plus progressif comme approche du voyage. Mais ce type de move me ressemble bien. Quand faut y aller, faut y aller ^. Quand je suis revenue en France 15 mois plus tard. Je suis repassée par la case « vivre chez mes parents » durant quelques mois. Puis j’ai décidé de ne pas reprendre de boulot stable ni d’appart. Et de continuer à voyager. Cela fait 5 ans que ça dure. C’est parfois difficile de ne pas avoir un petit cocon dans lequel se retrouver mais bon, assurer le coût des voyages + un loyer revenait trop cher. J’ai fait un choix.

Découvre LA phrase magique qui m’a aidé à changer de vie pour voyager

3. Le minimalisme s’est imposé à moi

Haha, aujourd’hui, je suis toute fière de dire que je suis « minimaliste ». Oui, je consomme très peu et n’achète quasiment que ce dont j’ai besoin (oh, il y a bien quelques exceptions, personne n’est parfait hein) ^^. Mais soyons honnêtes jusqu’au bout. La plupart des gens qui voyagent deviennent minimaliste pas nécessité d’abord. La conviction vient ensuite, quand on se rend compte que, finalement, on vit très bien sans acheter à tord et à travers. Alors oui, cela demande quelques sacrifices sur nos petits vices (les chaussures dans mon cas). Mais bon, les petits plaisirs inutiles passent finalement vite aux oubliettes pour laisser place aux grandes joies. C’est bien aussi !

4. Je porte les mêmes fringues depuis 5 ans

Lol, cela peut sembler futile. D’autant plus que je n’ai jamais été une grande fashionista et que les sessions shopping entre copines étaient plus une torture qu’un plaisir pour moi. Mais bon, j’avoue qu’au bout de quelques années, se voir tout le temps dans les mêmes jeans, les mêmes vestes. Et adapter sa garde-robe à une vie nomade, où le confort a beaucoup plus d’importance que des talons de 12, cela peut parfois rendre nostalgique d’un peu de fraicheur et de féminité. Les deux ne sont pas antinomiques, bien entendu. Mais cela demande un peu d’habitude qui vient avec la pratique ^^

5. J’ai mis en sourdine certaines autres passions

Bon, je ne vais pas me plaindre de passer mon temps à voyager, hein. Loin de moi cette idée. Par contre, j’ai souvent fait le constat que ceux qui voyageaient à plein temps n’avaient souvent plus vraiment le temps pour… quoi que ce soit d’autres. Je l’ai beaucoup ressenti avec la danse par exemple. Et oui, pas toujours facile de continuer à faire du sport, une activité ou un hobbie passionnant quand on est constamment en déplacement. Ce qui parfois, en amène certains à revenir en arrière et à se poser un moment quelque part pour faire autre chose.

 

6. L’argent devient prépondérant

Je ne sais pas pour vous mais perso, je n’étais pas très portée sur l’argent. Bien entendu, comme tout le monde, je faisais attention à rester vigilante sur la gestion de mon budget quand j’étais salariée. Mais à part ça, j’avais la chance de ne pas trop avoir à réfléchir, n’ayant pas de gros besoins coûteux. Et gagnant ma vie raisonnablement pour ne pas me prendre la tête avec les « fins de mois difficile ». L’argent n’était donc pas une problématique. Quel luxe !!!! Quand on voyage, cela devient prépondérant. Sans parler de certaines périodes de vache maigre pour économiser avant de partir. Le moindre centime compte. Pour une période, ça passe. Mais à la longue, je trouve ça négatif et energivore.

7. J’ai dû faire certains choix de carrière

Je fais partie de ces centaines de milliers de jeunes biberonnés aux longues études et fièrement diplômés d’une école de commerce. Encore aujourd’hui, c’est un peu le Graal et cela « fait bien » en société. Du coup, cela reste encore difficile d’expliquer à certains pourquoi tu quittes tout brutalement pour partir à l’autre bout de la planète faire on ne sait quoi et bosser comme serveuse payée au lance-pierre. « Mais elle avait un CDI en marketing, quoi. WTF ?! « Oui, sauf que personne ne comprendra (à part ceux qui y sont passés), que tu kiffes 1000 fois plus ta vie depuis que tu es serveuse ET heureuse de vivre en Australie, à Londres. Ou en préparatif de ton voyage au Mexique. Voilà voilà…

8. J’accepte que mon entourage ne comprenne pas ce que je fais

Et ce, même des années plus tard. C’est toujours assez édifiant de voir que plus vous partez dans ce type de vie marginale, plus le taux de questions devient exponentiel… en sens inversé. Au départ, on me bombardait de « mais tu fais quoi, au juste ? À part être en vacances, cela va sans dire ! » « Et tu occupes comment tes journées ? » « Et tu gagnes ta vie comment ? ». Sachant que les réponses pouvaient difficilement se passer de longues explications à grand renfort de mots bizarres comme « blogging », « web preneur » et « digital nomade », on ne m’a rapidement plus posé de questions du tout. C’est frustrant au début. Un soulagement avec le temps.

9. « Sécurité financière » ne fait plus partie de mon vocabulaire

Autant dire que ce sacrifice ne fait pas plaisir à grand monde, hein 😄 Je vous rassure, moi non plus ! Et même si les années de voyage ne m’ont jamais vu dans la panade financière, on ne peut s’empêcher de toujours stresser un peu quand on ne voit pas trop comment on va survivre les prochaines moins, que ce soit grâce à un petit boulot ou en freelancing, par exemple. Forcément, il faut apprendre à composer avec ça. Beaucoup n’y arrivent pas et se disent que, finalement, le salariat à du bon ^^ Chacun son deal !

10. J’ai mis un terme à une relation sentimentale sérieuse

Et qu’on soit bien d’accord, voyager plus ne suppose pas de rompre avec votre mec, haha !!! Bien que… Dans mon cas, j’ai pris cette décision très douloureuse à l’époque. Car je sentais bien que d’autres vents m’appelaient (dont ceux du voyage, mais aussi ceux de « profite de la vie » et « je sens que tu ne vas réaliser aucun rêve si tu restes avec ce mec »). Et oui, c’est di-ffi-ci-le. Parce qu’on sait ce qu’on perd, et jamais ce qu’on gagne (et que j’étais encore amoureuse en plus, un détail). Bien évidemment, je ne peux pas prendre cette décision pour vous. Mais si vous sentez que votre moitié vous empêche de vous réaliser au fond de votre petit coeur… c’est qu’il est temps d’avoir (au moins), une discussion.

 

11. Je vois moins certains de mes proches

Éloignement oblige, il devient difficile de voir ses proches régulièrement. Je suis moins dans les potins de mes copines (même si grâce à Whatsapp, je dois dire que je reste pas mal à la page). Ma pire expérience (que j’ai choisie, donc tant pis pour moi) : passer Noël à l’autre bout de la planète, loin de ma famille. Je l’aurais fait une fois, je confirme, c’est nul… Je ne me suis pas faite avoir à nouveau par la suite. Mais quoi qu’il arrive, vous n’êtes plus là, sur place, à suivre chaque nouvelle qui passe. Et les déplacements sont déjà tellement nombreux que quand on peut en éviter certains, même pour voir des proches, ce n’est plus la priorité. Snif…

12. J’ai loupé tous les événements importants depuis 5 ans

Mariage, naissance, baptême, divorce (haha, non je rigole pour ce dernier, mes potes sont encore trop jeunes)^^ Bref, j’ai parfois honte quand je reçois la photo d’une tête blonde sur mon téléphone. En que je pense : « merde, mais c’est le bébé qui est né il y a 2 mois ??? » « Euh, non, 2 ans Nastasya ». Aie aie aie… Sans parler des invitations à des anniversaires, des demandes pour être témoin de mariage, des fêtes de retrouvailles loupées. On parle des souvenirs et on se montre les photos. Et vous n’êtes jamais dessus !

Comment gérer le sentiment de culpabilité pour voyager plus !

13. Tu vas être totalement décalé

C’est un phénomène qui s’estompe un peu avec les années (car on commence à maîtriser le dédoublement de personnalité à merveille). Mais au départ, après les premiers grands voyages, c’est l’enfer. Plus rien de ce qui constituait votre vie d’avant ne vous intéresse. Mais genre… rien ! Vous êtes culturellement décalé, dans votre quotidien, dans votre sens des priorités et même dans certaines valeurs de fond. On vous parle des soldes. Vous avez envie de refaire le monde sur l’inégalité homme-femme et la maltraitante animale. On vous dit « j’ai vu Monique l’autre jour, elle revient de vacances », tu as envie de répondre « ta gueule Monique » et « ta gueule, celle qui parle de Monique ». C’est juste la ca-ta. Bon, il faut se trouver de nouveaux potes qui referont le monde avec vous, je ne vois que ça !

14. Le franglais fait partie de ma vie

Et Dieu sait que c’est la loose en France d’utiliser du franglais. Pour deux raisons. La première, c’est pour l’ego. Parce que, merde, déjà que tu n’es pas forcément bilingue dans la langue de Shakespeare ou autre, en plus, tu ne maîtrises plus vraiment bien ta propre langue maternelle. Molière se retournerait dans sa tombe s’il m’entendait parler… Ça craint… Et de deux, parce que tu vas TELLEMENT te faire chambrer par ton entourage. « Non mais c’est qui, cette conne qui se la pète en disant « whatever » et « awesome » à tout va ? Alors qu’elle a passé 3 mois en Australie, ça va quoi ». Mais puisque je vous dit qu’il n’y a pas d’équivalent aussi bien en français qu’en anglais pour « whatever » ouiiiiiiin !!!!

15. Je n’ai plus de chez moi

« Euh, y’a redite là, Nastasya, tu en parles plus haut ». Oui, mais non. Plus haut, je parlais d’un petit appart, un petit cocon où on est content de poser des meubles Ikéa, des coussins mosaïques, des tapis en poil et des plantes vertes programmées pour crever dans 3 jours. Là, je parle vraiment d’un « chez soi ». Au sens patriotique du terme. Une patrie, un pays, un lieu dit, une région, une mare aux canards où l’on se dise : « voilà, ça, c’est chez moi ». Sauf que quand on voyage longtemps, cela disparait peu à peu pour certains (pas tous, je vous rassure). Chez toi, c’est la planète entière. Tu es un « citoyen du monde » #PEACE Sauf qu’en attendant, tu ne sais plus où tu habites. Et parfois, bah c’est relou !

 

16. J’assume tant bien que mal une vie à 100 à l’heure

Encore une fois, loin de moi l’idée de passer pour la dépressive chronique voyageuse à plein temps. C’est l’hôpital qui se fout de la charité : « bah t’as qu’à rester chez toi si t’es fatiguée » ! (Merci). Bon, notez et oubliez après si ça vous énerve. Mais sachez juste que quand on est nomade à 100%, on passe sa vie comme dans un éternel déménagement. Et il n’est pas toujours facile de rester en forme ! En plus du quotidien, du boulot et des anecdotes routinières, tu organises tes prochains déplacements, où tu vas vivre, ce que tu vas emporter, comment tu vas gagner ta vie, où tu vas pouvoir socialiser. Et pour couronner le tout, il y a de forte chance que tu sois un multi-potentiel qui a bien trop de projets en tête et bien trop peu de temps pour tout mener de front, parce qu’après tout, tu as choisi cette vie pour faire ce que tu aimes, non ? Si si, je vous jure, c’est physiquement et moralement fatigant ^^

17. Difficile d’avoir de la visibilité

Et ce pour à peu près tout ! Il y a le manque de visibilité financière bien entendu, j’en parlais plus haut. Mais il y a aussi le manque de visibilité… de tout en fait. Où vais-je vivre dans 1 an, 6 mois, 2 semaines (2 jours ?!). Quel boulot je vais faire ? Avec qui je vais bosser ? Est-ce que je serais en couple ou pas ? Du coup, est-ce que je peux m’engager pour ce projet ? Non, parce que si je suis en Asie, comment enchaîner avec l’Europe sans me ruiner ? Et puis il y a l’anniversaire de bidule en août. Et le salon machin en avril. « Euh, tu sais quoi, ton invitation dans 5 mois ? » « 5 mois ??? Mais c’est le bout du monde, ça !! Bah je sais pas, en fait ! »

18. J’ai appris que trop de choix tue le choix

Ok, on va crescendo dans les concepts de sacrifices de ceux qui voyagent à plein temps. Aucun doute, j’en ai perdu certains d’entre vous en route. Si vous êtes toujours là, c’est que vous avez l’âme d’un warrior et d’un nomade en devenir. Accrochez-vous car celui-ci est de taille. Vous savez quoi ? Je suis trop heureuse d’avoir choisi cette vie, faite de voyage et de liberté. Parce que, justement, j’ai le choix. Je me suis créée un style de vie, niveau pro et perso, qui me permet d’être flexible. En 3 mots : je peux TOUT faire (ça fait 4, ok). Oui, sauf que passer chaque jour de sa vie à faire des choix importants (mais genre, vraiment important), cela vous irait, vous ? Peut-être que oui. Peut-être que… pas tant que ça. C’est que c’est stressant de devoir choisir tout le temps. Choisir, c’est se priver aussi. Ah la la, qu’il est loin le temps où je me faisais chier devant ma télé le week-end parce qu’il pleuvait et que tout était fermé dehors.

19. Devenir la marginale du groupe

Une amie me dit un jour : « Nastasya, j’ai invité des gens à manger ce week-end quand tu es là. Vous devriez bien vous entendre, ils sont hippies comme toi ». Je n’ai jamais su si c’était un compliment ou pas. Tout ce qu’il y a de sûr, c’est que j’ai mis plusieurs secondes à comprendre qu’elle parlait de moi en utilisant le terme hippie. Et encore, celui-ci est plutôt cool (à moi les poils sous les bras et les cours de guitare)^^. Mais il y a beaucoup d’autres étiquettes qui le sont beaucoup moins : la vacancière éternelle, la ratée de service, la pauvre du groupe (à qui on va payer le vin au resto parce que, la pauvre), la meuf chelou qui a tout plaqué pour aller vivre dans un van en Australie. Et sa jumelle « oooooh, quelle gâchis ». Et tous les sobriquets que je ne connais pas 😉

20. Je dois composer avec le fait de ne pas tout contrôler

Et je termine cette liste de sacrifices pour voyager plus avec, probablement, le plus difficile pour moi. Ne pas tout contrôler. Ne pas toujours savoir où je vais, ce que je fais, pourquoi et comment. Parce qu’il faut bien le dire, voyager plus suppute souvent un style de vie qui amène à beaucoup de questionnements, de cheminements plus ou moins compliqués (ils sont rarement simples, je vous rassure). Ce qui fait qu’on est quand même largué une bonne partie du temps. Et qu’il faut le prendre avec le sourire. Bon, big up à l’univers, en qui j’ai toute confiance (c’est ma coach de vie qui m’a dit de dire ça) ^^

Tous mes articles pour vaincre tes peurs et partir voyager sont ici !

La vie de voyageur est parfois compliquée. Heureusement que tout le reste est tout simplement génial, hein. Genre absolument TOUT LE RESTE ! Ça compense !!! Et toi, quel sacrifice serais-tu prêt à faire pour voyager plus ?

 

Nastasya Kotnarovsky
Nastasya Kotnarovskyhttps://www.valizstoriz.com
Fondatrice du blog, Nastasya fait partie de ces personnes qui ont les pieds sur terre, mais surtout la tête dans les étoiles. Après un début de carrière en marketing, elle décide de tout plaquer pour commencer une vie trépidante, faite de voyages et de rêves qui deviennent réalité. Parce qu'on n'a qu'une vie !

D'autres articles pour toi !

BIENVENUE DANS LA VALIZ

Travaille et voyage en même temps

Commentaires

  1. De toutes façon Starbuck c’est pas bon :P
    Sérieux je comprends pas l’engouement pour un truc d’une qualité aussi moyenne payé tellement au dessus du prix réel de la marchandise.
    C’est comme le Mac Do et plein d’autres trucs… Perso j’ai appris à me poser des questions sur la réalité du plaisir dégagé par une dépense, et de mon envie réelle du produit. Je mange un macdo parce que j’aime ça ? Non c’est dégueu. Parce que c’est pas cher ? Non on trouve bien moins cher si on veut manger dans la rue. Alors pourquoi ? Bon du coup si on arrêtait ? :D
    Pour moi c’est le macdo starbuck et autres chaînes à malbouffe sur vendues mais pour d’autres c’est H&M ou encore autre chose… à chacun sa cure de désintox de la consommation … pour voyager plus !

  2. Mon truc pour avoir plus de budget pour les voyages n’est pas super original mais il m’a permis faire de grosses économies sur le long terme : je n’ai pas de voiture, n’ai pas d’objets high tech ni un home cinéma, ni d’abonnement illimité à je ne sais plus quoi. Après il y a des pays moins chers que d’autres donc lorsque je n’avais pas beaucoup de sous, je partais en Asie du Sud Est (ça tombait bien en plus car j’adore ce continent).
    Je suis d’accord avec toi pour ce qui est parler de la passion du voyage pour quelqu’un qui ne la partage, ça tombe souvent à plat :)

  3. Je serais incapable de voyager seule comme tu le fais. Si je serais tentée de partager cette expérience avec monsieur, seule je sais que je n’y arriverais pas. Tu dis que c’est génial, j’en suis sure, mais je trouve surtout super courageuse !

  4. T’as l’air d’avoir beaucoup d’énergie ! Ton blog est génial ! :)

    Je vis à Londres aussi depuis 1 an et demi car j’avais tout simplement envie de vivre à l’étranger. Tout simplement. :) Mais j’ai fais le mauvais choix de trouver un boulot dans le marketing, « pépère » mais mal payé, que je n’ai jamais osé quitter… et qui m’ennuie à mourir ! Et comble du truc : je bosse en français ! Enfin bon, c’est bientôt la fin et je pars pour le Canada en avril, à Toronto ! Yeaaahhh !! Je me suis juré de ne pas refaire la même bêtise et je vais essayer de trouver un taff où je me sens plus libre. C’est de lâcher prise avec ma source de revenus qui me parait si difficile. C’est vrai que se retrouver à Londres à vivre sur ses économiess… ça peut vite tourner à la banqueroute !

    Comment fais-tu avec les petits jobs ? Est-ce que tu y prends plaisir quand même ? (hormis les vendanges en Australie ^^).

    Et pour info, n’en déplaise à certains, moi je mange parfois au McDo parce qu’ici au UK c’est PAS CHER comparé aux alternatives !

    • Hello Maël. Un grand merci pour ton retour, ça fait plaisir!! J’essaye d’avoir de l’énergie pour inspirer le max de monde, oui (pfou, vaste projet!). Ecoute, je comprends ta situation, c’est un peu dommage en effet, mais on apprend de ses erreurs comme on dis :) Franchement, je me marre bien dans la restauration. Je tiens facilement car je fais toujours des séjours rapide (6 mois, c’est le max, d’habitude, je fais 3 mois, 2 mois). Le fait d’avoir une deadline me permet de tenir, sinon, je péterai probablement un câble. Ce ne sera pas forcément mieux payé que le marketing en revanche. Mais ça a l’avantage (et le désavantage) de proposer un planning complètement aléatoire. Perso, j’aime bien, car je peux visiter des choses pendant la semaine, quand il n’y a pas grand monde. Par contre, tu oublies les week-ends entre potes. Alors c’est comme tout, il y a du pour et du contre. Essaye et tu verres bien si cela te plait ou pas :) Et pour l’argent, il n’y a pas de secrets, toutes tes économies doivent passer dans le voyage sit u veux voyager plus ;) donc fini le McDo même moins cher (on cuisine chez soi!) :D

  5. Merci pour ta réponse ! Oui j’ai envie d’essayer quelque chose de différent. Je verrai bien ce que je peux trouver là-bas, mais le maître-mot est changement ! Bonne chance pour la suite en tout cas, je continuerai de suivre ton blog. :)

  6. Salut et bravo, déjà! :)
    Je suis pour ma part en tour du monde en solitaire pour plus d’un an, et je suis parti sans savoir de quoi l’après voyage serait fait. Plus ça va, plus je pense m’orienter de le voyage, en bougeant régulièrement, en vadrouillant…. bref, ton article me parle et m’inspire, alors merci! :)
    Si tu veux voyager un peu à travers mes articles c’est par ici : http://unvoyagesansnom.com
    Il y a aussi un page Facebook avec toutes mes photos! ;)
    Mais bref, assez parlé de moi..
    Bonne route à toi, continue à vivre tes rêves, tu as bien raison! ;)
    Moi je vais aller continuer les miens aussi!

    À bientôt,
    Simon, du blog voyage, Un Voyage Sans Nom

    • Merci Simon !!! J’adore les retour d’expérience comme ça, plein de positivisme et de bonne humeur ! J’irais voir ton blog avec plaisir ! Et une personne de plus qui croit en elle et qui va dans le bon sens ! Merci !!!!

  7. Merci pour cet article, ça fait du bien de lire ça, parce que je crois que peu de gens ont conscience des sacrifices nécessaires pour voyager au long cours. J’ai aussi entendu des « t’as de la chance » ou « il faut avoir l’opportunité, tout le monde ne pourrait pas », et je trouve ça dur à entendre, parce que ça dévalorise toutes les difficultés que j’ai du surmonter pour vivre la vie que je vis… Et je me reconnais beaucoup dans les sacrifices que tu énumères, notamment ne pas avoir d’apprt, ni même de point d’attache, de visibilité ou stabilité. J’ai beaucoup d’anxiété et j’adore voyager, donc comme toi j’ai quitté un CDI bien payé, appart etc pour vivre comme… Une hippie, j’imagine. Et même si je ne regrette pas, il y a des moments difficiles, voire très difficiles. Enfin bref, ça fait du bien de te lire, je me sens comprise, moins seule. <3

    • Mwoah merci pour ton retour Amandine, c’est exactement ça, juste savoir que l’on n’est pas seul a ressentir cela, car d’accord, ce n’est peut-être pas donné à tout le monde, mais tu as le droit de ressentir des difficultés et moments compliqués, car c’est challengeant. Et il ne faut pas invisibiliser ça, merci à toi ça fait trop plaisir à lire !

LAISSER UN COMMENTAIRE

Donne ton commentaire !
Ton nom