Comment je me finance une vie de voyages depuis 5 ans

Avant de commencer à lire cet article expliquant comment je me finance une vie de voyages depuis 5 ans, laissez-moi vous prévenir ! J’en vois déjà certains qui vont penser : « Ouais, mais c’est pas une vie ce que tu fais, se priver autant, je préfère encore voyager moins ». Je comprends. Je ne dis pas que j’ai raison, qu’il n’y a jamais de difficultés, ou que ma manière de faire est la seule possible. Le message que je veux faire passer, c’est que pour s’offrir une vie de voyages, il n’y a pas souvent d’autres solutions que d’en faire votre priorité N°1 (à moins de gagner au loto, cela va de soi). Mais bon, je présume que si vous lisez ces lignes en ce moment même, c’est que vous avez déjà votre petite idée sur la question ^^! Alors voici les techniques et les étapes par lesquelles je suis passée, et qui font que je me finance une vie de voyages depuis plus de 5 ans maintenant !

 

finance une vie de voyages

Année 1 : j’ai économisé beaucoup d’argent et j’ai quitté ma vie d’avant pour voyager en Australie

Mon tout premier rêve de voyage que j’ai réalisé, c’était mon road trip d’un an autour de l’Australie. Un an à voyager dans le bush australien, à enchaîner les parcs nationaux majestueux, à rencontrer des centaines de voyageurs comme moi, à partager des moments de vie inoubliables et à mieux comprendre qui j’étais vraiment et ce qui me faisait battre le cœur dans la vie. Lorsque j’ai décidé de réaliser ce rêve, j’étais encore prise dans le schéma classique du métro-boulot-dodo. Je travaillais au sein du service marketing d’une entreprise de jouets. Je bossais environ quarante heures par semaine et gagnais environ 1 600 € net par mois. Ce schéma ne me permettait en aucun cas de voyager pendant un an en Australie (avec cinq semaines de vacances, le compte est vite fait !). Je n’avais pas assez d’ancienneté pour demander un congé sabbatique. Et j’avais absolument toutes les charges classiques et du quotidien à payer.
Donc bon, sachant que je ne suis pas du genre à passer par quatre chemins quand j’ai un rêve en tête, je n’ai pas vu beaucoup d’autres solutions que d’assurer mes arrières financièrement et de me libérer de mes « contraintes » professionnelles pour réaliser ce premier rêve.

Comment j’économise (beaucoup) d’argent pour voyage : mon guide ici !

1. Je me suis serrée la ceinture pour bâtir mon budget

Et ce, pendant six mois d’affilée afin de mettre suffisamment d’argent de côté. J’ai économisé 6 000 € en six mois afin de partir dans un état d’esprit serein et de ne pas avoir à m’inquiéter de mon budget durant les premiers mois de voyage.

2. J’ai démissionné pour devenir libre

Car je n’avais pas vraiment d’autres choix si je voulais pouvoir me libérer une année de voyage pour moi. Je me suis fait confiance en me disant que tout ce que je quittais, c’était triste, mais que je pourrais certainement retrouver un boulot au retour. On sait ce qu’on perd, on ne sait pas ce qu’on gagne. Après tout, ce sera peut-être encore mieux au retour !

3. J’ai quitté mon appartement pour n’avoir aucun frais

Juste avant de partir, j’ai déménagé toutes mes affaires dans ma chambre d’ado chez mes parents (pour le coup, merci les parents !). Je voulais absolument éviter de conserver quoi que ce soit qui me coûte de l’argent en France. J’ai donc stoppé tous mes frais comme le loyer, les assurances et mutuelles (à part mon assurance voyage bien entendu), etc. J’ai des gens qui m’ont déjà écrit en disant qu’ils ne pouvaient pas partir, car ils ne peuvent pas gérer financièrement le coût du voyage et les charges en France. J’ai juste envie de dire : « euh, oui, forcément loulou». Idéalement, les seules dépenses qui doivent rester, ce sont celles du voyage à venir, car elles sont déjà suffisamment importantes. D’où le fait de « tout quitter ». On quitte la famille et les amis, soit, mais on quitte aussi les factures. Dit comme ça, c’est plutôt cool, non ?

4. Je n’ai rien lâché !

Toujours est-il que cette première étape est assez difficile à gérer financièrement, car malheureusement, il faut continuer d’assumer les charges de la vie quotidienne tout en mettant suffisamment d’argent de côté pour la suite. Inutile de dire que ceux qui sont le plus attachés à leur confort n’iront pas loin dans cette première étape (et ce n’est pas une critique, chacun ses priorités). Disons que c’est un premier bon test à votre motivation, prenons le comme ça ! Et dernière précision : sachez que ce genre de période de vache maigre que vous allez traverser risque de devenir votre lot quotidien si vous souhaitez continuer à voyager par la suite. Donc bon, mieux vaut vous habituer rapidement à vivre de peu. On n’a rien sans rien, pour le moment, je n’ai pas trouvé d’autres solutions miracle, haha !

 

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Année 2 et 3 : j’ai fait des petits jobs alimentaires durant mes voyages

Une fois mon année de voyage en Australie passée, je suis revenue avec la plus belle maladie qui soit : le virus du voyage ! La question s’est posée de retrouver un job en marketing. Mais je savais que je voulais repartir rapidement. Et rien que le temps d’envoyer des CV, de passer un nombre incalculable d’entretiens, d’être embauchée et de donner ma démission avec trois mois de préavis le lendemain, c’était un peu débile. Je voulais que voyager devienne mon quotidien ! Et non me morfondre plusieurs mois de l’année en rongeant mon frein et en attendant le moment de la délivrance où je pourrais à nouveau m’envoler ! Et dans ces cas-là, je n’ai trouvé qu’une autre option.

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1. J’ai privilégié les petits boulots alimentaires

Pendant deux ans, j’ai privilégié cette option plus rapide pour gagner du temps et mêler l’utile à l’agréable. Les petits boulots me laissent flexibles dans la gestion de mon temps. Je trouvais parfois un boulot de serveuse en 24 heures en moyenne (haha, je me la pète grave). Si je décide de partir deux semaines après, je n’ai pas de compte à rendre, c’est beaucoup beaucoup beaucoup plus simple. J’ai donc pu voyager pendant un an en Australie grâce à ce système. Je me posais pour environ 2-3 mois quelque part, trouvais un job en quelques jours, mettais un maximum d’argent de côté et hop, une fois le compte en banque refait, on repart !
Idem à Londres durant ma deuxième année de voyage. J’avais toujours rêvé de vivre dans cette ville. J’y ai donc emménagé et fais un petit boulot de serveuse. Cela m’a permis de vivre dans ma ville de cœur. Et cerise sur le gâteau, j’ai même réussi à mettre de l’argent de côté pour financer mes prochains voyages aux États-Unis et en Europe. Autant dire que la vie est belle, quoi !

 

2. L’avantage des petits boulots en voyage…

Je vous parle du job de serveuse, parce que c’est ce que j’ai fait en grande majorité, que j’ai de l’expérience là-dedans et que, pour le coup, c’est un petit job qui me plaît bien car j’aime le contact avec les clients… et les pourboires ! Mais il y a une possibilité infinie de petits jobs qui demandent peu de qualifications. Je pense en vrac à la cueillette des fruits et légumes, vendre son artisanat, travailler dans l’hôtellerie, faire du woofing ou du HelpX (pour le coup, ce n’est pas payé, mais cela peut permettre de vivre à moindres frais à l’étranger), enseigner ce que vous savez faire n’importe où (le yoga, un instrument, une langue, une compétence, du soutien scolaire), etc. Bref, les possibilités sont nombreuses ! Et ultra facile à mettre en place quand on voyage.

3. …et les inconvénients.

Forcément, en lisant cela, beaucoup d’entre vous doivent se dire : « oui, les petits boulots, ok, c’est bien, mais bon, je n’ai pas forcément envie de devenir réceptionniste pour le restant de mes jours. J’ai passé l’âge d’être fille au pair et quand même, ça paye super mal, ce n’est pas une vie, non, nia nia nia, relou« .

Je vous entends ! Moi non plus, je n’avais pas forcément envie d’alterner petits boulots et voyages toute ma vie. Mais cela m’a tout de même permis de me mettre le pied à l’étrier pour partir voyager et vivre une vie de voyages pendant presque trois ans, avec un tour de l’Australie en van au compteur, un tour de 2 mois d’Asie du Sud-Est, 8 mois de vie palpitante à Londres et un road trip en Europe et aux Etats-Unis. Plutôt pas mail, hein ?

Après deux ans de petits boulots alimentaires, j’en ai tout de même eu un peu marre, car je ne voulais pas être tributaire de ce rythme toute ma vie. Et c’est pourquoi j’ai décidé de changer de cap en année 3.

 

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Année 4 : j’ai décidé de devenir freelance pour gagner ma vie en voyageant

Et tadaaaaaam, voilà le Saint Graal : la vie de nomade digital. Alors, pour ceux qui n’auraient aucune idée de ce dont je suis en train de parler, voici une petite définition rapide et maison. Un nomade digital est une personne qui utilise Internet et les nouvelles technologies pour gagner sa vie. On peut donc gérer une activité professionnelle tout en étant géographiquement flexible. En d’autres termes, c’est la LI-BER-TÉ !!!!!!!!!! L’article de Corinne du blog Vie Nomade, Les activités professionnelles d’un nomade digital vous en dira plus sur les possibilités.
Pour moi qui rêvais d’une vie d’aventure et de liberté, ce que permet ce style de vie professionnelle résonnait chez moi comme un soulagement : oui, c’est possible de travailler en voyageant, et surtout de trouver un équilibre entre une vie professionnelle épanouissante et sa passion de voyager.

Mon guide complet pour devenir freelance & voyager + est ici !

1. J’ai d’abord tenté de devenir blogueuse de voyage

J’avais un peu découvert le métier de blogueur de voyage au cours de mes pérégrinations sur Internet. Je tenais un blog perso durant mon voyage en Australie, mais je ne savais même pas que l’on pouvait gagner sa vie avec ça ! Du coup, quand j’ai vu que c’était possible, je me suis lancée. J’étais vraiment heureuse d’enfin pouvoir partager mon vécu et certains messages avec ceux qui voudraient bien me lire. Mais après quelques mois de travail acharné pour bâtir un blog professionnel et pour construire une communauté sur les réseaux sociaux, j’ai finalement réalisé que ce métier n’était pas du coup en accord avec ma manière de voyager (et oui, comme quoi) ! Heureusement, je travaillais encore comme serveuse à côté quand je m’en suis rendu compte. Je pouvais donc vivre grâce à cela. Et prendre le temps de repartir à zéro et revoir ma copie.

2. Puis j’ai décidé de devenir freelance

Au bout de 3 ans à enchaîner les petits boulots et le système D sans jamais trop savoir où j’allais, j’en ai vraiment eu marre. J’ai démarré 2017 en me disant : ce sera l’année où je retrouverai une indépendance financière dans un métier qui me plaît ! J’ai donc décidé de me retrousser les manches et de tenter ma chance dans la rédaction web ! Je n’aurais jamais pensé pouvoir faire ça auparavant. Je ne me sentais absolument pas légitime. Et puis à force d’avoir des retours positifs de lecteurs ou même d’inconnus sur mon style d’écriture, j’ai fini par me dire « et pourquoi pas ».
Je me suis formée en ligne pour apprendre à démarcher et à me vendre auprès des professionnels du tourisme en ligne. Et j’ai décroché mon premier contrat deux mois après avoir commencé le démarchage. Et depuis, cela n’a pas arrêté. En attendant, et pour limiter mes dépenses, j’ai vécu chez mes parents pour prendre le temps de me lancer. Ce qui m’a permis de mettre assez d’argent de côté pour pouvoir repartir vivre à l’étranger, et cette fois, ne plus avoir à revenir ou à me poser à un endroit en particulier pour renflouer les caisses. La LI-BER-TE QUOI !

 

Voilà comment je peux dire que cela fait maintenant bientôt 4 ans que je me finance une vie de voyages. Dis comme ça, cela peut sembler impossible pour la plupart d’entre vous. Ou inenvisageable. J’aurais pensé la même chose il y a plus de 4 ans quand j’étais encore à travailler en bureau en marketing et que j’avais une vie salariale bien rangée. Quoi ? Je vais partir vivre en Thaïlande dans 4 ans ? Non mais n’importe quoi !!!! Et bien pourtant, si !

Et je reste convaincue que si j’ai pu le faire, vous aussi ! Alors qu’attendez-vous ??? Tu as aimé cet article ? Tu aimeras certainement : Comment changer ton rapport à l’argent pour réaliser ses rêves !

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Nastasya Kotnarovsky
Nastasya Kotnarovskyhttps://www.valizstoriz.com
Fondatrice du blog, Nastasya fait partie de ces personnes qui ont les pieds sur terre, mais surtout la tête dans les étoiles. Après un début de carrière en marketing, elle décide de tout plaquer pour commencer une vie trépidante, faite de voyages et de rêves qui deviennent réalité. Parce qu'on n'a qu'une vie !

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Commentaires

  1. Hello! Une petite question: comment as tu fais pour économiser 6000 euros en 6 mois si ti gagnais 1600 et que tu avais toutes tes charges? Ca fait peu

    Marie

    • Ah bah justement, il y a plein de techniques pour gagner de l’argent à part son salaire. D’abord, j’ai pris un second emploi de serveuse pendant 3 mois à côté, donc cela m’a bien aidé. J’ai vendu tous mes meubles sur le bon coin avant de partir, réduit considérablement mon train de vie. Et tout mis bout à bout, on arrive au compte ^^

  2. Ouh lala… J’ai plein de questions !!! Comment t’es tu formée pour démarcher et te vendre auprès des professionnels du tourisme en ligne ? Comment as tu développé ton réseau ? Combien de temps estimes tu travailler par mois et pour un salaire moyen de combien ? Comment concilies tu le voyage et le boulot (choix des sujets = choix des destinations)? Merci !!

  3. Très bon style rédactionnel,on accroche tout de suite :) et merci pour ton témoignage ! J’avais également commencer à me renseigner sur le métier de rédacteur web qui se rapproche de mes envies car j’aime autant écrire que voyager, et j’aime par dessus tout cette liberté que l’on acquis en mêlant les deux ! Ton article m’a donné envie de creuser à nouveau :) est ce que je peux garder ton contact pour te poser d’éventuelles questions sur le sujet ?

  4. Merci pour ce partage! Une super expérience Que Tu as vécu Et quel Courage de tout lâcher.Bravo.Un peut plus compliqué à vivre avec une famille c’est pour ceci moi j’ai trouvé une autre solution,mais en effet but est le même,voyager
    Des nos jours les solutions ne manquent pas in faut juste les saisir.

    • Haha oui ça permet aussi de montrer aux autres qu’il n’y a rien de très magique, surtout du boulot et du boulot. Perso, je me plains pas, j’ai aimé chaque seconde, même les pourries, mwouhaha !!! Mais comme tu dis, cela peut peut-être ouvrir les yeux à certains. En tout cas, merci pour tes commentaires, c’est trop chou <3

  5. Magnifique Blog, pleins de ressources. Très utile pour notre voyage en Australie occidentale.
    Nous partons deux mois l’année prochaine en road trip avec notre fils de 6 ans.
    Bonne continuation.

  6. Salut Nastya, je regarde depuis quelques temps l’évolution de son site, et franchement, ça claque ! Elle est loin, la jeune fille qui nous a posé des questions sur pourquoi, comment vous faites.. Les galères en Oz… Il y a plus de 5 ans maintenant.. Bref, c’est top, je suis super contente que tu ais réussi, et c’est cool que j’ai pu, à un moment te faire tenir et t’encourager à persévérer. Nous on est revenu complétement contaminés d’aventure en revenant d’Oz, il m’a fallut plus de 3 ans pour faire le deuil de cette fin de voyage… Depuis notre retour, on a retrouvé du taff dans nos branches respectives (informatique et sécurité/environnement), mais on continu de faire des voyages régulièrement. On rentre d’ailleurs d’un trip de 3 semaines à La Réunion, en van bien sur ! Kiss cool !

    • Ah coucou Pauline !!!! Comme ça fait trop plaisir de te voir ici ! Pétard, ouais, tu étais là au tout début et tu as clairement participé à la petite flamme qui m’a poussé à partir pour une nouvelle aventure, qui n’est toujours pas terminé au final haha ! Le premier jour du reste de ma vie haha !!!! J’espère que vous avez tout de même réussi à retrouver le bonheur dans le fait de repartir dans vos vies d’avant. Parfois, le voyage n’est qu’un passage. Et parfois, cela devient un style de vie :) tout ce qui compte, c’est de s’y retrouver ! Trop bien pour votre voyage à la Réunion waouh ! #VanLife forever !!!! Bisous les coupains, trop contente de lire de vos nouvelles pour le coup <3

  7. Je pense que pour que ça marche, il faut avoir des aspirations qui vont avec. Difficile je pense de concilier ça avec une vie de famille par exemple.
    Pour ma part, c’est quelque chose qui ne correspond absolument pas à mon caractère mais je peux comprendre que ça fasse rêver certains. Et je trouve ça bien de se donner les moyens quand c’est ce qu’on veut, de s’affranchir d’un modèle social.

    • Ah bah totalement d’accord avec toi ! Je ne cache pas qu’il faut souvent totalement adapter sa vie autour de ce style de vie pour le mener à bien et à long terme. Par contre, je connais pas mal de famille qui le font ;) alors même si cela demande un peu plus d’organisation, c’est loin d’être impossible juste parce qu’on fonde une famille. C’est juste une toute autre manière de vivre, encore une fois ! Ce qui compte, c’est de sentir ce qui nous rend heureux et de se donner les moyens de créer cette réalité, t’as tout à fait raison <3

  8. J’adore, j’adore, j’adore!!!!!
    Merci pour tout ce que j’ai pu lire depuis mon réveil grâce à toi!
    Je pars pour mon 1er roadtrip d’1 mois en Australie début Février (20 ans que j’en rêve!) , et je sens que j’aurai déjà envie de repartir très vite… :-)
    Je te souhaite une très belle vie d’aventures et de p’tits bonheurs.

  9. Bonjour,

    Sincèrement, je vous trouve très courageuse et c’est génial de voir que quand on veut on peut réaliser ses rêves. Personnellement, j’ai juste une question quelque chose qui me tracasse pour l’avenir : comment équilibrer économies pour vouloir voyager et les sorties avec les amis ? J’ai bien compris que c’est super d’inviter la personne chez soi, cependant si elle souhaite autre chose et qu’on lui dit, non je souhaite économiser ? Est-ce que ça le fait ? Ca me dérangerait pas d’économiser toute ma vie pour voyager, je veux en faire ma passion, tout en aidant les autres. Vous en pensez quoi ? Disons que je ne veux pas m’éloigner de mes amis, car je tiens à eux et je veux les voir toujours. Je suis aussi partagée sur économiser pour voyager. Je vous remercie.

    • Je comprends totalement cette question, dans le sens où les compromis, ça peut durer un temps, mais pas toute la vie. Et bien… disons que tout dépend votre niveau de revenu à différents moments de votre vie haha ^^ (la réponse à 100 balles). Au début de mes voyages, j’étais très rick rack, donc je n’avais aucun extra. Aujourd’hui, j’arrive davantage à équilibre voyage et vie quotidienne, car j’ai beaucoup limité mes dépenses. Je peux donc me permettre d’aller voir mes amis de temps en temps (les miens ne sont pas sur place cependant, je ne les vois que quelquefois par an)… Il est aussi possible de voyager un peu moins à certaines périodes, et prioriser autre chose. Il ny’ a jamais de schéma tout noir ou tout blanc, il faut juste adapter en fonction de vos envies, en tenant compte que si les finances ne suivent pas, il faudra prioriser un aspects sur l’autre pendant quelque temps, rien de bien grave ;)

  10. Hello !
    J’ai découvert ton blog récemment et je dévore tous tes articles :) Merci pour ton retour d’expérience, c’est rassurant et motivant !
    Pour ma part, j’ai quitté mon confort parisien il y a presque 2 ans et je voyage autour de l’Australie avec mon copain. Et bien, je me fais plus d’argent depuis que je voyage !
    Comme toi, je trouve des jobs de serveuse un peu partout en Australie, et on ne paye pas de loyer car on fait du homesitting à plein temps ! :) C’est jackpot !
    Mais j’aimerais aussi avoir un projet professionnel qui me correspond mieux et devenir indépendante, donc j’ai acheté ton guide :)
    Affaire à suivre !

    • Ouuuuh çz fait trop plaisir de lire ça, merci pour ta confiance et j’espère que le guide va t’aider à te lancer dans une activité qui te ressemble rapidement :D Vive l’Australie et les petits boulots mieux payés que les jobs à Bac +5 en France haha, bonne continuation d’aventure ma belle !

  11. encore possible ce mode de vie avec le covid ? j’ai 20 ans, j’fais une école de co et je me suis rendu compte que le monde du travail en france ne m’intéressait absolument pas, comme toi j’aimerais partir sillonner les routes du monde mais avec cette foutu crise sanitaire et le fait que j’ai que 20ans ca rend les choses plus compliqués, t’en penses quoi ?

    • Coucou Grégoire ! Oui en effet, avec le Covid, c’est pour le moment plus compliqué, bien que pas impossible, je connais des gens qui sont en PVT en Nouvelle Zélande depuis le début, une autre personne est parti au Canada en PVT aussi il y a peu, des potes parties aux Canaries, en Tanzanie, etc. Donc voyager n’est pas devenu impossible, il y a juste un peu plus de contraintes sanitaires qu’avant, et on l’espère cela ne sera que pour un temps :) donc impossible, absolument pas. Après, c’est peut-être plus pertinent de bouger un peu moins, de se fixer un peu plus longtemps dans une destination pour se faciliter la vie.

  12. Hello

    Je comprends tout à fait le concept de « j’économise, je pars puis je reviens faire un job alimentaire pour économiser de nouveau et repartir rapidement ».

    J’aime cet état d’esprit. Le problème c’est qu’il n’est pas valorisé dans nos sociétés. Je pense encore trop à ce que les gens vont dire de moi. Pour bcp de mes amis, l’important est de mettre de côté pour acheter une maison, les études des enfants etc ……… Personnellement, je ne souhaite pas d’enfants alors bon leurs arguments bof
    Voyager 1 an et dépenser tout mon argent, mon père (venu en France, boursier, famille pauvre, doctorat en poche et ingénieur) ne comprendrait même pas

    Du coup, je pense à l’humanitaire ou bosser sur un navire de croisière.
    Mais bon en réalité, j’ai déjà commencé à mettre de côté ^^

  13. J’ai quand même un avantage …….je suis sage-femme ^^.
    Tu vas me dire et alors ?

    Et bien les missions d’intérim, les CDD renouvelables, c’est largement faisable. Et puis, je peux me mettre à mon compte et accompagner les femmes. Après tout, en France ou ailleurs, techniquement un accouchement reste un accouchement.

  14. Salut Nastasya,

    Ton article est très enthousiasmant ! Juste une question : tu n’as pas eu de problème avec les visas lorsque tu as voyagé en dehors de l’Europe ? Je vis depuis un an à Lisbonne avec ton mode de vie de « petits boulots » et j’aimerais mettre les voiles vers le Brésil, mais je crains que les employeurs ne demandent un visa de travail, même pour des jobs alimentaires (et il est paraît-il très dur à obtenir). Comment était la situation pour toi en Thaïlande ?

    • Alors, ça dépend des pays et du type de boulot. Quand tu travailles avec des employeurs locaux, en effet, il faut un visa de travail. Pour ma part, j’avais par exemple un Working Holiday Visa en Australie :) Je crois qu’il y a un WHV pour le Brésil, j’ai un doute, à vérifier. En Thaïlande, je ne bossais en freelance qu’avec des clients français, donc pas besoin de visa travail, juste tourisme, c’est ça l’astuce :)

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