COMMENT J’AI SU TROUVER MA VOIE ALORS QUE J’ÉTAIS PERDUE

Ces dernières années, j’ai rencontré un nombre incalculable de personnes, sur la route ou même en France qui me disent : je veux trouver ma voie ! Une raison d’être, une vocation, une mission, la réponse à ce qui pourrait bien occuper leur vie et leur donner l’idée d’être heureux, d’être utile, ou tout simplement épanoui en faisant cette fameuse chose. Et la phrase qui revient inlassablement est : mais je n’ai aucune idée de ce que je veux faire de ma vie !!! Chercher sa voie, j’ai été là aussi ! À attendre patiemment que l’illumination vienne, littéralement assise à mon bureau, en cherchant l’inspiration et en regardant le plafond. Permettez-moi de vous dire que j’ai compris que ce n’était pas la bonne méthode. Je n’ai pas de manuel pour expliquer comment j’ai trouvé ma voie. Mais si vous cherchez la réponse à ce que vous voulez vraiment faire de votre vie, voici quelques pistes à suivre !

 

 

VOYAGER

Yep, buddy ! Impossible de commencer cette liste sans mentionner ma première source d’inspiration pour trouver ma voie : le voyage !!! Et quand je dis voyager, ce n’est pas en pensant que voyager EST la réponse. Non, c’est juste un moyen formidable de s’ouvrir à d’autres horizons, de rencontrer d’autres personnes, de mieux se connaître et de revenir à des choses plus simples. Et dans ce genre de contexte, c’est souvent beaucoup plus facile de se recentrer sur l’essentiel, ce qui compte vraiment. Ce qui te motive vraiment dans la vie ressort. C’est pour quoi je continue à voyager suite à ma première année en Australie. Évidemment, je suis curieuse et veut en voir un max ! Mais c’est aussi parce que ces périodes de ma vie sont des parenthèses qui me permettent de vraiment me reconnecter avec qui je suis et ce que je veux vraiment faire de ma vie. C’est un moyen magique !

ÊTRE PATIENT

Et je rigole en disant cela, car je suis la personne la moins patiente du monde (et ce n’est rien de le dire) !!! Mais à chaque fois que quelqu’un me demande comment je fais pour trouver ma voie, c’est ce que je finis toujours par dire : il faut être un peu patient. Car la création et la compréhension de qui l’on est, passe par un long processus qui demande donc du temps pour absorber et prendre du recul afin de mieux repartir. C’est comme ça. Et si le temps n’est pas pris, vous aurez de grandes chances de partir dans la mauvaise direction. Car vous n’avez pas pris le temps de vous écouter. J’ai fait de nombreuses erreurs et détours comme ça. Rien de grave, on fini toujours par retrouver le chemin quand on s’écoute. Mais le changement est un processus qui requiert un peu de temps, alors préparez-vous !

À lire : 8 techniques pour se vider l’esprit et faire le point sur soi !

 

Pourquoi visiter Koh Tao en Thaïlande

PASSER À L’ACTION

Littéralement, passer-à-l’action. Faire quelque chose, n’importe quoi. Je me suis rendue compte avec les années que le temps de réflexion a son importance. Et il faut se donner des bulles d’air et de réflexion de temps en temps. Mais quand tu arrives au point où tu sens que cela ne sert plus à grand chose parce que tu tournes en rond, c’est que c’est le moment de passer à l’action. Tu ne sais pas quoi faire ? Aucune importance. Fonce ! Car prendre des initiatives va te permettre de trouver des réponses, même si ce n’est que « ah bah non, ce n’est pas ce que je veux faire en fait ». C’est déjà un début. J’ai d’abord pensé que je voulais devenir blogueuse de voyage en revenant de voyage. J’ai essayé et je n’ai pas aimé. Mais j’ai mieux compris ce qui me plaisait ou non dans ce type de job. Et j’ai affiné mon projet par la suite par rapport à ce que j’avais déjà appris de cette expérience. L’action apporte des réponses, alors go !

ACCEPTER DE NE PAS SAVOIR

Ouah, et c’est une ancienne maniaque du contrôle en sevrage qui vous dit ça, haha ! Encore aujourd’hui, quand on me demande ce que je veux vraiment faire de ma vie, je ne sais pas quoi répondre (après 4 ans, c’est rassurant, hein) ?! Bien sûr, j’ai des pistes. Je sais que je veux vivre en accord avec mes valeurs, être heureuse avec peu et me rendre utile en aidant d’autres personnes à se trouver et s’épanouir. Mais je ne peux pas dire : « je sais exactement quelle est ma raison d’être ». Et j’ai arrêté de stresser par rapport à ça. Car en fait, j’ai compris que c’est un cheminement qui peut parfois prendre une vie. Si je ne me concentre que sur la finalité, je risque de nombreuses années à ne pas m’éclater du tout !! Alors que le cheminement est fun, justement. Je me lance dans plein de projets, j’apprends énormément tous les jours. Je suis en contact avec des gens supers, je voyage, je découvre. Oui, je ne sais pas où je vais, mais j’y vais et le sourire aux lèvres. Car tant que je m’éclate et me sens en accord avec moi-même, je me dis que c’est ce qui compte ! On verra pour le point d’arrivée plus tard ! Mais prenez du plaisir sur le chemin, c’est déjà un bon début !

 

FAIRE RÉGULIÈREMENT LE POINT DE CE QU’ON AIME OU PAS

Et là, je fais appel à votre petit outil que bien trop peu de gens utilisent, je pense : votre intuition ! Je reste convaincue que dans n’importe quelle décision que vous allez prendre dans les prochaines années de votre vie, elle doit rester votre boussole. Personne ne nous connaît mieux que nous-même, personne ! Si j’avais écouté mon entourage à mon retour de voyage, je serai aujourd’hui guide de voyage pour je ne sais quelle agence de tourisme. Et même si cela sonne comme un rêve pour beaucoup de monde, je savais que pour moi, ce serait un cauchemar. Retour à la case départ. Personne ne comprenait mon refus, mais j’ai tenu, car mon intuition me disait que ce n’était pas pour moi. Et aujourd’hui, quand je vois que je me rapproche de mon but de plus en plus, et que j’arrive à vivre tout en me respectant, moi, mes rêves et mes valeurs, je me dis qu’il ne faut rien lâcher et ne pas hésiter à faire le point régulièrement pour garder le bon cap.

LIRE ET S’INSPIRER

Pour ma part, la lecture a toujours été ma source d’inspiration principale. Lire des romans d’aventures, des récits de grands personnages, c’est autant de sources d’inspiration qui me permettent d’alimenter la petite machine qui me sert de cerveau et qui me fait dire : j’aimerais que ma vie ressemble à ça ou ça, et les valeurs de cette personne font écho chez moi. Je me suis rendue compte à travers les livres que j’ai lu, les films que j’ai regardé, les personnes que j’admire que je me retrouve totalement dans ces profils courageux, indépendants, forts d’esprit (voir un peu têtus) ^^ et prêts à mourir pour leur conviction (bon, on est d’accord, je n’en suis pas encore à ce niveau, hein) ! Mais je me dis que si je veux être en accord avec moi-même, c’est dans cette direction qu’il faut que je me tourne. J’ai du boulot, nickel, de quoi occuper une vie, haha ! Et vous, qu’est-ce qui vous inspire ?

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TROUVER CE EN QUOI ON EST BON

Oui, parce que mine de rien, je reste convaincue que l’on a des talents naturels qui peuvent nous aider pour trouver sa vocation ! On peut se former, apprendre et pratiquer un métier où une activité quelconque en partant de zéro, aucun souci avec ça. Mais je crois aussi que la nature nous a donné des talents naturels et que ce n’est pas par hasard. Si je prends mon exemple, je sais (sans manquer d’humilité en disant cela) que je suis douée pour donner le pep’s aux gens autour de moi. C’est comme ça ! Je ne le fais pas exprès, mais et d’une, mon caractère ultra enthousiaste m’aide dans ce sens. Et deuzio, je le fais avec plaisir, car j’adore avoir l’impression que j’ai collé le sourire à quelqu’un pour la journée. C’est ma victoire à moi ! Aucune idée de comment je peux en faire une mission de vie à grande échelle, ou même un métier en soi. Mais j’y travaille. Parce que je sais que ce talent n’est pas là par hasard ! Trouvez les vôtres !

REPENSER AUX PLAISIRS ET RÊVES DE L’ENFANCE

Car c’est bien connu : « la vérité sort de la bouche des enfants », n’est-ce pas ?! Et plus je grandis (ok, vieillis maintenant lol), plus je me rends compte que mon petit moi de 5 ans en savait plus sur ma vocation potentielle que mon moi adulte, c’est affolant. Je viens de passer des années à voyager, me poser des questions philosophiques de type : « qui suis-je, pourquoi je suis là, dans quel état j’erre » (pour citer mon père qui me fait toujours mourir de rire avec ces phrases) ! Pour finalement me rendre compte que tout ce qui me plaît, et bah, c’est ce que je faisais quand j’avais 5 ans : faire le con, faire la star, danser partout, rire et chanter. Et 25 ans après et une bonne dose de programmation sociale, et bah ce n’était plus clair du tout… Alors repensez à ce qui vous faisait vibrer quand vous étiez gosse. Parfois, la clé se trouve là !

 

Koh Tao en Thaïlande

NE PAS S’OBLIGER À RENTRER DANS UN CASE

Je reste convaincue qu’on est beaucoup trop catégorique dans nos sociétés. On adore mettre les gens dans des cases. Parce que c’est tellement plus simple et rassurant. C’est beaucoup plus compliqué que ça. Quand je suis revenue de voyage, je ne savais pas trop bien ce que je voulais faire. Mais j’avais compris que la réponse ne serait pas unique. Je voulais écrire, photographier, me mettre en scène, aider d’autres à se lancer. Je voulais être libre, continuer à voyager et porter un message fort au plus grand nombre. Et on me répondait : « bah t’aimes bien voyager, fais guide de voyage » (c’est où la corde pour se pendre, s’il vous plaît) ? Bien évidemment, on peut parfois difficilement faire un métier de TOUT ce qu’on aime. Mais on peut certainement intégrer la plupart des raisons pour lesquelles on aime les faire au quotidien. Et pour ma part, je ne veux pas choisir entre ce que j’aime et ce que j’aime. Alors je prends tout, pourquoi pas ? Du coup, j’écris, je prends des photos, je me mets en scène, j’aide les autres. Et je gagne ma vie comme ça ! Ne vous forcez pas à rentrer dans des cases. Et si la case de vos rêves n’existe pas, créez-là !

Tous mes articles pour trouver ta voie et le courage de te lancer sont ici !

Voilà les différentes techniques que j’ai utilisées pour trouver ma voie ces dernières années, alors que j’étais complètement perdue suite à mon premier voyage. Ce sont des conseils d’expérience. Il y a en a certainement plein d’autres que je vous amène à partager en commentaires avec plaisir ! Cela vous éclaire-t-il ?

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Nastasya Kotnarovsky
Nastasya Kotnarovskyhttps://www.valizstoriz.com
Fondatrice du blog, Nastasya fait partie de ces personnes qui ont les pieds sur terre, mais surtout la tête dans les étoiles. Après un début de carrière en marketing, elle décide de tout plaquer pour commencer une vie trépidante, faite de voyages et de rêves qui deviennent réalité. Parce qu'on n'a qu'une vie !

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Commentaires

  1. Trouver sa voie n’est pas une chose facile. On essaie souvent beaucoup de choses, on se cherche, on voit que le travail que l’on fait ne nous motive pas à nous lever le matin mais on a pourtant aucune idée de ce qu’on pourrait faire à la place.
    Pour ma part, j’aime mon métier, je ne l’adore pas mais j’ai appris à en apprécier les bons côtés. Pour contrebalancer le fait que je ne vive pas de ma passion, je développe au maximum mon temps libre avec des choses que j’aime histoire d’équilibrer. Et les voyages sont clairement mon moteur, j’ai longtemps voulu être journaliste ou interprète ou même travailler dans le tourisme en espérant que cela me permettrait de voyager mais j’ai choisi une toute autre voie: le droit! Au moins je suis libre de voyager de la manière dont j’ai envie sur mon temps libre :)
    Belle semaine à toi <3

    • Et bien tout ce qui compte, c’est de trouver son équilibre ! Perso, je suis super contente d’avoir fait le choix de vivre de ma passion, parce j’y trouve un grand épanouissement. Mais pour dire les choses jusqu’au bout, je n’ai jamais autant travaillé de me vie (forcément, où sont les limites) ? Et je veux bien entendre que certaines préfèrent privilégier un boulot un chouilla moins prenant et des hobbies à côté. C’est aussi un super équilibre je trouve, à chacune de trouver ce qui lui correspond ! Merci pour ton retour car ça peut en aider certains à y voir plus clair <3

  2. Hello ! J’ai dévoré ton article et je me reconnais dans certains points (et je reconnais des personnes de mon entourage aussi d’une certaine manière). Trouver sa voie, est une inspiration de notre génération. Ce qui peut étonner nos grand-parents, à leur époque, pas de vocation mais du travail. Notre génération cherche l’épanouissement sur tous les plans et il nous arrive d’être perdue et c’est l’angoisse pour certain. Les générations bougent, les sociétés aussi, le monde du travail aussi, la recherche du bonheur… J’aurai du être anthropologue moi finalement ;) Ton article fait réfléchir, c’est chouette !
    https://la-parenthese-psy.com/

  3. Il est vraiment génial cet article Nastasya, bravo ! Bon moi en ce moment je suis au point j’arrête de tourner en rond, je passe à l’action on verra où ça me même mais en tout cas j’ai hâte d’être en 2018 pour le voir !^^

  4. Merci Nastasya de penser à tes brebis égarées :) Je ne peux qu’approuver tes conseils. Il faut savoir apprécier le voyage car il peut être long, mais à force d’essais plus ou moins fructueux on finit par s’en rapprocher. Work in progress !

  5. Cet article est génial!Je suis en plein dans ces questionnements. Mais je commence à tourner en rond donc je crois qu’il est temps de passer à l’action^^

  6. Hello ! J’ai découvert ton blog ce jour et comment dire… j’ai l’impression de lire mes pensées d’il y a 2ans quand j’étais totalement perdue !

    Le jour où j’ai compris que je ne rentrais pas dans une case a été très dur sur le moment, mais comme tu dis il faut être patient.. depuis 2 ans j’ai appris que je ne rentre pas dans une case et depuis que j’ai compris cela tellement de choses ont changés (boost de confiance en soi, partir seule à l’autre bout du monde, vouloir créer les choses par soi même, …)

    Hâte de lire ton livre ;)
    PS: je comprends ton coup de coeur pour Koh Tao

  7. J’ai adoré te lire et je me retrouve dans ton article. Le plus dur est d’accepter de ne pas savoir ce que l’on veut, d’être patient.. Surtout après quelques années, on doute encore plus. Pourtant on en apprend un peu plus sur nous chaque jour et peut-être que pour certains (comme moi) ça prend beaucoup plus de temps.. En tout cas tu as bien raison, il ne faut pas rester figé trop longtemps. En tout cas tu auras su me faire déculpabiliser et même me rebooster, merci encore !

  8. Je te remercie mille fois pour cet article, tu n’as pas idée à quel point je me sens mieux après l’avoir lu.

    Je suis actuellement assez déprimé, parce que je m’apprête à faire ma troisième réorientation universitaire… J’ai commencé par un DUT INFOCOM qui ne m’a absolument pas plu, avant de me rediriger vers une LLCE Anglais-Russe-Italien. Vu que j’étais très bonne en anglais et que j’étais très curieuse des cultures étrangères, je me suis dit que c’était parfait pour moi… mais non. Mon problème, c’est que je n’aime pas l’aspect linguistique (grammaire, phonétique, linguistique etc.) de ces études, mais j’adore l’aspect littérature et SURTOUT l’Histoire. Donc, me voilà qui me redirige en Histoire. J’ai quand même très peur de beaucoup de choses : être plus vieille que ceux de ma classe (je suis la plus jeune de ma famille, et j’ai toujours été habituée à être avec des personnes plus âgées, avec qui je me sens bien mieux qu’avec des plus jeunes), me rendre compte que ce n’est toujours pas ma voie, me perdre et ne jamais me (re)trouver, ne pas trouver la motivation de travailler suffisamment… Trouver sa voie, c’est définitivement l’une des épreuves les plus difficiles de notre vie.

    Je me dis aussi que, même si je suis bonne voir très bonne élève, peut-être que les études, ce n’est pas pour moi… Et ça me fait peur, parce que je ne connais toujours pas mon talent, et je ne peux donc rien en tirer. J’ai essayé le piano, mais ma patience est tellement catastrophique que j’ai abandonné, je pourrais peut-être me débrouiller en dessin, mais je n’ai pas non plus la patience… les seules choses pour lesquelles je pense être douée sont l’écriture et la photographie. Mais même pour l’écriture, j’ai tendance à toujours trop m’embrouiller, et on me reproche donc parfois mon manque de clarté, et pour la photographie je ne sais pas trop… on m’a souvent dit que mes photos étaient très belles, mais je n’ai pas encore assez d’avis pour savoir si je suis vraiment bonne (et je soupçonne aussi les gens de me dire ça par politesse).

    Et puis, le pire je crois, c’est quand on manque de confiance en soi. Je dirais néanmoins que je suis un cas un peu à part, parce que je sais que je peux faire les choses bien voir très bien, mais j’ai toujours la certitude qu’il y en a qui feront bien mieux que moi, et que donc ce que je fais, au final, ça ne vaut rien. J’aimerais avoir ce fil conducteur, cette motivation inébranlable qui me pousse à travailler plusieurs heures par jour pour faire ce que je veux vraiment faire… Mais je ne l’ai pas encore trouvé, et le temps passe. J’aurai vingt ans en août, donc je suis encore jeune, mais j’ai tout de même peur de ne jamais trouver cette voie que je cherche tant.

    Je suivrai tes conseils, et te remercie encore mille fois ! C’est rassurant de voir que l’on est pas seul, et que tout le monde (ou du moins presque tout le monde), emprunte ce chemin de l’incertitude à un moment ou à un autre.

    • Coucou Annelyse ! Waouh il est super ton retour, merci ! Je vois une chose hyper importante dans ton message cela dit, et qui peut être un peu une malédiction si tu ne t’en défais pas (mais je te rassure, avoir une telle maturité déjà à 20 ans, je suis verte de jalousie) : tu cherches ton talent, ta voie ultime ! C’est un peu une légende urbaine bâtie par nos sociétés, le mythe de l’artiste ultime qui s’est trouvé dans un talent inné et qui fera ça toute sa vie. Ça fonctionne comme ça pour 0,1% de la population, et puis il y a le reste, comme nous. Donc ne te mets pas la pression de ne pas trouver, et de croire que ça doit même venir durant tes études. Tu as le nez dedans maintenant donc tu crois que ça va diriger le reste de ta vie mais pas du tout. J’ai étudié la communication et le commerce, je me retrouve blogueuse, rédactrice, voyageuse et coach, tu vois le rapport ^^ Aucun, mais j’évolue juste au fur et à mesure de ma vie, et de nouvelles passions, envies, curiosités se révèlent. Certaines pour lesquelles j’ai la patience d’apprendre et d’autres pour lesquelles je lâche très vite, parce que je change d’avis. Et ce n’est pas grave du tout ! Je te conseille vraiment de lire The big magic de Elizabeth Gilbert. Elle aborde le sujet édifiant mais oh combien anxiogène de la « passion », versus la curiosité. Si tu ne trouves pas de passion brulante pour le moment, aucun souci. Commence par ce qui te rend curieuse. Soit à l’écoute de ce qui rélève ton attention, étudie, apprends dessus, creuse, trouve d’autres choses connexes qui vont peut-être aussi te motiver, ou même davantage et lâche ce qui n’a plus lieu d’être. En tout cas, sache que d’avoir ce genre de réflexion à 20 ans… annonce une vie pleine de passions en perspective, pour sûr. Lâche juste la pression de la réponse ultime qui va avec et laisse venir ! :D Après tout, ce qui est fun, c’est quand on le prend comme un jeu ! Poutous

  9. Bonjour! C’est fou comment je me suis retrouvée dans ton message Annelyse (je suis quasi la même!!) J’ai 18 ans et je suis en Terminale ES. Après 4 mois en Australie il y a maintenant deux ans dans une famille d’accueil qui a plutôt raté (je devais passer 10 mois là-bas), je dois maintenant choisir ce que je vais faire l’année prochaine…. Je n’ai jamais eu de vraie passion (moi aussi le piano a raté par manque de patience et d’assiduité X) ; la photo j’adore ça ! Mais le temps manque et peut-être un manque de réelle motivation et de confiance en moi ; la guitare électrique, mes oreilles ne supportent pas le son trop fort…… Y’a que le sport! Mais aucune perception d’avenir avec, juste un hobbie.. Et pas non plus une passion. Et puis je suis intéressée par presque tout, je veux être partout en même temps j’ai peur de rater quelque chose ce qui fait que j’ai une énorme difficulté à prendre des choix, je me prends beaucoup la tête…. Je suis curieuse ce qui est un plus mais en fait j’ai tendance à l’être trop ce qui fait que je veux tout savoir et que je suis frustrée par les capacités plutôt très limitées de ma mémoire, je bosse énormément au lycée alors que ça m’intéresse pas forcément souvent ce qui fait que je suis généralement stressée fatiguée et que du coup j’ai plus de mal à me mettre à faire quelque chose régulièrement comme la musique ou n’importe quel art plastique qui demande de l’entraînement régulièrement parcequ’après le lycée j’en ai marre de me mettre des impératifs genre 30 minutes par jour de ça et de ça…. ) Je n’ai jamais eu non plus de de réelle envie de métier (à par la fameuse envie d’être maîtresse d’école quand t’es petite! ;)) et je suis donc totalement paumée! Je sais juste que je veux du contact avec les gens, j’aime bien l’aspect conception d’un voyage dans une agence de voyage mais la vente et moi ça fait deux j’aime pas du tout le commerce…. Et puis même il manque un truc.. L’idée d’un travail en groupe avec des personnes venant de différents milieux pour essayer de régler un truc commun me plaît aussi (j’avais pensé par exemple à l’urbanisme, mais en fait tout compte fait il faut connaître l’architecture et les maths tout ça ça me plaît pas….) J’ai longtemps pensé à partir en service civique pour faire de l’humanitaire pendant un an pour me laisser du temps, me découvrir, voir si travailler avec des enfants m’intéresse (disons qu’un de mes rêves c’est changer le système éducatif français qui pour moi fait énormément défaut X) Ou du moins pouvoir offrir à des enfants une autre manière d’apprendre pendant un petit moment pour ouvrir leur esprit avec autre chose), jusqu’à trouver le PVT, alors là le service civique a vite été englouti! (Sans perdre l’envie de le faire moins longtemps plus tard) Mais voilà, j’ai déjà pris un an pour l’Australie, ça me ferait commencer mes études supérieures à 20 ans, et puis, surtout, peur de la solitude (en plus je suis du genre pas fêtarde du tout (dans le sens alcool etc.) alors c’est peut-être stupide mais j’ai peur de pas m’intégrer aussi à cause de ça parce que les gens recherchent sûrement ça aussi en partant dans ce genre d’aventures….), de pas réussir à gérer les problèmes du fait de mon âge (j’ai jamais vécue seule, loin de ma famille oui à 16 ans et demie mais pas aussi larguée dans la nature aussi longtemps….) etc. Du coup, je me dis que je peux commencer une première année de licence (sûrement soit sciences po, géographie-aménagement du territoire, sciences humaines, ou LEA/LLCER, science de l’éducation ou pour faire plaisir à ma mère une prépa (même si j’en ai vraiment pas envie…) surtout que d’après mes professeurs, je peux aller partout.. C’est bête quelque part! J’ai un choix immense parce que très bonne élève mais je sais pas où je veux aller, alors que d’autres savent mais n’ont pas forcément les moyens du moins immédiats….) comme ça je peux bifurquer pas trop difficilement si ça me plaît pas etc..) Mais en fait je me servirais un peu de cette année pour préparer mon voyage (avec le bac et ParcourSup etc. j’ai peur, si je décide de partir l’année prochaine, de le faire à la va-vite), passer mon BAFA et peut-être le permis, et vivre en collocation ou seule pour m’y habituer et voir comment je peux gérer. Pour avoir plus de bagages pour  »réussir » mon voyage. Surtout que la famille…. Pas vraiment à fond sur le projet, du moins l’année prochaine… Le problème c’est que j’ai peur de trouver un confort dont j’aurai pas envie de sortir, trouver d’autres excuses qui m’empêcherais de faire ce voyage dont j’ai vraiment envie…. J’ai également un fort manque de confiance en moi..

    Quoiqu’il en soit, j’ai tout juste découvert ton blog Nastasya (d’ailleurs j’adore ton prénom :p) et j’adore ta façon de penser, d’écrire etc. Eh oui, plutôt rare de trouver des gens de ton âge qui écrivent comme toi, je trouve qu’il y a un petit côté enfantin, absolument pas péjoratif mais au contraire tu fais ressortir l’enfant qui sera éternellement en toi et que beaucoup trop de gens ont tendance à laisser de côté à mon goût pour laisser la place au sérieux du travail (écriture froide manquant d’humanité, relations trop professionnelles entre collègues ou entre professionnel et client ou patient (du moins de ce que j’ai vu dans ma vie du haut de mes 18 ans et demie), manque de chaleur humaine, de passion, de rêve ( »fait des études difficiles quitte à ce qu’elles te plaisent pas mais au moins t’auras une bonne situation dans ta vie et tu pourras gagner de l’agent » au détriment de l’envie et du petit truc qui te titille et qui te mets des étoiles dans les yeux quand tu y penses!!) Bref voilà en gros je te connais pas mais j’admire les gens comme toi qui s’autorisent la philosophie que la plupart qualifieraient de bâteau et de hors de la réalité ^^ (Et je m’y connais un peu là-dessus, ma meilleure amie sortant de deux ans de dépression après avoir fait un burn out, phobie scolaire et autre, qui veut se diriger vers le bien être animal, et dont la famille du côté de son père, riche et très axée réussite sociale ont leur mot à dire sur les gens qui veulent faire des choses hors des cases de la société! Et même ma famille très ouverte d’esprit je trouve, a aussi des choses à redire là-dessus….) Je suis persuadée que les gens se cherchent des excuses par peur de pas faire ce qu’ils veulent alors qu’ils pourraient s’en donner les moyens même si cela coûte un peu de confort!! Et c’est pas facile de débattre avec ta famille qui te dit que tu te trompes, que tu peux faire ça pendant les vacances, qui ne comprennent absolument pas l’envie d’aventure et de vivre aussi longtemps dans un pays étranger, qui ne comprend pas pourquoi se donner des barrières aussi hautes pourquoi vouloir toujours partir à l’autre bout du monde (d’abord l’Australie puis la Nouvelle-Zélande en PVT..!), dire que c’est la même chose à quelques kilomètres de chez toi tu peux aussi découvrir une ville des gens et travailler dans un café etc. Et à côté lire ce genre de blog, essayer d’organiser son voyage, parler avec des amis qui ont les mêmes envies, réfléchir seule etc….

    Enfin bref, désolée j’ai fait un vrai roman pour le coup! Mais bravo et merci pour ce blog et ta façon d’être ^^ Bonne continuation aussi!
    Bon courage aussi à toi Annelyse, je te comprends tout à fait, je trouve ça très très dur de trouver sa vocation et je pense que même pas 20% des gens sont réellement épanouis dans ce qu’ils font. Heureusement, de nos jours, la reconversion est de plus en plus facile et fréquente! Rien n’est donc perdu si plus tard on trouve ce qu’on veut vraiment faire ;)

    Bonne journée à vous!!

    • Coucou Louise ! Waouh, j’ai tellement aimé lire ton commentaire, déjà merci et QUELLE MATURITÉ !!! :O J’aurais bien aimé penser comme ça à 18 ans et des poussières, mais mon dieu, j’étais encore totalement dans la matrice haha ^^ Si tu commences ce processus de réflexion maintenant, je pense que tu vas vivre une vie plutôt génialissime haha. Le soucis avec ton âge, c’est que tu vas te confronter directement à des personnes (ton entourage, tes parents, tes profs), qui vont vouloir te convaincre que tu es trop jeune pour prendre ce genre de décision, et que tu devrais d’abord terminer tes études, bla bla bla. Je ne suis absolument pas là pour te dire quoi faire. Je peux simplement te dire que personne ne sait mieux que toi ce dont tu as besoin, et ce qui te semble bon pour ton cheminement :) Et puis, que tu commences tes études à 18 ou à 19 par exemple, ça semble la fin du monde quand tu y es. C’est beaucoup moins problématique quand tu prends du recul 10 ans après. Cela ne t’empêchera pas de trouver du travail ou quoi. Tu auras juste gagné énormément en maturité, compréhension de toi-même et ce qui t’anime ou non :) Et puis, les adultes ont la facheuse tendance à prendre la vie très au sérieux (il y a des règles et des obligations, certe, mais pour le reste…) ^^ En tout cas, cela fait vraiment plaisir de lire ça, tiens moi au courant de l’avancée dans tes réflexions et prises de positions, j’ai hâte de voir ce que cette petite chrysalide cache comme beau papillon !!!! :D

    • Salut Louise, je me présente, je m’appelle Julien, j’ai 18 ans et demi, et ton témoignage m’a rendu très sensible puisque je vis exactement la même situation que toi. Peut-être que de ton côté, tout est « rentré dans l’ordre », ce qui m’étonnerait en si peu de temps. J’ai beaucoup de difficultés à m’exprimer sur de telles sujets avec des personnes de notre âge, puisqu’elles sont en général dans « la matrice » et suivent la voie toute tracée, facile et pré-choisie par les parents, sans se poser de questions. Là vient la source du problème, nous, on doute de tout, on se remet en question, on remet le monde en question. Pour ma part, j’ai obtenu mon Bac S, et contrairement aux autres, j’avais prévu de me lancer dans le Pacific Crest Trail, une randonnée de 4300 kilomètres traversant l’Ouest sauvage des Etats-Unis, j’ai souvent réalisé des expéditions, mais pas d’une telle ampleur, ce qui a provoqué l’arrivée croissante de doutes, de peurs injustifiées (la distance, la solitude..), et c’est pour ça qu’aujourd’hui, je ne sais pas si à la rentrée de septembre, je vais étudier les Sciences de la Terre (sans être garanti que cela va me plaire) à l’université, où me lancer dans cette aventure…. J’en ai marre de lire, et d’écouter mon histoire, J’AI envie de l’écrire. L’université..Passer des années dans un studio en ville, coincé entre quatre murs, le bruit, toute ces choses me donnent guèrent l’envie d’aller plus loin. Je suis bien d’accord avec toi lorsque tu dis que les Hommes se cherchent perpétuellement des excuses pour ne pas réaliser leurs rêves, j’espère ne pas finir par agir comme ça. Je ne sais pas qui tu es, ni d’où tu viens, ni ce que tu fais aujourd’hui, mais j’ai ressenti le besoin de répondre à ton message, peut-être que tu ne le verras jamais..

      Julien.

  10. Hello,

    Superbe article en effet on se sent moins seule.
    Pour ma part, j’ai 31 ans et j’arrête pas de me chercher le problème est que je me pose beaucoup de question et je ne trouve pas les réponses. Je suis attirée par pleins de choses et au final je ne fais rien, connaissez vous cela?
    Auj je bosse dans le monde des bureaux dans le commerce c’est une sécurité mais loin d’être une passion.
    Je sais que j’étais attirée par le dessin de mode petite et sinon par la célébrité mais c’est bien naz on est d’accord ? Chanteur scene spectacle mais je n’ai jamais rien fait de concret.
    Je ne sais plus quoi faire
    Merci de m’avoir lue
    Chris

    • Hello Chris ! Oh oui je vois très bien ce que tu veux dire; Tu devrais lire le livre d’Elizabeth Gilbert, the big magic, elle aborde le sujet de la créativité et de l’envie de trouver son talent, sa voie illico. Suaf que c’est très oppressant et que cela mène souvent… à pas grand chose, tant qu’on n’a pas reçu la lumière divine Sa réponse : commencer par entreprendre qlq chose qui te rend curieux et t’intéresse. Apprendre dessus, sans trop d’ambition si ce n’est celle de se faire plaisir. Tu aimes le dessin de mode ? Prends des cours ! Tu souhaites tester la scène. Prends des cours de théâtre, teste, fais tes idées sur chaque discipline. Petit à petit et pas à pas; tu vas avoir des chemins qui vont se dessiner naturellement par la suite en fonction de tes préférences, tes rencontres et les intérêts que tu ressens ! Fonce !

  11. Salut,

    j’aime beaucoup ton article parce que je me reconnait dedans comme tous ceux qui sont tombés sur ton blog en navigant je pense.
    J’ai 22 ans, je bosse en agence immobilière après avoir arrêté mes études en marketing/publicité, et mon problème c’est que je sais absolument pas quoi faire. Je m’intéresse à tout et n’importe quoi (je navigue de blog en blog, je m’informe sur tout et n’importe quoi en terme de formation), j’essaye de lier mes recherches aux chose que j’aime, mais ça reste super large. donc je me perd, car trop d’infos tue l’info. On me répète souvent que voyager c’est ouvrir une partie de nous encore inconnu mais voilà je reste bloqué dans mon boulot et mon quotidien que je déteste car je n’ai pas bcp d’argent pour voyager, j’ai peur de partir et me sentir seul très loin de tout, et surtout j’ai peur de me lancer dans un processus d’introspection interminable qui me mettra dans la m*rde plus qu’autre chose, vu que j’ai déjà un crédit à rembourser à cause d’une école que j’ai arrêté au bout d’un an.

    Pour un homme de 22 ans qui est « très intelligent » selon son entourage (tout le monde essaye de nous réconforter comme il peut) et qui exerce un bon métier, mais qui n’aime pas sa vie et ne se trouve pas, quel conseille peux-tu donner, toi qui a eu le courage de te lancer seule ?

    Quand je repense à mon enfance, j’ai encore cette impression de partir partout dans mes idées et ne pas me trouver. Ça devient déprimant et fatigant, de survivre aux angoisses plutôt que de vivre pleinement sa vie.

    • Coucou Alexis,
      pfiou, je ne crois pas être la meilleure placée pour te dire quoi faire car l’impulsion doit venir de toi. Tout ce que je peux te dire, c’est que tu as des certitudes aujourd’hui sur ta situation, et qui n’a pas l’air de t’enchanter. Et que d’initier quelque chose de nouveau (comme de voyager ou autre chose d’ailleurs), te réserve des surprises que tu ne peux pas anticiper (le positif comme le plus compliqué à gérer) ^^Et que la seule question à se poser, c’est si tu vas regretter ou non d’avoir tenté le coup :) Rien n’est immuable dans la vie (si ce n’est la certitude de rester dans une voie qui ne t’épanouie pas). Si tu pars voyager et que tu te sens seul, tu rentres. Si tu testes des choses et que tu préfères revenir à ta vie d’avant, fais-le, aucune importance, tu auras tenté :) Donc quelle que soit ta décision, je te dis fonce, embrasse là et vis là à 100%. Si tu décides de rester dans ta situation actuelle parce que l’inconnu te fais peur, etc, aucun souci, mais ne réfléchis plus et vis les moments positifs à 100%. Sinon, opère un changement. Et vois ce qui se passe ;)

  12. Bonjour,

    Merci pour ce superbe article, ça fait tellement de bien de se sentir moins seule.

    Je suis actuellement à l’arrêt depuis le mois de décembre, j’ai été diplômée en octobre d’un master 2 d’affaires publiques, en parallèle de mes études je faisais de la politique et j’étais élue dans une ville du sud alors que j’étudiais à Paris. Je n’avais pas une minute pour moi, quand je n’étais pas à la fac je passais ma vie dans les TGV pour retourner dans le sud et être présente sur le terrain et à de multiples réunions. Résultat des courses je ne vivais pas, pendant 5 ans de ma vie je me suis interdite de partir plus de deux semaines en voyage pour être suffisamment présente, pour pouvoir être reconnue et dans le but illusoire de devenir un jour Députée, bien sur avant mes 30 ans.

    Aujourd’hui j’ai eu 26 ans et je n’ai aucune idée de ce que je veux faire. Après avoir été diplômée je me suis mise dans une quête effrénée de trouver ce graal qu’est le CDI, pression sociale oblige, tous mes camarades de classe avaient quasiment trouvé un job. Boum je trouve un travail à l’Assemblée nationale en novembre, je me sens oppressée, je ne dors pas, je démissionne au bout d’une semaine. Je retourne vivre dans le sud et là je pense qu’il faut absolument que je m’accomplisse dans la politique locale, mais finalement tout me parait vide de sens, je n’ai plus envie de rien.

    Il y a deux semaines on m’a proposé le job de « mes rêves » dans le sud me permettant d’allier ma vie pro et mon engagement politique. Après de longue tergiversation, j’ai décliné cette offre, ce qui a été incompréhensible pour les personnes de mon entourage.

    Je n’ai qu’une envie tout quitter, surtout la politique et partir à l’autre bout du monde, mais une petite voix me retient, la peur.

    Merci pour tes précieux conseils ! Comme l’adage le dit Rome ne s’est pas faite en un jour et nous devons arrêter de nous mettre la pression pour absolument trouver notre voie (bien sur c’est plus simple à dire qu’à faire).

    Encore merci

    Sarah

    • Coucou Sarah ! Waouh, quel parcours. Et comme je comprends ton désarroi et l’incompréhension de ton entourage, toi seule peut plus ou moins ressentir le besoin de refuser des opportunités qui ne semblent plus évidentes pour toi, une pression d’enfer à gérer. Mais ça veut dire que tu es à l’écoute de toi, c’est très bon signe. Et comme tu dis, avec de la patience, tu vas finir par te retrouver :) Bravo à toi en tout cas, le processus est enclenché !

  13. Super article ! Tu donnes de très bons conseils, parce qu’au fond même si l’entourage veut qu’on s’oriente vers tel ou tel secteur, il faut faire ce qui nous attire le plus. On doit apprendre à mieux se connaître. Si on est heureux et en accord avec soi-même, notre famille sera contente pour nous.

  14. Bonsoir,

    juste merci pour tous ces conseils. J’ai 19 ans et je suis en quelque sorte perdue dans mon choix d’orientation, étant donné que, comme vous, j’ai plusieurs envies. Il y a tellement de choses qui m’intéressent, et je ne sais pas vraiment où donner de la tête. Mais avec cette article que vous publiez, vous me redonnez de l’espoir et ça fait du bien, merci. Surtout en cette période.
    Etant en 1ère année de droit, ce que je pensais vraiment vouloir faire, je suis de nouveau en pleine remise en question, car j’ai réalisé petit à petit qu’aucun métier dans ce domaine ne m’intriguait au final. Et je ne prend pas de plaisir dans ce que je fais actuellement, et je pense que, le plus important, c’est d’aimer ce qu’on fait. Ce qui permet de s’amuser en travaillant. Le but c’est de trouver un métier où on y prendrait du plaisir, le but c’est d’être épanoui je pense. J’essaie de trouver ma voie, et je me rend compte que ça prend du temps. Je vais être patiente (même si j’ai du mal à l’être dans la vie de tous les jours).

    En tout cas, merci, je me retrouve dans votre article.

    Bonne continuation! :)

    • Haha ça fait trop plaisir de lire ça (et j’aime bien la lucidité sur le manque de patience, c’est déjà bien d’entre être conscient) ;) Si tu commences ce genre de réflexion à 19 ans, tu vas avoir une vie riche et pleine de sens je pense, aucun doute ! Comme tu dis, du moment que tu restes connectées à ce que tu aimes et te poser la question si tu es motivée quand tu te lèves le matin, c’est déjà génial !!!!!!!! Toi aussi, belle continuation !

  15. Coucou j’ai 30ans et je me reconnais dans ton article sauf que je suis très loin encore de cette maturité qui mène aux grandes décisions. Je suis dans la santé mais c’est vraiment pas mon kiff, je me suis retrouvé là parce que j’ai senti que je n’avais pas la vocation pour être prof et j’ai laissé tomber en cours de route.

    En fait je n’ai juste pas la moindre idée de ce dans quoi je suis bon.^^ Les mots « élève distrait, élève qui ne montre pas son potentiel » m’ont suivi toute ma scolarité. Plus je me creuse la tête moins je trouve, je cherche à m’inspirer du parcours des autres, lis beaucoup de témoignages comme le tien mais n’ai aucun déclic. J’essaye de voyager quand je peux, de rencontrer des gens mais je ne trouve jamais mon illumination personnelle, ça devient embêtant surtout à un age où les gens que je connais de ma génération n’ont plus que maison, enfant, famille, à la bouche.

    Je n’ai jamais que des passades, des hobbyes, l’écriture, le théâtre, le cinéma mais qui me transporte vraiment, même voyager (sans but) finit par être lassant. Je suis peut être sur la bonne voie, du moins sur la bonne voie pour changer de voie. :)

    C’est rassurant tout de même de lire de temps en temps des gens capables de surmonter leur vide existentiel.

    • Coucou Nicolas ! Oh oui, je comprends la pression, surtout la pression sociale à nos âges, où il faudrait sérieusement penser à se « caser », fonder une famille, bla bla. Déjà, la vraie question est : « est-ce que ça te fait envie » ^^ Parce que si ce n’est pas le cas, tu sais que tu peux continuer à te chercher sans t’en rajouter une couche haha ! Et pour la suite, continue à creuser je pense. Note ce qui te rend curieux, essaye, réoriente, et tu vas bien finir par trouver des pistes. Demande-toi aussi, les moments où tu te sens le plus heureux, genre un peu dans un autre état, c’est quand? En faisant QUoi ? Cela peut te donner des pistes ;)

  16. Merci pour cet article Nastasya !
    Je tombe dessus par hasard, et c’est très curieux, j’ai l’impression d’en avoir rédigé chaque mot, tout étant similaire à ma situation de bout en bout, de l’âge jusqu’au prénom apparemment.
    Je suis également depuis toute petite d’une vivacité explosive et pleine d’envies, mais me sens de plus en plus restreinte à cause des normes sociétales… Je suis passionnée par beaucoup de choses et comme toi, je n’ai pas envie de choisir entre ce que j’aime et ce que j’aime.
    Depuis 20 ans je fais de la musique et depuis mes 5 ans je me visualise sur scène de façon très claire. Cette image n’a jamais changé pourtant je doute sans cesse, car je suis également ravie d’être prof d’anglais, de français et de musique. Je serais ravie également d’être coach mental, traductrice, ravie de m’occuper d’animaux, de travailler dans les espaces verts, de monter une asso. J’ai l’impression de devoir faire des compromis et me restreindre, même en dormant 4 heures par nuit. J’aimerais avoir tout fait avant de mourir. Parce que tout est bien, super bien.
    J’ai fait de longues études dans la musique et j’ai souvent dit que plus tard, ce serait mon métier/ma voie/tout. Je compose, écris, enregistre et mixe mon travail seule, et produis même mes clips. Quelque chose me dit qu’il y a « autre chose ». Je vais à toute vitesse, je suis quelqu’un d’hyper enthousiaste et solaire, mais toujours pressé par… par quoi ? Aucune idée. Je parle vite je réfléchis vite, je suis incapable de me poser parce que j’ai 36 envies à la fois et mon coeur s’ouvre à toutes en même temps. Je me sens toujours l’esprit à ce quelque chose dont je me sens « en retard » sur. Le lapin d’Alice, et c’est vraiment pas rigolo pour moi. Je cours après la vie, je ne sais même plus où chercher.
    La semaine dernière, une école sur laquelle je suis tombée par hasard sur le net est venue perturber tout mon bazar. Une école de CASCADEURS. Là où on apprend à tout essayer. 5 ans d’explosion, de sauts et chutes, de torche humaine et d’armée. Je reste bloquée dessus, je ne savais pas que je ressentirais un tel effet à la découverte d’une école pareille.
    Elle coûte autour de 15 000e (pour 5 ans), et si j’accepte d’y entrer je devrais opter pour un prêt à la banque, à rembourser en 10 ans.
    Or ayant constamment cette impression de devoir faire des compromis (si je m’engage dans une voie et pas dans l’autre), pour le moment je ne me suis lancée que dans un seul travail de 10h/semaine et ne peux pas être autonome : mon père m’aide toujours partiellement pour mes charges personnelles.
    J’ai beau retourner la situation dans tous les sens dans ma tête depuis une semaine, impossible de savoir quoi faire.
    Solliciter un prêt et m’engager pour 10 ans alors que je n’ai pas encore réussi à me lancer dans une activité qui me rapporte plus de 1000e par mois, tout ça dans l’espoir que ça me « réveille » un bon coup et que je n’aie plus le choix ?
    Ou tant pis pour cette école (dont les inscriptions se cloront d’ici quelques jours et ce jusque 2022), mais au moins j’en aurais appris plus sur moi ?
    Qu’en penses-tu, de ton prisme à toi ? M’engager pour ne plus avoir le choix et être obligée de Faire, ou bien chercher une stabilité et me permettre cette démarche qu’une fois celle-ci trouvée ?

    Mon entourage me dit déjà que ‘oulla, tu t’éparpilles ! Et la musique alors ? Tu ne te focaliseras plus dessus ?’, comme si elle allait être supprimée. Et ces « cascadeur ? je te vois mal là-dedans ! » insupportables… je ne sais pas dans quelle mesure il faut écouter ce que nous disent les gens qu’on connait, ceux qu’on ne connait pas, nos parents, nos partenaires… Comment doser avec sagesse ? J’ai trop souvent tendance à foncer… les messages qu’envoie mon coeur sont cryptés par les ondes et intentions que je reçois des autres, qui ont pourtant plus d’expérience et que je pense qu’il faut parfois écouter aussi…

    Je suis dans un joli flou, voilà.
    Je jette un peu ce pavé à la mer et m’en excuse déjà Nastasya.
    Je serais ravie d’avoir ton avis de recul sur la situation, si quelque chose te vient naturellement au coeur à la lecture de mes mots.

    Belle aventure dans ta vie à toi, entourée d’autant plus de lumière

    A

    • Coucou Anastasia ! Rah je m’en veux parce que je lis ton commentaire (sublime) que maintenant et je sais déjà que j’arrive beaucoup trop tard pour la date de décision de l’école de cascades :O Qu’as-tu choisi finalement ? T’es tu lancée ? JE t’avoue que j’aurais difficilement pu te dire quoi faire, dans le sens où ton intuition n’appartient qu’à toi. Une chose par contre, je sais que l’entourage a tendance a vouloir le mieux pour nous, nous conseiller, nous diriger sous couvert de plus d’expérience et de recul (ce qui n’est pas tjrs faux). Sauf que… on n’apprend jamais de la vie à moins d’expérimenter soi-même ses propres réussites et échec. Sans compter que les parents, tout bienveillants qu’ils soient, seront toujours pollués par l’envie de voir notre sécurité et confort, parfois même avant notre bonheur (et ce n’est pas de leur faute) :) AUtre point : rien n’est immuable. On a le droit de prendre une décision et de changer d’avis, rien n’est figé dans le marbre. Dans le cadre d’une école comme celle que tu vises, as-tu moyen de t’inscrire et voir après la première année si tu poursuis ? Il n’y a rien de mal à changer d’avis (après, c’est une question de conditions et de contrats à étudier).

      Comme tu peux le voir, je ne pourrais malheureusement pas prendre de décision pour toi, c’est délicat. Par contre, je peux seulement te dire, même si c’est bateau de dire ça : on ne vit qu’une fois, on a le droit de tester des choses et de commettre des erreurs, et on a surtout le droit de tester et de s’épanouir, même si cela ne va pas dans le sens de la majorité. Ta petite flamme au fond des yeux est ta seule boussole ;)

  17. Très bel article Nastasya, on s’y retrouve vraiment et je crois que beaucoup de personnes doivent ressentir la même chose :)
    Continue à foncer sans savoir ou tu vas! :)

  18. Merci pour cet excellent article ! Je suis en plein là-dedans. Je viens d’acheter un livre sur l’ikigaï, un concept japonais à la mode et que je trouve tellement fondamental. Ça recoupe tout ce que vous exposez très bien ici. Merci beaucoup. Je vais entreprendre un voyage seule pendant quelques semaines cet été avec comme intention de prendre du recul (je n’ai de toute façon pas de travail en ce moment), d’explorer, de me faire plaisir et de me re-connecter à moi-même. Belle semaine à vous. Roxane

  19. Super article !
    Je crois qu’il était fait pour que je le lise.
    D’abord hello :) Moi, c’est Maélys, 21 ans et à la recherche de sa voie…

    Si l’on me catégorisait dans un domaine qui fait danser mon esprit de curiosité avec une soif d’apprentissage, d’analyse et de création je serai un Baccalauréat Littéraire.
    Obtenu en 2018 en Ile-de-France, j’aime les livres, les langues étrangères, la philo, l’art … Et déjà là je ne rentrait pas assez dans la case : « Ah ouais ? T’es en L mais tu ressembles à une ES, tu t »habilles normalement et tu es sociable. Et tu aimes les sciences ?! Vraiment ? »
    Cependant, lassée des éternelles théories hypothétiques sur le comportement d’Emma Bovary, j’ai continué vers un DUT GACO. Un DUT QUOI ?! (on me la fait tout le temps celle là..) GACO pour Gestion administrative et commerciale des organisations. Loin des théories de Freud et des questions du multiculturalisme aux Etats-Unis n’est-ce pas ?
    Mais à 18 ans on vous demande ce que vous voulez faire pour « gagner votre vie ». La question de la rentrée d’argent se fait sentir. Papa, Maman ne seront pas toujours là et leur porte feuille encore moins. Et puis c’était pour moi un merveilleux moyen de comprendre le fonctionnement de notre société. Le droit, le management, la compta, le marketing etc…
    Je savais que je ne voulais pas aller à la fac. C’était le parfait compromis : ressortir avec un bac+2, des compétences professionnelles concrètes,… Alors direction la Nouvelle-Aquitaine, mon propre appartement, 2 ans sur ma propre voie.
    Je me suis découverte des qualités et des compétences qu’on dit interpersonnelles : l’adaptabilité, l’autonomie, l’ouverture d’esprit. Et surtout la possibilité de me rendre compte que la culture générale et tout ce que certains considère comme des idées et enseignements de rêveurs, romantiques, de baba cool sont en fait d’excellents atouts.
    J’ai toujours voulu travailler à l’étranger alors j’ai complété mon DUT par une L3 de Management des affaires et du commerce international. Grossière erreur… Je me suis retrouvée à la fac en région PACA à faire des graphiques pour représenter un concept aussi simple que la loi de l’offre et de la demande en import export. Pas besoin de faire 30 000 équations à inconnues et des graphiques à rallonge pour comprendre qu’un pays qui surproduit a intérêt à vendre à un pays dont la demande explose.
    Bref, la réalité me rattrape. Être en L c’était être marginal et je voulais désespérément me fondre dans la masse de ce système économique et en comprendre les codes. Maintenant que j’en ai vu les rouages je sais à quel point je refuse de me laisser happer par le salariat.
    Métro-boulot-dodo ? Très peu pour moi. La robotisation de la pensée ? Nope. Passer mes journées à gossiper sur les dernières chaussures de Gisèle ? Le nouveau régime de Justine ? pour me divertir d’un lamentable quotidien ? Nein.
    Le moral ne me suivait plus mais je n’écoutais pas alors mon corps s’est mis à me hurler d’arrêter cette mascarade. Et lorsqu’on arrive à un point où le psychique fait transmettre le message au physique on sait que l’on s’enfonce.
    Je suis quand même aller au bout de ma licence que j’ai obtenue le mois dernier après 2 mois à tirer la langue dans un stage où les collègues se divertissent sur le dos de Gisèle et Justine tout en leur souriant en face. Pas très différent des années lycée tout ça …
    Me voilà aujourd’hui, loin de Marseille, revenue dans le sud-ouest dans le cocon du jardin familiale. Le soleil se couche, les angoisses s’apaisent.
    J’ai décidé de prendre une année sabbatique pour réfléchir à ce je que veux réellement faire. Pour recharger les batteries. Pour me retrouver : jeune fille enthousiaste,curieuse, souriante et assoiffée de joie, de connaissances, de découverte, de vie. (Où es-tu passée ? Sûrement cachée sous la couette, devenue incapable de sociabiliser. Occupée à scroller sur les réseaux sociaux, spectatrice de la vie des autres).

    Cela ne fait q’un mois que cette année sabbatique à commencer et pourtant je bouillonne déjà haha. Je sais que c’était le bon choix car je ne me voyais absolument pas m’enfermer dans une autre formation par défaut. Juste pour faire quelque chose et plaire au dictat du bac-licence-master-travail.
    J’ai toujours eu un parcours « atypique » et je crois que c’est ce qui définit ma personnalité. Ni vraiment littéraire, ni vraiment, scientifique, ni économique. Ni vraiment citadine, ni campagnarde..
    Je me rends compte je ne veux pas me contenter d’une seule case, d’un métier. Chaque personnalité multiplie les facettes alors pourquoi se forcer en n’en faire briller qu’une tout en laissant les autres s’encrasser ?
    Prof, Ecrivain, Journaliste, Entrepreneuse, Consultante, Manager, Coordinatrice de projets .. I want it all and even more !
    J’ai trouvée un CDD pour juillet-août et vais commencer les cours de conduite dans un mois (il serait temps de l’avoir ce foutu papier rose !). Je ne sais pas où je vais mais j’y vais et le sourire aux lèvres.
    Une chose que j’ai appris au cours de ces 3 années d’études post bac c’est que je n’arrive pas à me faire d’idée sur une situation tant que je ne l’ai pas testée. Mémoire visuelle et kinesthésique oblige, j’ai toujours mieux intégrer les choses après les avoir essayées.

    Mais comment faire quand l’on veut porter autant de casquettes ? Parce que les besoins primaires sont tout de même présents.
    Je ne compte pas rester dans la douillette maison de Papa Maman, dans leur village de 1000 habitants. Ca fait du bien certes mais je tiens à mon indépendance et à vite reprendre le rythme. Je vous tout tester mais par où commencer ?
    Professionnellement comme personnellement :
    – enfin s’essayer à la danse, le chant, la musique, peut-être même le théatre ?
    – créer un site internet, un blog ?
    – écrire des stand-up et raconter mes galères ?
    – aller vivre en Angleterre pour acquérir « a proper British accent » ?
    – profiter du système scolaire Français plus accessible et obtenir un master pour être mieux prise au sérieux à l’étranger ? Mais dans quel domaine, il y en a tellement qui m’intéresse. Car bien qu’ils peuvent se regrouper en termes d’activités professionnelles. Au niveau des études ça va être dur de compiler un master de journalisme, un d’enseignement et un de management sans y passer des années.
    – enfin faire ce voyage en Mongolie pour dormir dans les steppes et boire du lait de yak loin de toute technologie et vie occidentale ?
    – faire un tour d’Europe en train ?
    – rester à me consumer dans ce fameux village et travailler en tant que secrétaire pour mettre de côté à tout prix

    Et tout cela sans le sous ? Des choix s’imposent, et je ne sais par où commencer …

    Bref merci pour cet article qui me conforte dans mon envie de changer de cap mais maintenant comment transformer mes intentions en action ?

    Merci pour tes conseils, et félicitation pour ce site bien sympa :)

    Maélys.

  20. Sorry pour la longueur du commentaire haha je me suis laissée emporter.
    Et désolée aussi des quelques fautes de frappe/d’orthographe/d’inattention….
    Correction j’ai obtenu mon bac en 2016.

  21. Formidable article ! Je suis d’accord sur tout les points que tu as proposé ! Ayant été moi même totalement perdu après avoir réalisé mon rêve de voyager dans toute la Californie tout en y vivant et travaillant durant 3 mois, en rentrant IMMENSE déprime. Crise existentielle. Et elle est toujours la. Et avec le temps je me suis rendu compte ( et encore 1 an après j’ai toujours du mal ) que rien n’arrive par hasard et que la vie est là pour nous faire prendre conscience de choses, de manière à ce qu’on « passe » le seuil, le « niveau supérieur  » comme si c’était un jeu. En l’occurrence, je crois que c’était mon besoin très prononcé du contrôle de ma vie qui m’a porté défaut. J’avais jusque là su à peu près quoi faire de ma vie, l’avais créer, et réussi. Et quand tu te retrouves nu face à la vie, ben t’as pas le choix, tu dois accepter de « lâcher prise » ( grande expression qui m’a fait mal sur le moment mais qui m’est vitale aujourd’hui ). Ça rejoint la patiente que tu cites. Je crois qu’il arrive un moment, ou si tu ne sais plus quoi faire de ta vie tu as 2 options : soit tu restes en dépression, soit tu choisis d’apprendre à être heureux inconditionnellement sur le moment et lâcher prise. Quand tu passes un très long moment à déprimer car tu ne sais plus quoi faire de ta vie, que tu essaies tout pour combler cette déprime tu te rends compte que ça ne mène à rien, et que la seule chose qui reste c’est : lâcher prise, accepter ta situation, apprendre à te focus sur le présent, apprendre à être heureux maintenant en étant perdu, sinon c’est la descente aux enfers. C’est la que je rejoins le fait que la vie nous envoi des signes et que rien n’arrive par hasard. Je me suis rendu compte grâce à tout cela, que j’avais passé ma vie entière ( j’ai 24 ans) à vivre à travers des projections futures et des projets, des voyages et que je ne vivais jamais le moment présent. Meme les voyages qui étaient à la base mon exutoire ne me donnaient plus de plaisir. Boom gros coup dur. Et j’ai en fait compris que le problème c’était moi. Je n’avais jamais vécu le moment présent, et avait toujours tout voulu contrôler, puis m’était toujours projeter dans un futur illusoire. Ça fait depuis peu que je me suis mis à chaque jour faire du sport, chaque jour je médite, chaque jour je fais des affirmations positives, et que j’ai appris à lâcher prise VRAIMENT en ne me concentrant plus sur le futur mais le présent. Ma vie a doucement commencé à changer. Je me sens plus épanoui alors que je suis perdu : bizarre . Je commence à retrouver des rires et de l’amour , des liens que je m’étais rendu compte avoir perdu avec ma famille, des  » passions  » se dessinent naturellement et ne sont plus  » forcées  » par un désir de contrôle, je m’émerveille plus facilement de choses simples, je positive plus facilement, je suis plus optimiste, j’ai de moins en moins cette impression de passer à côté de ma vie ( je m’étais persuadé que je commencerais à réellement vivre ma vie quand j’aurais trouve ma voie ) etc etc… après attention mon expérience est unique, je la partage juste si cela peut aiguiller cette personne qui me liront. Mais en mon cas, le problème était moi, ce faux moi qui cherchait sans cesse à résister à tout événement qu’il ne pouvait contrôler, ce faux moi qui cherchait à tout contrôler, ce faux moi qui n’était pas conscient. Et ma vie a commencé a changer le jour où j’ai PRIS CONSCIENCE ( car je l »avais compris depuis longtemps mais il y a une différence immense entre comprendre et prendre conscience ) que mon bonheur ne dépendait pas de mes accomplissements personnels ou des événements de ma vie, mais qu’il était inconditionnel et la en chaque moment, dans le présent. Et qu’il ne fallait plus jamais que j’attende après quelque chose pour être heureux car sinon jattendrais toute ma vie …. Et assez paradoxalement c’est la que ma vie s’est mise à se  » débloquer  » et que les réponses que je cherchais se sont mises à éclore. Donc si je dois résumer par des mots ma délivrance : lâcher prise / confiance / temps / acceptation.

    Merci de m’avoir lu
    Btw mon insta : ludo_fruit ( je n’ai plus qu’une photo j’ai tout supprimé lors de cette  » dépression  » car je voulais me recentrer sur moi et non pas sur mon apparence ).

    Love To y’all ♡♡♡

  22. Ah oui et nouveau moi, 3 livres qui m’ont IMMENSÉMENT AIDÉ à lâcher prise :

    – lâcher prise : Guy Finley. Littéralement le 1er livre qui m’a débloqué, l’auteur illustre le lâcher prise par des  » petites histoires « , je vous en cite une brièvement ( de mémoire ) :
    « […] la petite fille arrive à l’école et la maîtresse demande aux élèves ce qu’ils veulent faire plus tard dans leurs vies. Nicolas répond astronaute, Marion médecin, Lucas pompier, mais Mélodie n’est a aucune idée. Elle le dit à la maîtresse lorsqu’elle l’interroge et tout le monde se moque d’elle, car elle ne sait pas.
    Mélodie rentre chez elle après l’école, et quand son père, scénariste et directeur artistique rentre à la maison, il la trouve affalée sur le canapé toute triste, il lui demande ce qui ne vas pas. Elle lui explique toute l’histoire.

    Le père comprenant de suite la situation de sa fille et sachant exactement comment l’aider à changer son point de vue, lui dit  » viens ma chérie, je vais te montrer quelque chose ». Il l’emmène dans une de ses salles amménagée réservée à des tournages de film à son travail. Il la pose sur le siège réhaussé coulissant du cameraman et lui demande de regarder dans l’objectif de la caméra. La pièce était à ce moment la plongée dans le noir. La petite regarde dans l’objectif et le père allume la lumière. Dans l’objectif se trouve un affreux monstre qui effraie instantanément Mélodie. Le père la rassure et lui dit  » fais moi confiance chérie continue de regarder, je suis la « .
    Elle écoute son père et continue de regarder, malgré le fait qu’elle soit horrifiée. Son père se mets alors à reculer le siège coulissant et à dézoomer l’objectif de la caméra. Alors la scène se mets à s’agrandir à regard l’oeil de la caméra, et l’arrière du décor apparaît. La fille n’a plus du tout peur. Le monstre ne représente qu’1/10 de la scène entière et la fille, sans trouver les mots, comprend ce que son père veut lui faire comprendre. Il lui explique alors  » ma chérie, dans la lutte avec le faux moi, nous ne remportons pas la victoire en le fuyant ou en luttant corps à corps avec lui, mais en prenant du recul. La quête désespérée du bonheur est le prolongement du malheur. Le désir de confiance est le prolongement du doute. L’espoir d’un avenir meilleur est le prolongement d’un passé pâle et vacillant. Parfois des choses désagréables se produisent et nous font peur, exactement comme lorsque, en regardant par l’objectif tu ne voyais que le monstre. Dans ces moments La, nous ne pensons qu’à ce que nous venons de voir, et nous cherchons le moyen de nous enfuir ou de nous mettre à l’abris de cette menace. Toi, tu ne voulais pas regarder encore l’oeil de la caméra car tu ne voulais pas revoir le monstre. L’ennui avec une telle décision, c’est que, même si tu ne regardes pas le monstre en face, tu revis sans cesse la peur qu’il a provoqué. La peur s’est installée en Toi, et tu en emportes pour toujours le souvenir. En outre, il est fort probable que ce souvenir soit désagréable, ce point indélébile en Toi te dira où aller et quoi faire, puisque sans t’en rendre compte tu cherches à le fuir.
    Quand je suis rentré tu essayait de chasser les événements de ton esprit. Plus tu le faisais, plus tu étais bouleversé. Plus on s’efforce de chasser quelque chose de désagréable, plus cela se grave en nous. Essaies de comprendre. Voilà pourquoi je t’ai demandé de regarder le monstre pendant que je faisais reculer la caméra. Plus ton champ de vision s’élargissait, moins ce que tu voyais était terrifiant. Enfin, quand nous avons été complètement au fond du studio, tu as su qu’il n’y avait aucune raison d’avoir peur, parce que tu pouvais embrasser l’ensemble du décor. C’est ce que tu dois faire en tout, avec chaque circonstance et chaque pensée qui traverse ta vie. Dans la peur ou l’anxiété souvient toi de ceci; la souffrance morale ou émotionnelle n’a pas de prise sur toi que tant et aussi longtemps que tu ne vois qu’une partie du problème. Modifie ton point de vue, prends du recul. Plus ton champ de vision intérieure s’élargira, moins ce que tu vois te boulversera.
    La petite regarde son papa et l »interrompt
    – » mais ce n’est pas important de savoir ce que je vais devenir quand je serais grand ?  »
    -Le père :  » écoute bien. Plus tu -pouvais voir de choses par l’objectif de la caméra, moins tu avais peur, n’est ce pas ?  »
    – » oui  »
    –  » c’est la même chose en ce qui concerne ton avenir. La vie est remplie de possibilités que tu découvriras peu à peu. La vie s’offre à toi, et quand elle le fera, tu sauras ce que tu veux faire et qui tu veux être. Il n’y a aucune raison de s’inquiéter. Quand tu as peur, fais ce que tu as fait avec le monstre : prend du recul. Fais en sorte que ton champ de vision selargisse jusqu’à que tu puisses embrasser l’ensemble du problème. Tu comprendras aussitôt que tu n’avais aucune raison d’avoir peur. Te souviendra tu de cela ?
    –  » jessaierai.  »
    –  » c’est tout ce qui compte « .

    VOILA cette histoire a changé ma vie.

    2eme livre qui m’a aidé :

    – Tao Te King de Lao Tseu. La bible du lâcher prise par excellence. C’est un livre écrit par lao tseu, contemporain plus âgé que confucius ( ~ 551 av JC ). Attention il faut savoir prendre seulement ce qui nous plait dans ce livre car c’est le lâcher prise à l’extrême. Ce livre représente le mouvement de pensée du  » Taoïsme  » qui est une philosophie chinoise et qui rejoint sur certains points le bouddhisme. Il y a le Taoïsme, le Confucianisme, le Bouddhisme, de tête en Asie qui sont les plus connus.
    Bref, exemple d’une des lignes de ce livre :

     » as tu la patience d’attendre jusqu’à que la boue se déposer et que l’eau soit claire?
    Peux tu rester immobile jusqu’à que l’action juste survienne d’elle même ?

    Le maître ne recherche pas accomplissement.
    Ne recherchant rien, n’attendent rien, il est présent et peut accueillir toute choses.  »

    VOILA voilà.

    Et le 3eme livre qui m’a inspiré, est en anglais :  » The power of your supermind  » de Vernon Howard qui était le mentor / maître de justement Guy Finley qui a écris  » lâcher prise « . Basiquement il indique qu’on a une « intelligence supérieure » que je résumerais par l’intuition. Qu’il faut qu’on apprenne à agir avec notre intuition puis à résonner après cela avec la raison / logique ( comme notre cher einstein a pu nous le dire ). Qu’il faut donc lâcher prise et faire confiance à cette intelligence supérieur qui est le « supermind ».

    VOILA voilà, cadeau, bonne journée à tous!!! ♡♡♡

  23. Bonsoir Nastasya,

    J’écris ce commentaire (ce qui n’est pas trop mon truc habituellement, ne voulant pas trop étaler « mon talent grammaticale et d’orthographe »), pour te dire que ton article est vraiment (vraiment) superbe, réconfortant et très inspirant.

    Juste avant de le lire, j’étais dans ma chambre entrain de pleurer à chaudes larmes. Ayant passé une journée de travail qui m’a un peu épuisé mentalement (ce qui m’arrive assez fréquemment en ce moment ) et plein d’autres petits trucs. J’étais en train de me torturer le cerveau, en me demandant en quoi j’étais utile et ce que je pouvais bien faire de ma vie..

    Sur un coup de tête j’ai tapé sur Internet : «  que fait-t-on quand on n’a aucune idée de ce que l’on peut faire de sa vie »
    J’ai cliqué sur le premier site qui est tombé
    et me voici.

    Enfin bref, tout ce petit étalage pour dire que mes larmes ont arrêté de couler au fur et à mesure que je lisais ce que tu avais écrit. Je vais donc t’adresser un énorme merci, d’avoir réchauffer ce petit cœur triste avec tes mots.

    Cela a commencé à me donner le courage de sortir de cette petite bulle d’inconfort.

    Alors passe de superbes fêtes, une bonne fin d’année et une très bonne soirée encore merci. ✨

    • Coucou Milena,
      waouh ton message me fait tellement plaisir ! Je ne peux que comprendre ces moments de profond désespoir où l’on commence à identifier que ce qui est derrière ne nous va plu, mais que ce qui est devant ressemble à un profond néant plein d’angoisse. C’est bateau, mais de petits changements pour commencer, s’écouter et se donner du temps font souvent toute la différence. Puis l’énergie et les idées arrivent, et ainsi de suite ! Tu sembles déjà être consciente et volontaire à changer, c’est le pas le plus difficile, bravo à toi ! Et je te souhaite de continuer à poursuivre ce qui t’appelle, quoi que ce soit ! Merci d’avoir pris le temps d’écrire ces quelques mots, ça fait BEAUCOUP de bien !
      Bises

  24. Je viens de découvrir ton blog, haha décembre 2019 il n’est jamais trop tard! Je n’aurais pas pu expliquer mieux tout ce que tu as dit. C’est exactement les conclusions que j’ai tirées de cette année après beaucoup de remise en questions, je suis entièrement d’accord avec tout ce que tu dis, merci de le partager avec nous! J’ai hâte de te lire plus!

  25. Bonjour,

    Je viens de découvrir ton blog et c’est exactement ce que je recherchais pour être honnête avec toi . J’ai eu une année 2019 très très compliquée, j’ai 41 ans et j’ai décidé de changer de vie il y a 1 an …. Je me suis séparé de ma femme après 20 ans de vie commune, on a gardé d’excellent contact elle et moi mais au fil des années les difficultés et les épreuves (nous avons échoué à avoir un enfant) nous ont lentement usées et on a préféré se séparer avant que la rancoeur ne prenne le pas et détruise une magnifique histoire. Donc déjà psychologiquement ça a été une sacré épreuve a affronter pour moi … j’ai rencontré quelqu’un qui avait elle aussi ses problèmes et notre début d’histoire a été un sacré manège à sensation … avec des hauts très hauts et des bas très très bas (plusieurs séparations etc …) mais bon on a survécu et maintenant je vais emménager avec elle et j’en suis heureux car c’est une fille faite pour moi.

    Viens maintenant l’autre problématique qui est la dimension professionnelle, ça fait 11 ans que je bosse au même endroit et je pense m’être rendu indispensable sincèrement mais je n’ai pas la reconnaissance que je mérite (financière comme le reste d’ailleurs ) mais d’un autre coté, je suis fatigué de cette année qui vient de passer et je sais pas si j’aurais la force tout de suite de m’attaquer à changer de vie professionnellement parlant… pourtant je ne m’épanouit plus du tout dans mon travail …. je viens sans aucune motivation depuis trop longtemps maintenant et je veux faire qq chose qui me plait mais je sais pas encore quoi … alors je cherche et en me baladant sur le net je suis tombé ici .

    Et ton article m’a rassuré car j’ai souvent l’impression qu’à 41 ans je n’ai plus le temps, plus le temps de repartir à zéro, plus le temps de perdre du temps …. je suis comme toi la patience n’est pas une de mes qualités ^^ mais j’ai compris qu’il fallait être patient pour trouver sa voie …. alors je vais chercher et essayer de trouver ce qui me fera me lever le matin avec l’envie d’affronter la journée . Mais j’avoue commencer un peu à fatiguer de devoir me battre pour tout ….

    Dans tous les cas je te remercie pour ce blog et notamment pour cet article que j’ai trouvé inspirant.

    Cordialement

    Yann

    • Hello Yann ! Waouh, merci d’avoir pris le temps de partager ton histoire ici, parcours très touchant en effet… et plein de rebondissements. Étant en plein apprentissage de la patience et du fait d’aussi parfois se laisser un peu de temps avant de faire de gros saut, je suis tentée de te dire de ne pas te presser outre mesure concernant la partie pro (sauf si c’est intenable bien entendu). Tu as eu l’air de traverser énormément de changements en peu de temps, écoute toi et vois si tu te sens d’attaque pour la suite ou si quelques semaines / mois de repos pour appréhender la transition valent le coup :) Aucun doute que tu finiras par avoir tes réponses, le temps, l’intuition et… parfois même l’ennui, sont les meilleures sources pour retrouver des idées et l’envie à l’avenir (je suis en plein dedans alors je vois bien haha). Merci encore et très belle continuation à toi !

  26. Bonsoir Nastasya ! Je vois que ton article date un peu, mais il m’a tellement inspiré que je me suis senti obligé de parler de ma situation.

    L’année dernière j’ai eu 20 ans, et j’ai obtenu mon BTS en conception mécanique, domaine qui ne m’a jamais attiré mais qui était la continuité d’étude logique après mon bac. C’est vrai qu’à ce moment-là, j’aurais très bien pu m’orienter vers quelque chose d’autre, mais je ne savais pas quel métier je voulais faire plus tard.

    Pendant ces deux années, je me suis donc senti « piéger », dans l’attente de finir ce BTS qui ne plaisait pas.
    C’était long mais l’attente en a valu la peine ! Ces 6 derniers mois, je me suis retrouvé à faire plusieurs petits jobs, tel qu’animateur périscolaire, équipier en restauration, etc
    Certes mon salaire était très moyen, mais… je ne me suis jamais senti aussi libre et heureux depuis des années ! Finir mon BTS et enfin dire adieu au lycée fut comme une délivrance !
    Et depuis, je me suis aussi décidé à me lancer dans plusieurs lobbys comme la guitare, le sport en salle, le dessin,…
    Mon état d’esprit d’aujourd’hui est complètement différent de celui d’il y a 1 an, je trouve ça incroyable !

    Sauf qu’il reste une ombre au tableau : je ne sais toujours pas quoi faire plus tard. Je m’étais fais à l’idée qu’il fallait que je sois patient, et qu’en essayant de nouveaux jobs et en testant de nouvelles activités je finirai par trouver ma voie.
    Sauf que mon père voyait d’un mauvais œil le fait que je perde mon temps avec des jobs qui me rapportaient pas grand chose. Il m’a donc incité à suivre une formation de 6 mois dans la mécanique navale. Lui-même est mécanicien naval dans une grosse entreprise et touche un salaire correct, et il est convaincu que je dois suivre la même voie que lui si je veux réussir plus tard. Je me suis donc inscrit à contrecœur à cette formation, car au fond il un peu raison : tôt ou tard il faudra bien que je trouve un métier qui paye mieux si je veux devenir indépendant dans la vie.

    J’ai donc quitté mon petit job que j’adorais (surtout pour son ambiance, je me suis fais de supers amis là-bas) pour commencer ma nouvelle formation.

    J’ai débuté il y a une semaine de ça, et dès le premier jour j’ai paniqué comme un dingue… je me sentais pas du tout, mais alors pas du tout à ma place. J’avais l’impression d’être revenu à mon BTS, mais en pire. Un prof beauf qui peut nous planter 30 minutes en plein milieu du cours pour aller se servir un café, une classe sympa mais qui parle que travail, des cours qui m’intéressent pas…
    Je suis rentré chez moi le soir et j’ai dis tout ce que j’avais à dire à mon père, que j’en avais plus que marre qu’on me dise quoi faire et que l’on m’oriente vers un métier où je n’arrive pas du tout à me projeter. Lui est resté calme et m’a juste posé cette fameuse question à laquelle je n’ai toujours aucune réponse : « D’accord, tu ne veux pas faire ce métier, je peux comprendre. Mais alors, tu veux faire quoi d’autre ? »
    Et là bam, KO dès le premier round.

    J’ai osé rêver ces derniers mois. Me dire que je n’étais pas forcément destiné au métier dans lequel les autres voulaient que je sois caser. Mais voilà, je me retrouve bloqué 6 mois dans cette formation.

    J’ai finis par accepter d’y rester. Mais j’ai l’impression d’avoir trahi ma petite voix intérieure, et de ne pas avoir eu le courage d’affronter mon père et de lui dire qu’il me faut juste un peu plus de temps pour me trouver, chose qu’il ne comprendrai pas. Ou peut-être que je suis juste trop naïf, qu’il faut juste que j’accepte ce métier sans rien dire.
    J’en sais rien.
    Je me sens déjà nostalgique des 6 derniers mois « libres » que je viens de passer.

    Mais bon bizarrement je me sens optimiste, surtout après avoir lu ton article. Je sens que voyager semble être la bonne solution, j’ai vraiment besoin de m’évader et de découvrir le monde.

    Je n’ai pas voulu écrire tout ceci pour que tu trouve LA solution miracle à ma place, j’ai conscience que c’est à nous de tracer notre propre route, et que nos réponses ne se trouve pas forcément sur Internet, mais en nous-mêmes.
    Peut-être que tu ne verra même pas mon commentaire ^^
    Mais ça me fais juste du bien de partager ça quelque part !

    Encore merci pour ton formidable article, je te souhaite une bonne journée/soirée !

  27. Salut,
    C’est drôle quand on regarde ton article de base puis tous les témoignages qui suivent, j’ai l’impression qu’on a tous tapé les mêmes trucs dans notre moteur de recherche ! Les mêmes questionnement lors de phase de transition ou de changement (taf, relation, deuil, etc).
    Beaucoup de choses sont dites autour de la patience. Pareil, j’ai pas un tempérament très patient. J’ai compris un truc au fil des années (j’ai 32 ans), que le problème ce n’est pas tant l’impatience mais le regard qu’on y porte dessus, souvent comme si c’était un problème. Pour ma part, pour canaliser ces idées plutôt négatives, j’ai pris l’habitude de me dire que « si je n’ai pas la réponse aujourd’hui, ce n’est pas grave, je vais continuer à la chercher et c’est la meilleur façon de peut-être l’avoir demain…. ou après-demain ! ». Ainsi de suite ! La vertu de ce truc c’est que ça garantie d’être dans une logique optimiste, positive, surtout si on est un petit peu inquiet de nature.
    Pour moi cela a été un travail assez long d’avoir ce genre de pensées comme automatisme, pour d’autres c’est inné ou acquis très tôt, question de tempérament et de parcours. Ce qui est sûr, c’est que des contenus comme ton article (naïf dirons certains ou sans grande révélation) sont autant de petites doses d’énergie et de soutien qui font garder la volonté d’avancer avec enthousiasme.
    Merci à toi et à tous les commentaires.
    Bonne continuation et courage à tous ! :)

    Guillaume

    • Coucou Guillaume ! Whou, ton retour me fait tellement plaisir, merci ! Je crois qu’en effet, on réalise parfois qu’on est beaucoup à partager les mêmes questionnements, un peu intangibles, à peu à contre-courant. On se trouve souvent très seul et un peu bizarre. Alors qu’en partageant autour de soi, on se rend vite compte que… beaucoup de gens sont concernés par les mêmes angoisses haha ! Donc ça me fait plaisir, ton retour. Car comme tu dis, il n’y a malheureusement pas de remèdes miracles aux peurs et croyances, moments de flottements et doutes. Si ce n’est une bonne dose d’optimisme et de petits trucs pour attendre que le down passe et que le idées positives et la motivation reprennent le dessus. Mais je crois aux vertus de se savoir moins seul dans son cheminement. Donc si ça t’as touché et permis de provoquer ce petit moment de réassurance, je suis juste SUPRA contente haha ! ^^ Je te souhaite de trouver les réponses, ou de tout simplement continuer à prendre autant de plaisir que possible dans ton cheminement :D Cela reste le plus important. Merci encore d’avoir pris le temps de faire ce retour, moi aussi, ça me fait du bien héhé !

  28. Bonjour et merci pour cet article prodigieusement rédigé car on sent la passion qui transpire. J’aimerais juste savoir quel métier vous exercez du coup pour avoir réussit à conjuguer écriture, voyage, photographie et aider les autres.
    Encore bravo et tout le meilleur pour vous.
    Laura

  29. Bonjour Nastasya, je me suis reconnu dans certains aspects de ton article qui m’a un peu rassuré

    Pour ma part, j’ai eu un parcours d’orientation post bac très, très compliqué et long compliqué avec 5 ans de réorientations avec des périodes alternant entre déscolarisation/isolement et réintégrations dans des études qui au final ne me plaisaient pas. Ce parcours m’a longtemps enfermé dans un constat d’échec, de manque de confiance en soi et de colère. Malgré toute cette merde, je ne suis pas complètement perdu non plus étant donné que j’ai une passion d’enfance à savoir l’écriture : j’écris des histoires (nouvelles, scénarios) depuis que j’ai 6 ans et que je compte bien publier et peut-être même réaliser en films. C’est mon rêve d’enfance et n’ayant aucune autre idée de ce que je vais faire de ma vie à part auteur/écrivain, je m’accroche à ça.

    Après un bac L que j’ai eu à 19 ans pour soucis de santé pendant mes années lycée, j’ai fait une prépa L par défaut et sous les conseils de mes parents avant d’abandonner en seconde année de khâgne car ça ne m’a jamais plu et je ne supportais plus la pression. Après ça, une année de déscolarisation et donc d’isolement chez mes parents. Puis, je suis parti en France pour une école de cinéma dans le but de faire scénariste/réalisateur. Je n’ai malheureusement pas été pris en seconde année et donc forcé à me réorienter encore et à contrecoeur.

    Je me retrouve donc aujourd’hui pour la deuxième fois en 2020 à 24 ans (presque 25 ans l’année prochaine) dans un cursus de lettres modernes que je déteste et qui ne fait que me tuer la santé morale. Ce parcours imposé et cette énième réorientation forcée un impact très instable sur mon humeur, ma confiance en moi, ma motivation (sauts d’humeur, colère, moments de dépression, humeur sociale amère et aigrie). je suis actuellement en L3 de lettres et je ne pense pas que je pourrais continuer dans cet état toute l’année. Les études et l’orientation sont devenues à force un sujet tabou et très sensible dans ma famille.

    Tout le monde me dit de boucler au moins l’année histoire d’avoir bac+3 mais j’en ai plus qu’assez de devoir me forcer à faire quelque chose que je déteste (surtout après 5 ans de galères/réorientation) mais moi, je pense sérieusement à arrêter les études pour partir voyager (tout en continuant à écrire mes projets à côté), faire une mission d’humanitaire à l’étranger, je ne sais pas encore exactement quoi même si je cherche mais j’ai l’impression que les études ne sont pas pour moi et il n’y a cas voir les états dans lesquels ça me met. Je me sens donc actuellement piégé, prisonnier dans une vie et un cursus par défaut et qui me fait régresser psychologiquement. Ca ne me correspond pas.

    Mon seul et unique projet est et a toujours été de publier mes écrits (et en vivre si je peux) et de les adapter en films par la suite. J’espère vraiment pouvoir en vivre un jour même si je sais que c’est très difficile. Je n’ai aucune autre idée de ce que je vais faire de ma vie à part ça (d’études, de métier pour se nourrir en dehors de l’art et y penser ne me mène à rien à part tourner en rond).
    De plus, je veux avant tout faire un métier qui me plait même s’il est difficile d’en vivre et non un métier qui soit bien payé mais qui ne me plait absolument pas sinon je péterais très vite un plomb (et je n’en vois pas l’intérêt, je refuse de finir comme ça). C’est ma façon de voir les choses.

    En attendant d’essayer d’en vivre et de tenter ma chance avec des éditeurs, je ne sais pas quoi faire, le fait de réfléchir, prévoir des solutions, des plans ne me mènent à rien (sinon je n’en serais pas là après 5 ans post bac à errer dans des filières par défaut). J’aimerais pouvoir arrêter mon année tout de suite si je pouvais et partir voyager, sortir de cette prison.

    Tout ça pour dire que je n’en suis pas encore au stade de lâcher prise et j’ai du mal, je me mets trop de pression et la question des études, de l’orientation est devenu un sujet très sensible et tabou avec mon entourage et surtout ma famille. Ton article me donne espoir en tout cas et depuis plusieurs semaines, j’ai la sensation que voyager serait une bonne solution, j’ai besoin de m’évader, voir autre chose, changer d’air et voir dans plus clair dans tout ça. Ici, je n’y arrive pas, j’étouffe.

    Voilà, je n’écris pas tout ça pour que tu trouves la solution miracle à ma place, j’ai conscience que c’est à moi de la faire moi-même même si encore aujourd’hui j’ai du mal, je voulais juste partager mon expérience.

    Encore merci pour ton article et bonne journée.

  30. Bonjour Nastasya,
    je viens, comme beaucoup , de découvrir ton blog qui répond partiellement à mes questions…
    en effet j’ai 46 ans ( sa passe vite…)et cela fait 21 ans que je travaille dans une entreprise de métallurgie
    et je suis au bout du rouleau. après divers postes et comme beaucoup aucune considération de ma hiérarchie
    et pétage de plomb je souhaite tourner la page avec une rupture conventionnelle collective qu’a été mis en place mon entreprise.
    quoi faire??? après 2 bilan de compétence ( eh oui…) je ne sais toujours pas ce que j’aimerais faire.
    je sais ce que je ne veux plus faire ( usine , horaire décalé, travail en équipe…).
    j’ai fait un gros travail sur moi-même et comme tu dis il faut être patient et ça fait pas parti de mon vocabulaire…..LOL
    j’aime voyager, rencontrer des gens, ne jamais faire la même chose tous les jours…
    enfin c’est un plaisir de lire ton blog.

    • Hello Fabien, merci pour ton partage, qui résonnera chez beaucoup d’autres je pense :) Deux bilans de compétences, my my, c’est un super outil, mais qui reste encore un peu limité lorsqu’il s’agit de se poser les grosses questions de fond en amont j’ai l’impression… Le cheminement pour trouver sa voie peut durer toujours en soi. J’apprends au quotidien à me détacher du résultat, du culte de « la réponse ultime, ta mission ultime », je ne suis pas sûre que ce soit vrai pour tout le monde. Donc si tu arrives déjà à t’éclater en tentant des choses, en voyageant un peu, faisant de nouvelles rencontres, cela peut permettre de donner des idées, nourrir ta curiosité. Pourquoi pas t’aider à te lancer dans quelque chose, quitte à changer d’avis quelques mois ou années plus tard, qu’est-ce qu’on s’en fiche :) Bon cheminement à toi en tout cas et merci pour ton partage d’expérience !

  31. Bonjour Natashya,
    Je suis tombée sur ton blog en tapant : je ne sais plus quoi faire en travail sur google !
    Ça me fait drôle, j ai 34 ans et c est la première fois que je me sens aussi perdu dans le cheminement de ma vie. Mais c est d un côté très enrichissant de se poser enfin les bonnes questions ! Je suis mariée, on a pas d’enfant par choix. Un choix assumé. Mais ma voie profesionnelle m’a toujours été dictée, imposée. Je ne voulais pas travailler dans un bureau, j ai fini par travailer dans un bureau ! Ce qui a valu 14 ans plus tard une première démission. Mais la pression de la société, de la famille, ne m’ont pas permis de prendre le temps de me poser et de réfléchir à ce que je voulais faire… très vite j’ai retrouvé un boulot, parce que être sans boulot et en plus sans enfant..imagine la tête de l’entourage… resultat re dans un bureau… ça s est evidemment mal passé au bout d’un certain temps, et là on a signé ma rupture conventionnelle. Mon mari est ok pour que je prenne le temps de me trouver, pour que je me sentes heureuse mais j’avoue c est dur de se retrouver un peu fasse à sois même quand on jamais pris le temps de se poser ces questions toute simple sans se faire imposer les réponses par d’autres : qu’est ce que j’aime ? Qu’est ce qui me fait vibrer ? Qu’est ce que je désire vraiment faire ? Pour l instant, j’ai l’impression d’être au milieu d un grand océan agité sur mkn rafeau a essayé de me trouver, c’est angoissant mais d’une certaine façon c’est aussi apaisant parce que pour la premiere fois de ma vie je me sens enfin sur le bon chemin pour me trouver. J’espère que la pression du monde ne me fera pas de nouveau me perdre..

    • Hello Laura ! Merci pour ton message et ton retour, c’est une preuve de courage que de faire face à soi même et d’oser ralentir pour se poser les bonnes questions ! OH.QUE.OUI. Ce n’est pas du tout valorisé ou bien vu dans nos société du tout à fond et il faut gagner beaucoup d’argent tout le temps. Mais franchement, je pense qu’il n’y a pas meilleur point de départ pour essayer d’être plus heureux. Et ça, cela vaut TOUT ! Si tu as la chance d’être soutenue par ton conjoint en plus, my god, fonce ! C’est un long cheminement, je ne te mens pas, mais il est libérateur et tellement passionnant ! Donc bon voyage à la découverte de toi-même :))))))

  32. merci beaucoup pour votre travail. J’aurais aime partager mon expérience mais le coeur n’y ai pas à cet instant. 30 ans depuis peu c est peut être ca^^
    A bientôt

  33. Bonjour,

    Je suis une maman qui s’inquiète ( un peu )pour sa fille ; douée dans beaucoup de domaines, elle ne sait pas quoi faire.
    Vous lire m’a fait du bien, merci !
    J’ai mis moi-même du temps avant de savoir ce que je voulais faire ; aujourd’hui je suis épanouie dans mon travail et j’aime faire plein de choses différentes, en plus de mon métier.
    Bien à vous

  34. Bonjour Nastasya,

    Merci pour ton article. En effet, le chemin est souvent long avant de trouver sa voie. Je change constamment de travail, parce que je m’ennuie dans ce que je fais. J’ai cette envie d’apprendre de nouvelles choses, j’aime découvrir de nouveaux environnements, j’aime faire des activités différentes mais je n’arrive pas à savoir ce que je veux faire vraiment. Une chose est sûre, c’est que je ne souhaite pas rester dans un emploi qui est juste confortable.

    J’aime beaucoup le fait que tu oses prendre des risques dans ta vie pour te trouver.
    Après avoir lu ton article, ça m’a fait pensé à l’émission « j’irai dormir chez vous », avec ton envie de partager, voyager,…
    J’espère également trouver ma voie, et surtout d’oser franchir le pas.

    Merci beaucoup pour ton partage !

  35. Bonjour,

    Je découvre ton blog en 2021, à l’age de 28 ans. et j’aurais aimé le découvrir bien plus tot! J’ai toujours eu ce côté « bon élève », timide (encore un peu aujourd’hui), qui respecte les consignes, qui est toujours dans le cadre défini. J’ai fait une licence en Relations Internationales à l’Université, je l’ai détesté, car j’y consacrait tout mon temps, pas le temps de faire des activités à côté pour me découvrir (mon côté timide m’a aussi empêché d’en faire), mais je l’ai fini. Ensuite je voulais changé de voie, et je suis allé en psychologie. Un an avant l’obtention du diplome (en septembre 2020), j’ai décidé d’arrêter, car je me suis rendu compte que je faisais davantage cette formation pour en apprendre sur moi-même plutôt que de vouloir traiter les troubles mentaux (mais surtout parce que je me demandais sans cesse en cours « mais qu’est-ce que je fais ici? »)
    J’ai arrêté en plein covid, ce qui était incompréhensible pour mon entourage et mes camarades de l’Uni. Le covid ne m’a pas aidé, mais j’ai beaucoup lu sur le développement personnel, notamment des livres de Gounelle, de Jay Shetty (pour lequel je recommande vivement l’oeuvre « Think like a monk »), et je suis en plein dans le processus de travail sur soi. Je ne sais pas qu’elle est réellement ma voie, j’ai un peu cette pression sociale et parentale de travailler tout de suite, d’avoir ma situation personnelle et professionnelle, j’ai même trouvé un job dans le parascolaire, mais pas assez pour me permettre d’en vivre (ca me fait une expérience, mais mon intuition me dit que ce n’est pas là que je devrai continuer de toute façon. Malgré le covid, je fais des choses que j’aurais du faire il y a plusieurs années, à savoir des expériences comme du bénévolat (je rends visite à une dame agée une fois par semaine, j’ai même pu récemment visiter deux classes pour voir si le métier d’enseignant à l’école pourrait être ma voie, Je voulais effectuer un stage de 3 jours au sein de la police (peut être lié à ce respect du cadre et des règles), pour voir si c’était pour moi ou non (mais avec le covid, pour l’instant ce stage n’est pas possible).
    J’ai également essayé de découvrir d’autres métiers en regardant des vidéos sur youtube, des reportages, des témoignages, et tirer aussi des enseignements de mon entourage, et j’ai compris qu’exercer des métiers avec beaucoup de succès ne me rendraient pas heureux pour autant (je pense aux gens engagés en politique juste pour un statut social qui en impose, pareil pour tout ce qui touche aux banques, avocat), surtout si on a pas cette passion (d’où la raison de mon changement d’orientation après relations internationales).
    Etant petit, mes parents m’avaient inscrit au catéchisme, et ca a certainement influencé mon intérêt à vouloir faire le bien autour de moi. Les métiers du social et de la santé m’ont intrigué, mais j’ai aussi pu constater cet effet un peu pervers, qui est que les gens qui s’engagent dans ces métiers, le font avec de bonnes intentions (veiller au bien-être des autres, leur santé physique et/ou mentale). Mais sur le long terme, c’est leur propre santé physique et mentale qu’ils « mettent en jeu » au détriment des autres. De nombreuses études montrent également que ce sont ces métiers qui sont les plus stressants et usant sur le long terme (voir du sang, de la détresse toute la journée, est-on réellement heureux?), avec des horaires irréguliers, qui « empêchent » de faire autre chose que son métier finalement. Ca me fait beaucoup hésité et réflechir sur la police, puisqu’en majorité, c’est souvent un environnement « hostile », des cadavres, des vols, des horaires irréguliers…

    Puis accessoirement, ayant un père chauve, je commence à perdre mes cheveux (merci la génétique), certainement accélérée avec le doute constant que j’ai concernant mon avenir et le stress que ca engendre, ce qui me fait encore davantage douter de moi.
    Il s’avère que j’ai toujours eu ce côté un peu « philosophe » préférant les conversations profondes (d’où peut-être la raison de mon bénévolat avec les personnes âgées), apprendre constamment de nouvelles choses plutôt que les gossip, mais aussi ce côté sensible dans tous les sens du terme (d’où peut être pourquoi j’ai fait du piano et de l’orgue durant 10 ans).

    Etant petit, j’ai toujours voulu être footballeur professionnel, toujours eu du plaisir à pratiquer le foot et d’autres sports, (d’où peut-être ma tentative pour la police et son côté uniforme et action). Jusqu’à maintenant dans ma vie, je sais que c’est quelque chose que j’adore N’ayant pu concrétiser ce rêve, je n’ai jamais eu de plan B. N’ayant pas grandi avec des parents très aisés, qui n’ont pas fait une grande scolarité, ils ne m’ont jamais amené à me poser des questions sur mon avenir (je ne leur en veut pas, ils m’ont tellement apporté mis à part ca). Comme j’aime bien le foot, j’ai essayé de m’immiscer dans ce monde, en m’inscrivant comme bénévole pour l’Euro 2021 à Dublin, mais il s’est avéré que le covid a fait en sorte que Dublin soit l’une des deux villes (avec Bilbao) où les matchs n’auraient finalement pas lieu. Pour rattraper la chose et toujours faire mon expérience au sein d’un événement sportif, J’ai pu m’inscrire pour devenir bénévole pour les championnats du monde de gymnastique qui auront lieu dans ma ville, même si la gymnastique c’est pas forcément mon dada, je me dis que j’ai rien à perdre à faire cette nouvelle expérience.
    D’un autre côté, j’ai un peu ce côté « fan de foot » depuis l’âge de 11 ans, adepte du football anglais (pas non plus un hooligan), mais vraiment cette culture du foot, les émotions de supporter son club et de le voir gagner un trophée qu’il n’a jamais gagné. Cet intérêt pour le foot anglais, m’a même amené à plusieurs reprises à me déplacer en Angleterre pour voir les matchs dans les stades, qui au bout d’un moment devient quelque chose de répétitif et fatiguant (alors qu’on pourrait voir le match directement à la TV). Je ne saurai pas dire si c’est mon objectif de vie ou une passion très grande, mais c’est toujours là dans ma tête (notamment grâce à la chanson d’Orelsan « notes pour plus tard » ).

    Cette passion pour le foot anglais, m’a amené à m’intéresser de manière plus générale au cours du temps, à l’Angleterre (sa culture, sa musique, étant un grand fan du groupe Oasis, allant jusqu’à prendre l’accent anglais quelques fois pour m’exprimer en français, les séries TV comme les Tudors, les films comme Jimmy Grimble, Goal), mais aussi pour son côté « patrimoine historique (des paysages, des églises, des chateaux). Et cet intérêt pour l’Angleterre, les gens le ressentent quand on parle de foot par exemple, on me dit souvent que je devrai aller vivre là bas, ou au moins y faire un séjour. Je n’ai pas eu le courage jusqu’à présent ou la motivation, puis avec le Brexit et le covid, c’est pas le meilleur moment. Après je n’ai pas envie de rester chez moi et de rien glander, j’ai assez perdu de temps comme ca. D’un autre côté, J’ai la possibilité de m’inscrire de nouveau à la fac pour devenir enseignant à l’école primaire dès septembre, mais je ne saurai pas dire si c’est le moment idéal (car ca impliquerait de recommencer la fac, d’être sûr de mon choix avant de le faire).

    Je suis quelqu’un qui s’intéresse également à d’autres sujets (l’histoire, je m’intéresse davantage à la politique par rapport à ma jeunesse, tout ce qui touche à améliorer la culture générale, la musique, l’écologie notamment le nettoyage des océans, la légende du Monstre du Loch Ness…), J’ai ce côté un peu éclectique, qui fait que beaucoup de choses m’intéressent, et je me vois mal exercer un métier toute ma vie (dans le même cadre, par exemple dans une même usine, à toujours effectuer les mêmes gestes répétitifs).

    Après, j’ai conscience que je suis un indécis, qui peut-être ne fait que voir que le côté moins positif (horaires irréguliers, coût d’opportunité d’un choix), mais je travaille dessus et je conseille à toute personne qui veut évoluer dans la vie et mieux se connaître, de faire un maximum d’expériences dans la vie, et ceci, le plus tôt possible.
    Si tu me lis, sache que ton blog est vraiment super et qu’il fait du bien à beaucoup de personnes. Si tu veux réagir à mon pavé, n’hésite pas, ca me ferait plaisir d’avoir une vision davantage objective que la mienne.

  36. Merci, ton article déculpabilise d’être paumé tout en donnant un joli espoir d’arriver à son but.
    Simple, touchant et tellement inspirant : savoir être soi, s »écouter et faire confiance à ses intuitions.
    Actuellement dans une période de remise en question, tes mots vont m’aider à prendre du recul.

  37. Bonjour Nastasya,
    Comme beaucoup je suis tombée sur ton blog par hasard et j’espère aussi un jour trouver ma voie .
    J’ai 40 ans et je ne sais pas quoi faire. J’ai fait beaucoup de jobs différents, aucun ne m’intéressait réellement sauf le dernier où je me suis donnée corps et âme et malheureusement où cela a fini en gros burn out . Voilà 2 ans que je suis au chômage et je ne sais toujours pas quoi faire. J’ai essayé des formations où pour finir soit ça ne m’intéressait pas, soit je m’ennuyais ou soit la différence d’âge avec les autres élèves étaient trop grande et fonc me freinait dans tout. Je  » profite  » un peu de cette période covid pour essayer de me recentrer ce que j’ai plus ou moins réussi à faire. Je sais maintenant que je ne veux plus travailler comme larbin pour personne ,je veux être mon propre patron mais pour faire quoi ça… Dieu seul le sait j’ai envie de dire. Le problème c’est que beaucoup de choses m’intéresse mais je ne peux pas tout essayer, il me faudrait plus d’une vie pour cela ! Enfin, ce qui est rassurant c’est de voir que je ne suis pas seule

  38. Jeune étudiante de 23ans passionnée d’un million de choses de la vie, depuis plus de 5 ans ou même peut être plus je ne sais pas où je vais et j’en viens parfois même à douter de qui je suis quelles sont mes raisons d’être. Je me suis tellement retrouvé dans ton article merci beaucoup je me rend compte que je ne suis pas seule face à ça! Je suis tellement attirée par tant de choses les animaux l’art l’architecture le dessin les technologies mais me conditionner à une seule de ces choses me fait peur, et m’ennuie. J’aimerais pouvoir tout faire mais on me demande toujours de choisir. Tes mots m’ont beaucoup toucher et en quelques phrases vous m’avez aider a comprendre que comme je le ressens la vie ne doit pas se limiter à une seule chose. Je vais continuer à me découvrir et même si ça doit me prendre des années je trouverais forcément mon chemin! Merci encore et bonne continuation

  39. Bonjour Nastasya,

    Lire ton blog ainsi que tous les commentaires m’ont fait du bien.
    J’ai 21 ans et je suis perdu. Ayant fait un Bac Scientifique, je m’étais lancé dans une L1 en biologie qui s’est avéré être une grosse erreur. J’ai rapidement quitté la fac sans même rentabiliser cette année d’arrêt.
    J’ai repris l’année suivante dans un tout autre domaine dans un DUT Gea qui m’a plu, j’ai pu y découvrir une grande variété de matières et voir ce qui m’intéressait le plus.
    A la fin de ces deux années, seul l’économie me plaisait. Et je m’étais donc dit qu’une L3 d’économie serait le meilleur choix. Sauf que dès les premiers jours, j’ai ressenti ce que j’avais éprouvé lors de ma L1, je ne me sentais pas à ma place, les cours ne m’intéressaient pas et je ne me voyais pas travailler dans ce domaine. J’ai l’impression de perdre une deuxième année de ma vie et que j’effectue toujours les mêmes erreurs.
    Je suis donc aujourd’hui perdu comme je ne l’ai jamais été. Je ne trouve pas la réponse à cette question « qu’est ce que tu aimes ? », « qu’est-ce que tu aimerais faire plus tard ? ».
    Je reste silencieux à chaque fois que l’on me pose ou que je me pose ces questions.
    Continuer les études ? Travailler ? La pression des parents. Un second échec. Toutes ces pensées me hantent constamment.

    Ton blog et les différents récits des personnes qui ont raconté leur histoire me réconfortent.
    Merci à toi et à toutes les personnes qui ont commenté.
    J’ai foi en ce jour où tout rentrera dans l’ordre.

  40. Bonjour Nastasya,

    Je ne sais pas si tu vérifies toujours les commentaires sur ton blog, qui est super, soit dit en passant. J’aimerais moi aussi partager ma situation. J’ai 39 ans aujourd’hui et après une carrière professionnelle avec de multiples reconversions, je me retrouve à chercher, non pas ma voie, car je l’ai trouvé, mais comment réussir à vivre de ma passion.

    Depuis tout jeune, mon imagination n’a cessé de créer des histoires et des mondes dans lesquelles j’adore passer du temps. J’ai rapidement mis cette passion au service des autres, en écrivant des poèmes et des nouvelles que je racontais certaines fois à la classe, en fin de journée. Le temps est passé, j’ai fait mon petit bonhomme de chemin, ai obtenu des diplômes, tous différents les uns des autres. J’ai travaillé dans divers champs professionnels et dans plusieurs entreprises/structure sans jamais vraiment m’épanouir.

    Pourtant, je suis travailleur et j’ai toujours réussi à m’intégrer parfaitement dans les équipes. Mais j’avais toujours cette passion, cette petite voix qui me répétait que je n’étais pas fait pour ça. Et voilà qu’il y a un an maintenant, j’ai fait un petit Burn-Out. Rien de bien méchant, mais bien assez pour comprendre que si je continuais à ne pas m’écouter, je pourrais le regretter amèrement.

    J’ai pris une première décision, celle de commencer et finir mon premier vrai roman. La chose est difficile à faire, entre le travail et la vie conjugale, mais celui-ci avance doucement, mais sûrement. Néanmoins, conscient que pour vivre de mon écriture, il faudrait que j’écrive un best-seller, ce qui serait une grande surprise, il faut que trouve une activité qui pourrait me permettre de lier mes passions pour l’écriture, la photographie et l’art en général et avec laquelle je pourrais continuer à prendre soin de ma famille.

    Ce n’est pas simple, surtout dans une société ou très tôt, nous sommes formatés à être carriériste. Mais je n’abandonnerai pas et il faut qu’un jour, je puisse faire ce qu’il me plaît vraiment.

  41. Bonjour nastasya , j’ai lu l’ensemble de l’article j’avoue mettre reconnue à plusieurs partie de cette article et j’ai adorer le faite de pouvoir partager votre vécu en quelque sorte ,

    mais j’avoue que c’est compliqué il se trouve que j’ai 17 ans je suis aussi perdu dans ma voie , cette année j’ai arrêter l’école en fin de 1ère( car je n’aimais pas vraiment être en cours c’était même plutôt plutôt le moin fun dans ma jeunesse ) et je me suis déjà bien remis en question sur plusieurs point dans ma vie c’est sur en revanche on va dire qu’une question me reste dans la tête ou je n’arrive pas à trouver la réponse en quelques sortent

    Moi aussi j’aimerai voyager pour trouver ma voie etc.. mais comment faire si on na pas d’argent .. ce que je veut dire c’est que l’argent et comme une source d’obligations dans ce monde sa veut dire que si tu na pas d’argent tu ne peut rien faire mais j’aimerai quand même avoir un avis.

    • Hello Alex ! Difficile de répondre en quelques lignes ici, et je ne me permettrais pas de juger ton questionnement, car je ne connais pas ta situation perso. Tout ce que je peux te dire, c’est que perso, quand j’étais étudiante et donc que je ne gagnais pas d’argent, je suis tout de même partie à Londres un été entre deux années universitaire, et j’ai bossé en tant que serveuse tout l’été. Ça m’a permis de visiter la ville tout en gagnant de l’argent pour financer ça. J’ai aussi bossé tous les étés depuis mes 16 ans et mis des sous de côté. Et tout ça mis bout à bout fait que j’arrivais à me payer des petits extras (mais je te dis ça, à part cet été à Londres à mes 18 ans, j’ai attendu plusieurs années et de bosser pour voyager). Mais il y a des moyens : bosser sur place, étudier sur place (en ERASMUS par exemple, c’est ce que j’ai fait en Angleterre à 21 ans, etc). Il y a toujours des moyens :)

  42. Wouah ça colle tellement avec ce que je suis ! Peu importe le parcours que l’on ait pu avoir.. je trouve cet article très inspirant ! Pour moi qui suis rêveuse et atypique enfin je pourrais pondre des lignes me concernant je sais qu’au bout d’un moment il faut arrêter de se poser trop de questions et savoir écouter les autres mais surtout SOI MEME. Je déteste la conformité sociale et je ferai rien contre ce que je suis. Seulement à un moment donné il faut se « tester » pour reprendre en mes mots ce que tu as écrit.

  43. Bonjour Nastasya,

    Je viens de lire votre article que je trouve très intéressant mais qui ne me rassure pas totalement dans le fond.

    J’ai actuellement 23 ans, quasiment 24 d’ici 1 mois et demi, et je suis complètement paumé depuis toujours. Je n’ai aucune passion, il n’y a pas grand chose qui me plaît (professionnellement parlant), pour ne pas dire rien, et cela me ronge. Sorti du collège, j’ai fait une seconde générale complètement catastrophique autant sur le plan personnel que scolaire. J’ai changé de lycée et j’ai recommencé dans une seconde professionnelle en étant interne. J’ai aucune idée de pourquoi j’ai fait ce bac pro, mais au moins j’ai rigolé pendant 3 ans. J’étais en bac pro électrotechnique, on était que des mecs, et les clichés des classes de mecs en pro ne sont pas si éloignés de la réalité, alors oui, j’ai littéralement passé 3 ans à me fendre la gueule de rire. Cependant arrivé en terminale, crise d’angoisse permanente, insomnie, perte de poids car j’étais confronté à faire un choix pour après le bac. J’ai même dû quitter l’internat car mes insomnies me pourrissaient la vie et j’avais besoin d’être seul. Au final ça n’a pas trop aidé, du moins au début c’était pire, puis ça s’est tassé, j’ai réussi à me calmer un peu et passer des nuits plus ou moins correctes. Je connaissais la source de mes insomnies : c’était le fait de ne pas savoir quoi faire après le bac. Absolument aucun BTS ne m’intéressait. J’ai donc pris une espèce de magazine montrant les possibilités post bac, et ce qui m’intéressait à ce moment c’est d’aller à la fac. Seulement là, l’université avec un bac pro je me disais ? Impossible. Seulement le seul truc qui m’attirait c’était ça, bien que je n’avais aucune idée de quoi faire. Ça me plaisait juste, je m’imaginais à la fac. J’ai donc annoncé ça à ma famille et mes profs qui m’ont tous regardé avec de grands yeux écarquillés d’incompréhension, mais tous l’ont accepté, toute façon je me foutais un peu de leur avis à vrai dire. Je pars donc en licence de Lettres Modernes, (rien à voir avec mon bac donc) car à la base je voulais faire un bac L mais mon niveau en seconde générale et mon année catastrophique ont anéanti tous mes espoirs. Ici je prenais ma revanche donc, et même si mon taux de réussite s’avérait excessivement faible (à cause de mes bases absolument nulles et vides en littérature) j’ai pris le risque de me tromper.
    Finalement j’ai eu ma Licence en 4 ans, j’ai redoublé ma seconde année car je faisais que sortir et picoler avec mes potes, et évidemment mes résultats en ont pâti. D’ailleurs durant cette année de redoublement, j’ai arrêté les cours durant 2 semaines, étant complètement perdu sur mon avenir (à nouveau), et c’est finalement une de mes prof de fac qui m’a appelé directement sur mon téléphone pour savoir pourquoi j’avais arrêté etc. Je suis donc allé la voir pour lui expliquer, et elle m’a convaincu de revenir et de pas arrêter à ce stade là car elle me croyait capable de réussir, d’autant plus en regardant mon profil atypique, et que je verrai plus tard. Je l’ai écouté, je suis revenu pour redoubler, et j’ai fini ma licence dans une meilleure promotion que la précédente avec des amis bien mieux que ce que j’avais dans la promotion précédente. Car mes potes de la promo précédente avec qui je sortais tout le temps, on était tous dans un bad mood, personne ne savait quoi faire de sa vie et on se tirait tous mutuellement vers le bas. On passait tous de bons moments ensemble, mais le fond en était malsain. On picolait tous pour oublier la triste réalité qui nous entourait. D’ailleurs comment se fait-il qu’on soit autant à être complètement paumé ??

    Licence en poche, je me retrouve une nouvelle fois face à mon ennemi de toujours : l’incertitude de l’avenir. Je sais pas quoi faire, ma licence m’offre peu de portes, j’aime la littérature et j’aime écrire alors je tente de postuler dans un master d’écriture, malheureusement je suis refusé pour mes résultats trop bas en licence. Le master était très sélectif. Par défaut, je commence un master MEEF lettres modernes (en gros pour être prof de français collège lycée). Je finis même pas le premier semestre que j’arrête la formation. Le stage ne m’a pas emballé et les cours encore moins. Ma tutrice de stage cependant était géniale, et les élèves n’étaient pas trop chiants. Mais j’étais peu emballé, ce qui m’intéressait c’est le voyage. Je rencontre une prof de FLE (français langue étrangère) durant mon stage qui m’explique qu’elle avait pas du tout ce diplôme à la base et qu’elle a découvert cette vocation en partant 5 ans en Chine.
    Là j’ai un déclic, je me dis que je dois faire ça, ça me permettra de voyager tout en travaillant ! Génial non ? Je postule alors pour être assistant de langue à l’étranger pendant 9 mois, mais ici encore, refusé. Je m’inscris alors cette année (2022) dans des masters FLE (j’ai été reçu que dans un seul à distance) et mes cours ont commencé. Le problème c’est que depuis le début des cours, je suis complètement paumé. La peur de l’avenir ressort, et je ne veux pas enseigner. Je n’aime pas être en public de manière générale, je suis quelqu’un d’assez réservé et plutôt introverti, et je ne m’imagine absolument pas être en classe et donner des cours. D’ailleurs j’ai complètement évité ça durant mon stage dans l’autre master car je ne voulais pas. Ma tutrice ne m’a jamais mis la pression pour ça ni rien, donc j’ai pu esquiver.

    Donc voilà, à présent je me retrouve complètement paniqué, dans un master qui de base m’attirait pour son côté qui me permettait de voyager, cependant je ne veux absolument pas enseigner. Le domaine d’étude m’intéresse un peu (mais c’est pas ouf non plus), et je ne m’imagine absolument pas donner des cours en classe, ou alors peut-être à des adultes, et de manière individuelle et certainement pas en classe. Mais là encore, je ne suis pas transcendé par l’idée.

    Comme j’ai dit, je n’ai pas de passion, je ne sais pas ce qui me plaît, à défaut je sais au moins ce que je n’aime pas (c’est à dire bcp de choses), et sur le plan pro je suis complètement paumé. Tout ce que je déteste c’est la routine, je sais pertinemment que je ne ferai pas le même métier toute ma vie, mais je ne sais même pas quel métier faire pour commencer… cela me ronge terriblement car je me sens oppressé et pressé par le temps, et cela m’angoisse. J’essaie de me laisser porter comme je faisais jusqu’à présent en faisant des trucs qui m’attiraient, mais là je me rapproche de plus en plus de la vie active, et je n’ai aucune idée de quoi faire. Cela m’angoisse, je panique, je m’énerve, je pleure beaucoup aussi par frustration de ne pas avoir cette réponse ultime, et je vis cette période très mal, indéniablement.
    J’ai été voir beaucoup de conseillers d’orientation, tous aussi paumés les uns que les autres, à tel point que c’est moi qui ai dû les informer sur certains points concernant les diplômes, etc. (Alors que c’est leur job !!) Vraiment lamentable. J’ai aussi fait beaucoup de forum étudiant ou de forum de découverte de métiers, tous aussi infructueux les uns que les autres ici aussi.

    Je sais que je ne suis pas le seul dans ce genre de situation mais cela me stresse et me pourrit la vie pour de vrai. Ma copine m’aide beaucoup pour ça aussi, d’autant plus qu’elle est un peu dans le même cas, en dernière année de licence et elle ne sait pas quoi faire après. Elle aussi veut voyager, elle a une vague idée du domaine dans lequel elle aimerait travailler mais rien de concret. J’ai de la chance pour ça car on peut mutuellement partager ces problèmes et on se comprend totalement, mais nous n’avons ni l’un ni l’autre la solution ou la réponse ultime. On se laisse porter en disant qu’on va trouver, mais on trouve pas. En tout cas moi je ne trouve pas et je suis complètement angoissé à tel point de me mettre en pls dans mon lit et de chouiner comme un môme. Je n’ai pas de dons ni de talents particuliers, et je n’ai pas non plus la moindre idée d’en quoi je serai bon.

    Voilà, je voulais juste exposer mon profil, peut-être que ça pourra en rassurer d’autre, mais à ce jour je ne sais toujours pas quoi faire.

    Je ne sais pas si le forum est encore actif, mais si oui, si je pouvais avoir un avis ou un conseil de votre part Nastasya, cela me ferait du bien je pense, et peut-être que vous pourriez me faire avoir un déclic sur quelque chose car je pense que vous comprenez et ressentez très bien ce genre de situation :(
    Je reste malgré tout convaincu qu’un jour je trouverai mais quand ? J’avance dans un brouillard opaque en permanence, et je n’ai pas le moindre faisceau de lumière qui traverse ne serait-ce que partiellement ce brouillard…

    Merci à celles et ceux qui m’auront lu, j’espère que vous trouverez tous vos voies :)

    PS : je m’excuse pour la longueur du message, j’ai aucune idée de ce que ça représente en temps de lecture, j’espère que ce n’est pas trop indigeste haha

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