COMMENT J’AI COMPRIS QUE LA PEUR DE L’ÉCHEC EST UNE CONNERIE

Je ne perds jamais : soit je gagne, soit j’apprends – Nelson Mandela

la peur de l'échec

AH, VOUS SOUFFREZ DE LA PEUR DE L’ÉCHEC, MADEMOISELLE…

Combien de fois, avant de prendre une décision importante ces dernières années, je me suis retrouvée face à face avec ma jolie peur de l’échec.

Celle qui me faisait dire après « j’ai trop envie de partir là-bas ou de réaliser ce rêve-là », quelque chose du style :
– ouais, mais tu ne vas jamais y arriver.
– tu n’es pas capable de faire ça…
– laisse tomber, ça ne va pas marcher !
– et si tu te rates, tu ne vas même plus pouvoir te regarder dans la glace, la honte…!

Et pour ne pas se contenter du simple manque de confiance (bah non, ça serait trop facile), je mettais une grosse louche de peur du regard des autres :
– non mais, t’imagines si tu te loupes qu’est-ce que les autres vont penser de toi ? Tu vas te prendre la honte, tu vas passer pour une folle ET une ratée, nickel…
– et puis tu vas te prendre des « tu vois, je te l’avais bien dit, tu n’aurais pas du ». Le mal de tête pointe déjà le bout de son nez…

Et on passe à autre chose. Peur = 1. Rêve = 0. Échec et mat.

À lire : Tu n’en as pas marre de voyager et de ne rien construire ?

 

la peur de l'échec

UNE HISTOIRE, UNE HISTOIRE !

Allez, je sors l’artillerie lourde : l’anecdote perso !! (Haha, accrochez-vous) ! Je suis bien obligé de citer cette phrase que l’on m’a dite un jour et qui m’est restée en travers de la gorge, disons-le clairement : « ta vie sentimentale est un échec ». (Oui oui, on m’a dit ça stricto sensus, pas mal, hein !?).

Petite mise en contexte : repas de Noël, 15 personnes dont la moitié que je connais peu autour de la table. Et un de mes proches qui me dit ça sans introduction, devant tout le monde, entre le gigot et les pommes dauphines.

Contexte n°2 : 1 an plus tôt, je sortais d’une relation de presque 4 ans et à laquelle j’avais décidé de mettre fin parce que je n’étais plus en phase dans mes projets et mes valeurs avec la personne en question.
Et pour cela, on me dit : Oui, oui, ta vie sentimentale est un échec.

Première réaction : Gloops (et envie de disparaître par la même occasion).
Deuxième réaction : WTF ???!!!???
Troisième réaction (le tout en 2 dixièmes de seconde): mômaaaaan les gens sont méchants (mwouhaha, je préfère en rire qu’en pleurer avec le recul).

Conclusion post-analyse entre deux phases de digestion de foie gras et escargots au beurre à l’ail : restez malheureux dans votre vie, votre couple, votre boulot si vous l’êtes. C’est beaucoup mieux que de changer de situation ou d’y mettre fin. Ça, c’est un échec. Ça craint graaaave, même…

On se marche sur la tête, non ? Je ne sais pas trop d’où nous vient cette idée de l’échec. Probablement, quelque chose de culturel qui s’est installé avec le temps, dans nos sociétés qui nous poussent à l’efficacité, au succès et à montrer le meilleur de nous-même à chaque minute de la journée. Quoi ? Se tromper ? Échouer ? Se réorienter suite à une remise en question ?
Aaaah, horreur et damnation ! Tu n’as pas honte ? Tu ne sais pas anticiper ce que tu vas faire pour le restant de tes jours, ni lire dans une boule de cristal ce qui va fonctionner ou non ? T’es un peu nul, non ?!

 

la peur de l'échec

QUE LES CHOSES SOIENT CLAIRES, J’AIME ÊTRE UNE WINNEUSE !

Je fais vraiment partie de ces personnes qui ont eu la chance de grandir dans un environnement aimant et préservé. J’ai toujours aimé l’école, et être dans les 3 premières de ma classe. J’ai adoré être major de promo à la fac. Réussir mes études avec brio. Trouver des jobs intéressants et sans jamais trop de problèmes. Être appréciée de mes collègues pour la qualité de mon travail et mon caractère enthousiaste. J’ai un peu un tempérament de winneuse dans l’âme, en fait. Quand je fais quelque chose, j’aime le faire bien et être reconnue pour ça. Pas pour la compétition, nan ! Ça, je sais que ce n’est pas mon dada. Mais parce que cela me rassure et compense mon manque de confiance en moi (et oui)! CQFD !

Ça ne fait donc pas super bon ménage avec le fameux, l’horrible peur de l’échec…

Il y a maintenant presque 4 ans, j’ai décidé de prendre des risques en laissant plus de place à la réalisation de mes rêves. Voyager plus. Qui sait, travailler un jour à mon compte. Écrire un livre, apprendre le patinage artistique (non, je ne perds pas espoir de trouver le temps un jour) ! Et tout le reste, mais j’aurais besoin de tous les disques durs de Facebook et Instagram réunis pour stocker le nombre de rêves que j’ai…

Je peux vous dire que du jour où j’ai décidé que j’allais démissionner pour partir voyager en Australie, au moment où j’ai préféré ne pas refaire mon CV pour devenir serveuse à Londres, jusqu’à récemment où j’ai payé une formation en ligne une blinde pour faire un métier qui n’est pas le mien, il n’y a pas un moment où la peur de l’échec ne m’a pas guetté. La peur de m’être trompé, d’avoir fait le mauvais choix, pris la mauvaise décision. Et l’éternelle peur de ne pas y arriver.

Avec le recul, je me dis j’ai eu beaucoup de chance que la plupart de mes rêves et projets se soient bien passés.

J’ai réussi à partir voyager un an en Australie, comme j’en rêvais.
J’ai pu réaliser mon rêve de vivre à Londres 7 mois durant.
Je compte plus de 10 pays visités rien qu’en 2016.
Et je touche depuis récemment du doigt le plaisir d’être mon propre patron (encore un peu fébrile la boss, mais en cours de prise de confiance).

La winneuse qui est en moi rugit de plaisir, c’est moi qui vous le dit.

Découvre LA phrase magique qui m’a aidé à changer de vie et voyager + !

 

MAIS MÊME LES WINNEURS NE GAGNENT PAS A TOUS LES COUPS…

Oh que non… Même ceux qui semblent les plus couronnés de succès connaissent aussi leurs moments de doute, leurs erreurs et leurs peines.

À mon retour de voyage, j’ai enchaîné les idées de reconversions pro sans très grand succès. J’ai d’abord voulu faire blogueuse de voyage, projet voué à l’échec et qui m’a laissé dans un état de fatigue et de moral proche de… -12.

J’ai enchaîné les petits boulots alimentaires pendant plus de 2 ans. Cela ne m’a jamais dérangé, mais je vous laisse imaginer le nombre de personnes qui ont dû percevoir cela comme un énorme échec. Faire autant d’études pour faire ça, et bah, quel intérêt !

Il m’a bien fallut mettre ma fierté dans ma poche quand j’ai décidé de revenir chez mes parents pour diminuer mes dépenses au maximum, le temps de me reconvertir. Bonjour, chambre d’ado que j’avais quitté il y a 10 ans…

Même parmi mes lecteurs, quand je parle de ce choix, beaucoup prennent ça pour un échec cuisant.

J’ai perdu des sommes folles d’argent à cause d’une mauvaise gestion lors de mes voyages, de galères et d’imprévus (forcément, on prévoit rarement les galères, en même temps)… Ce qui, en y pensant bien, a pu compromettre d’autres projets que j’aurais pu faire plus tôt.

J’ai loupé des voyages et dû en interrompre d’autres que j’avais annoncés à tout le monde, à cause d’une mauvaise gestion de mon rythme, de mon planning et de ma santé.

Comme tout le monde, j’ai mes moments de hauts et de bas. Et même si Instagram et autres photos de blogs montrent souvent le côté brillant de la médaille, je vous rassure, j’ai aussi mes déboires, qu’ils soient professionnels, personnels, des projets qui ratent, des relations sentimentales qui foirent (oh que oui…), bref, c’est pas la grosse patate tous les jours !

Je n’ai toujours pas les réponses à 10 000 questions qui me taraudent, comme « est-ce que j’ai fait le bon choix », « est-ce que tu es partie dans la bonne direction », « est-ce que tu fais ce qui te plaît ». Et ce manque de lucidité peut être perçu comme un échec de projection.

Tout ça pour dire que ce n’est pas toujours linéaire, et que les gens touchés pas la grâce et qui passent entre les mailles du filet de la scoumoune et des loupés, cela n’existe pas ! C’est bien pour ça que je prends toujours un malin plaisir à raconter les galères dans mes voyages à qui veut l’entendre. Pour bien vous confirmer que, oui, personne n’est parfait et ne connaît que le succès, haha !

 

la peur de l'échec

FINALEMENT, C’EST QUOI L’ÉCHEC ?

Après tout, qu’est-ce que tous ces échecs sont, à part quelques pertes de temps, d’argent, de détours imprévus sur le chemin, de moments de déprime qui finissent par passer ? De sacrifices ponctuels et de petites erreurs qui demandent juste de raccorder le clavier avant de jouer de plus belle. Zou ! Au taquet !!!

Et comme dit si bien ce cher Mr Mandela, je pense même avoir appris de mes erreurs. Et que je n’en serais pas là aujourd’hui si je ne les avais pas faites. Je ne me serais pas remise en question, je n’aurais pas changé de chemin. Je n’aurais pas eu la force d’affirmer qui je suis et ce que je veux vraiment de la même manière. On dit toujours qu’il est plus simple de savoir ce qu’on ne veut pas que ce qu’on veut. Les erreurs et les échecs permettent d’affiner, d’y voir plus clair. De repartir de plus belle et dans une meilleure dynamique.

On appelle « échec » ce qui n’est ni plus ni moins que la fin d’un chemin avant d’en emprunter un autre. La fin d’un cycle avant le début d’un nouveau.

Et là, c’est le moment où tu balances, sur un fond musical de beat box, à grand renfort de ouaich : Yooo, ait de la gratitude pour tes échecs, ouaich gros ! (Ok, je me calme, promis…).

 

la peur de l'échec

ENFIN, METS TOI À LA PLACE DES AUTRES

Pour terminer, je voudrais vous sensibiliser à un petit truc que j’ai réalisé récemment (oui oui, j’ai des illuminations de temps en temps) !

On a toujours très peur que les gens nous jugent (et rassurez-vous, certains le font, faudrait quand même pas croire qu’on vit chez les Bisounours). On fait toujours une fixation sur ce que les autres pensent de nous, parce que… Bah, c’est nous, c’est la chose la plus importante du monde, c’est MOI, quoi !

Mais faites l’exercice inverse maintenant. Pensez à quelqu’un que vous connaissez autour de vous qui a tenté quelque chose d’un peu fou, qui a décidé de réaliser son rêve. Et qui n’a pas réussi. Qui a échoué, selon le commun des mortels.

  • Déjà, vous allez voir qu’il n’y en a pas tant que ça, des personnes qui échouent. Comme on dirait dans ma famille selon la phrase consacrée : ça peut bien se passer !!
  • Et de deux, vous allez également vous rendre compte que ces personnes en question ne se tapent pas l’incruste dans votre esprit à longueur de temps, vous avez autre chose à faire quand même… (Cool, dites-vous que c’est pareil pour les autres).

Et puis, finalement, que pensez-vous de ces gens ?

Êtes vous en train de vous dire : pfou, mais quel gros naze, il a essayé et il a perdu, haha, la hooonte (réaction totalement surjouée et un peu forcée, je vous l’accorde…).
Ou auriez-vous plutôt tendance à penser : bon, au moins, il a tenté. Perso, j’admire ce qu’il fait, au moins, il se lance, il y croit, et il fait ce qu’il lui plaît. Et puis, il n’a pas l’air si malheureux en fait, il est même plutôt motivé… Je n’aurais certainement pas le courage de faire ce qu’il fait. Je pense même que ce n’est pas fait pour moi. Mais je trouve ça cool. Ça laisse à réfléchir…

Je n’invente rien en vous disant ça. C’est le genre de remarque que je me suis entendu dire ces 4 dernières années, parfois par des personnes que je ne connaissais que vaguement et qui me disaient ça sans arrière-pensée lors d’une soirée. Alors que j’étais persuadée de jouer la rôle de la plus ratée du groupe, avec ma vie non-stable, mon non-job, mon non-appart, mon non-salaire et mon non-avenir. Et pourtant… *
* (Bon, bien sûr, les langues de p*** vous disent rarement les choses en face aussi)…

Posez-vous et réfléchissez-y !

  • Quelle personne autour de vous a tenté de réaliser ses rêves et n’a pas réussi ?
  • Il y en a-t-il beaucoup ?
  • Cela a-t-il vraiment changé votre perception de ces personnes, quelle que soit l’issue du projet ? Probablement pas… Voire, elle vous force l’admiration.

Tous mes articles pour vaincre tes peurs et partir voyager sont ici !

Alors, dites-vous que ce sera pareil pour vous. Vous n’avez plus d’excuses pour repousser l’échéance maintenant. Alors faites vous rêver… Et mettez ce rêve à exécution ! Go !!!

Nastasya Kotnarovsky
Nastasya Kotnarovskyhttps://www.valizstoriz.com
Fondatrice du blog, Nastasya fait partie de ces personnes qui ont les pieds sur terre, mais surtout la tête dans les étoiles. Après un début de carrière en marketing, elle décide de tout plaquer pour commencer une vie trépidante, faite de voyages et de rêves qui deviennent réalité. Parce qu'on n'a qu'une vie !

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Commentaires

  1. Ca fait du bien de lire un article comme ça! :) On sent que t’as bien vidé ton sac, et que tu voulais vraiment partager ce que tu ressens avec tes lecteurs. En ce moment pour moi la peur est assez présente au niveau pro, et c’est mon homme qui nous maintient à flots financièrement parlant (ce qui rejoint le point de la fierté qui en prend un coup aussi). Bref, ton article me montre que ce dans quoi je suis en ce moment, il y en a d’autres qui y sont aussi à un moment donné, ça rassure ;) Merci pour le partage d’experience !!! <3

    • Coucou Marion !Bah oui, je sais que ce n’est pas la grande forme pour toi en ce moment. Et oui, si cela peut te rassurer, cela arrive à tout le monde. Et plus j’avance dans ce que je fais, et plus je me rends compte que tout le monde partage plus ou moins les mêmes problématiques à différents moments de leur vie. Et qu’on se sent à tort complètement seul. Et bien non, tu n’es pas seule choupette ! Et pour la fierté qui en prends un coup, oui, je vois très bien ! Dis toi que certaines prises de risques demandent quelques compromis ;) tu es sur la bonne voie de toute manière alors repose-toi bien surtout ! Et ça repartira plus tard <3

  2. Bonjour, je n’est pas encore commentée même si j’aime beaucoup ton blog et voir t’es post sur Instagram. J’aime beaucoup ton article, je pense que ce que tu dis et bien vrai malheureusement. Ce que pense les autres nous bloque dans beaucoup trop de decision qu’on devrais prendre et nous influence aussi. J’ai eu aussi des réflexions quand je suis parti vivre en Irlande sur un coup de tête. J’essaye de plus en plus d’ignorer les jugements désagrable et de juste être heureuse, de faire des choses que pour moi.
    Je te raconte m’a vie 2s, je vie en Irlande depuis maintenant 4ans et je voyage beaucoup entre autre mais j’aime mon travail. Et en lisant t’es articles, je me dis que j’aime énormement ta vie de nomade mais que j’adore la mienne aussi.
    Je suis logisticienne est j’adore ça, c’est comme une drogue. Je ne me vois pas arrêté pour être une nomade et voyager.

    Des bisous de l’iles d’émeraudes, Lola

    • Coucou Lola ! Trop contente de savoir que tu es aussi sur Instagram, bienvenue sur le blog alors !!!!!! :D Je trouve ça génial que tu vives en Irlande, je n’ai pas encore eu la chance d »y aller, j’espère un jour ! Et comme je te rejoins sur ce que tu dis, les gens projettent leurs peurs sur nous à longueur de temps, ce qui est un peu fatigant même si cela part d’un bon principe ;) et trop contente que ton taff te plaise ! C’est tout ce qui compte à vrai dire : être heureuse et bien dans ta vie ! Et il n’y a pas de réponses toute faite pour ça, juste celle que ton coeur te dit ! J’adore ma vie de nomade, même s’il y a des jours où je trouve cela fatigant. Peut-être que j’arrêterai un jour, peut-être pas. Peu importe, la bonheur est notre boussole ! <3

  3. Ah oui super ton article! C’est vrai je n’y ai jamais réfléchi mais il n’y en a pas beaucoup autour de moi qui ont tenté… j’en compte une… et quand je pense à elle je me dis « quel courage… » Je pense qu’il faudrait que j’encourage plus les idées folles de mes proches, c’est vrai qu’en général, dès qu’on prend un chemin déviant pour réaliser ses projets, il n’y a pas assez d’encouragements, ça manque beaucoup! Merci pour ton article!

    • Oh je trouve ça super que tu ais fait l’effort de réfléchir et de penser à ton amie, c’est génial ! Et oui, comme tu dis, on ne soutien pas assez les esprits libres et courageux qui se lancent. On a plutôt tendance à reporter nos peurs sur eux, quitte à les enfoncer. Merci à toi pour ce retour positif, vive les fous qui prennent des risques !

  4. J’ai adore ton article. Je m’identifie enormement a ton histoire. Je trouve que l’on est encore trop tourne sur les cotes negatifs de l’echec en France et j’ai du mal a depasse cette peur a me lancer a fond dans certains projets car j’ai toujours cette question dans la tete « et si tu n’y arrives pas? ». Pour certains projets je n’arrive pas a depasser cette peur et pour d’autres j’ai decide de le faire alors en juin c’est le depart pour mon tour du monde!
    Merci pour tes articles toujours inspirant.
    Belle journee a toi

    • Oh waouh mais tu pars en tour du monde, c’est absolument génial, bravo à toi !!!! Et merci pour ton commentaire qui me fait tellement chaud au <3, trop contente si cela résonne et peut aider un chouilla à avancer :D passe un superbe voyage, my god, ça va être sensas' !!!

  5. Beaucoup de vrai dans ton article. Pour expliquer notre peur de l’échec il fut d’abord retourner voir ce qui se passe sur les bancs de l’école. Tout commence là. Notre système d’éducation ne nous encourage pas. Quand aux Etats Unis on dit à un enfant qui a eu une mauvaise note « Eh bien, à présent tu sais où tu dois t’améliorer », en France on nous balance « Wouah!!! t’es nul en math, tu pourras jamais faire d’études! » j’exagère à peine.
    Deuxième point: notre peur de l’échec est en fait une peur du rejet. On recherche l’approbation d’autrui qui serait une garantie contre l’abandon. On croît toujours que les autres sont tellement plus brillants que soi! Ce qui est faux. En plus, comme tu le fais remarquer, ces fameux autres ne passent pas leur temps à penser à nous ni à regarder ce qu’on fait. Ils ont d’autres chats à fouetter et se fichent pas mal de notre vie.
    Quant à ceux qui essaient de nous dissuader, c’est parce qu’ils ne veulent surtout pas qu’on réussisse là où ils ont la trouille de se lancer!
    Je me suis bien gâché la vie avec cette affreuse petite voix qui n’arrêtait pas de me balancer des vannes. Mais un jour, je me suis dit « Bon, écoute ma vieille, la seule personne avec laquelle tu es sûre de passer le restant de ta vie c’est toi, alors autant t’aimer ». Depuis, ça va beaucoup mieux et je me contrefiche de ce qu’on peut penser de moi. On ne peut pas plaire à tout le monde et si certains me jugent mal, c’est LEUR problème, pas le mien.
    Bonne soirée à toutes et tous.

    • Merci Sylvie pour ce super retour, et je ne peux qu’être d’accord avec toi à 100% ! J’ai exactement la même opinion que toi sur notre système scolaire qui casse plus qu’il ne motive à s’améliorer. Je m’en rends compte quand j’entends les français à l’étranger effrayé de parler anglais et de s’améliorer parce qu’ils ont « peur de faire une erreur ». Retour aux bancs de l’école ici aussi… et des blocages à ne plus savoir qu’en faire. Comme tu dis, le meilleur moyen reste d’apprendre à s’aimer davantage. Parce que merde, on est quand même trop géniales non ?! haha :D

  6. Je te félicite, tu es très courageuse et je vois que tu aimes ce que tu fais et c’est l’important. Grâce à ton expérience de voyager et s’y lancer à l’inconu tu as appris beaucoup de choses intéressantes. Tu as pu prouver à ton entourage que la peur, l’échec, le manque de confiance… ne sont plus dans ton dictionnaire actuel, la meilleure de tout ça est que tu as retrouvé ta paix interne en retrouvant les réponses a les fameux obstacles qu’ils nous mettent à la tête.
    Je te propose de faire le job de guide-voyage et d’inviter des personnes à visiter les places dont tu connais pour avoir une source d’argent supplémentaire en même temps de faire ce que tu aimes et pourquoi pas à l’avenir de creer ton agence voyage :)
    Bonne continuation

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