Devenir digital nomade : 5 difficultés à anticiper pour réussir

Non mais tu ne vas quand même pas nous dire que devenir digital nomade, c’est genre la grosse galère ? La meuf, elle peut voyager tout le temps et bosser les doigts de pieds en éventail au bord de la plage. Et elle veut nous faire croire qu’il y a un côté obscur de la force ?! Et bien oui, j’assume ! Je vais vous dévoiler le revers de la médaille de ce style de vie nomade qui fait rêver tout le monde. Rien de bien méchant. Mais cela doit tout de même être pris en compte si vous voulez vivre votre nouveau rêve de devenir digital nomade à fond les ballons (j’aime bien cette petite expression totalement old fashion). Voici donc les 5 ennemis contre qui vous allez de voir lutter dans les prochaines années pour devenir un digital nomade. Un happy one !

 

Devenir digital nomade

1. L’anxiété

Si vous avez décidé de devenir digital nomade, cela veut dire qu’à un moment donné, vous travaillez à distance, gérez votre emploi de salarié, votre blog ou votre site de business en ligne. Vous faites partie des heureux gagnants qui travaillent et voyagent en même temps, donc ! Bravo à vous ! Mais attention, je m’adresse à ceux qui aiment bien bosser comme des tarés jusqu’à pas d’heure, qui ne savent pas vraiment s’arrêter (oh, encore une petite heure, ça va aller). Ceux qui culpabilisent quand ils s’octroient une soirée film sur Netflix pour se détendre (et croyez-moi, quand on travaille à son compte, c’est plus courant que ce qu’on ne croit).

Si vous décidez de bouger très souvent tout en bossant, vous allez devoir gérer, en plus de votre boulot habituel, l’organisation de voyages, la planification, les temps de visites (parce que c’est quand même un peu le but aussi). Sans compter tout ce qui concerne votre vie perso qui continue.

Bref, sur le papier, cela semble la panacée. Mais en vrai, c’est un peu deux boulots en un… tout le temps (même quand on se parle de voyage).

Si vous pensez vraiment tout pouvoir gérer de front, vous allez finir par y laisser quelque chose : accumuler du retard et de la désorganisation dans votre boulot. Donc du stress (les sous ne rentrent plus). Ou un manque d’anticipation et de plaisir dans vos voyages. Donc du stress, encore.
Sans compter que les boulots qui demandent de la créativité (les blogueurs, les écrivains, les photographes, les entrepreneurs, etc.) ont besoin de bulles d’air où il ne se passe rien pour recharger les batteries. Et qui dit créativité en berne dit… attendez voir. Ah oui, encore du stress !

Il y a des caractères qui gèrent ce genre de choses mieux que d’autres, bien évidemment. Je confirme que je fais partie de la catégorie de ceux qui ne gèrent pas cette dose de stress du tout (mais alors, DU TOUT). Pour ma part, j’ai décidé d’alterner les périodes de voyage et de boulot : quand je voyage, c’est à 100 % et sans bosser. Et quand je bosse, je ne voyage pas, ou je reste au même endroit pour un temps, haha (la meuf qui ne sait pas faire les deux en même temps) ! À vous de trouver votre équilibre.

 

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2. La fatigue

Et oui ! On passe pour des vacanciers aux yeux du monde entier. Mais tout ceux qui ont su devenir digital nomade seront d’accord pour vous dire que c’est ultra fatigant ! Ce n’est pas les vacances, non non non. Ce n’est ni plus ni moins que le rythme de vie d’un sédentaire qui doit gérer, en plus de son boulot, un déménagement tous les trois mois en moyenne.

Ah oui, dis comme ça, ça semble plus fatigant !

Et oui ! Quand certains rentrent du boulot et s’affalent sur le canapé pour regarder la télé, d’autres enchaînent la journée avec l’organisation d’un déplacement. En avant pour parcourir tous les sites à la recherche d’un logement, d’un vol pas cher, de bons plans X ou Y (ça semble cool mais vous vous rappelez que la connexion saute toujours au moment du paiement, qu’il faut se farcir trois sites avant de savoir comment sortir de l’aéroport sans se ruiner, etc.).

Le tout entre deux cartons de déménagement, une valise à faire ou un rendez-vous à la préfecture pour gérer des papiers de dernière minute. Il faut aussi compter le cadre de vie qui change constamment : apprendre à connaître un nouveau lieu, repartir de zéro, trouver un nouveau rythme, de nouveaux amis, etc.

On n’est pas ici pour se plaindre et pour dire que c’est une vie horrible, ça ne l’est pas. Mais il faut juste prendre en compte que faire ça tout le temps, et bien oui, cela accumule de la fatigue physique et nerveuse avec le temps. C’est dit !

Pas de remèdes miracle ici, si ce n’est de s’octroyer des périodes de pause ! C’est bien de savourer de temps en temps une période plus calme. Une période où l’on peut favoriser le fait de bosser à la maison ou à l’étranger, mais sans mouvements. Histoire de mieux repartir ensuite !

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3. La frustration

Ah là là, oui, parlons-en. Certains se lancent à corps perdu dans un projet pour devenir digital nomade en pensant que c’est le plus beau métier du monde. Chouette, je vais voyager tout le temps, visiter de nouveaux pays, rencontrer plein de gens. Oh oui, ça, c’est sûr !

Sauf qu’à un moment, il faut aussi bosser pour gagner sa croûte. Dans ce cadre-là, les employés à distance sont un peu mieux logés que les entrepreneurs. Car en principe, en faisant son boulot correctement, la paye tombe à la fin du mois et le voyage continue.

Pour les autres, ceux à leur compte, la donne est un peu différente. Si tu bosses pas, a pas sous, hein ! Du coup, certains vont se surprendre à bosser beaucoup, voyager beaucoup moins. Dépenser beaucoup plus vite qu’ils ne l’auraient pensé, gagner beaucoup moins d’argent qu’ils ne l’auraient cru. Et rapidement couper court au rêve de devenir digital nomade (j’en connais un certain nombre, donc je confirme).

Au final, c’est nul ! Je bosse tout le temps et je ne voyage pas…

 

J’en connais également certains qui n’ont pas réussi à trouver le bon équilibre entre leur passion du voyage et les contraintes du boulot. Je sais de quoi je parle, j’ai faillit en faire partie quand j’ai voulu commencer l’activité de blogueuse de voyage à un niveau pro. Sauf que voyager parce que c’est mon taff, cela me gâchait tout l’intérêt de ce que j’aime en voyage. Perso, j’aime avoir le choix d’être spontanée dans mon programme et libre dans mon timing. Cela me permet de profiter de mon voyage dans sa globalité en terme d’expérience humaine. Ce qui est rarement le cas quand on voyage pour un prestataire avec un planning chargé à bloc et des délais à respecter.

Du coup, j’ai complètement ré-orienté mon activité. J’ai décidé de privilégier une activité en freelance dans la rédaction de contenu de voyage. Et de continuer le blog comme un hobby. Comme ça, je voyage pour moi d’abord, et cela peut me rapporter des sous ensuite. Frustration gone !

 

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4. La solitude

Vivre son délire de devenir digital nomade, c’est juste le kiffe assuré. On troque sa routine pour une vie d’aventures et de liberté. Oui, mais sur l’échelle de la liberté, plus on monte, moins il y a de monde, c’est bien connu. Attendez-vous donc à une vie un peu marginale de temps en temps.

D’abord, il y a de grandes chances pour que vous poursuiviez votre activité loin de l’environnement social d’un bureau avec des collègues et le fourbis d’un open space. Top au début. Déprime sociale assurée à un moment donné…

Vous voyagez de part le monde et visitez des choses formidables ! Souvent seul, malheureusement. Car votre meilleur pote Machin vient de devenir papa. Et votre pote Bidule a déjà planifié ses prochaines vacances avec sa meuf depuis 10 mois et ne peut pas vous rejoindre en Patagonie.

Enfin, pour les amateurs de vie nomade qui n’ont pas encore la chance d’avoir des revenus réguliers (et je ne me sens pas du tout concernée quand je dis ça…!), il y a de grandes chances pour que quand vous rentriez de votre aventure ultime, vous soyez plus pauvre que pauvre (ah oui, je viens de regarder l’état de mon compte en banque, c’est catastrophique). Vous risquez donc de vous retrouver dans l’impossibilité de répondre aux nombreuses invitations de vos potes. On ne t’as pas vu depuis 6 mois, tu viens ?

Euh, je peux pas, j’ai banqueroute.

Bref, les moments de solitude sont nombreux. Et même s’ils font plutôt rire sur le papier, ils sont beaucoup moins drôles quand ils se pointent un matin sous votre nez et vous clouent au lit pour le reste de la journée pour cause de déprime passagère, mais virulente.

Le meilleur remède que j’ai trouvé pour palier à cela, c’est de m’entourer (à distance, du coup) d’autres nomades digitaux comme moi. Des blogueurs, des entrepreneurs, des potes qui me comprennent quand j’appelle pour dire que je suis paumée et ne sait pas quoi faire de ma vie, ou pour partager une impression inexplicable ressentie au sommet du Kilimandjaro. Ils te regardent avec un regard entendu, et tu te sens mieux.

 

Devenir digital nomade

5. La déprime

Oui, cela peut arriver. Je n’irais pas jusqu’à parler de dépression. Car, oh merci, je n’en ai jamais fait et je ne parlerai pas de ce que je ne connais pas. Mais croyez-moi, ce type de vie peut vous amener à des moments de bonheur absolu… Comme à des moments de déprime intense.
Pourquoi ? Parce que votre vie émotionnelle ne fonctionne pas du tout de la même manière dans un rythme de vie nomade que dans un mode de vie sédentaire.

Dans un mode de vie sédentaire, votre quotidien est plus ou moins tracé. Et même si l’on a toujours le choix, on se pose moins souvent la question de ce qu’on va bien pouvoir faire demain puisqu’en principe, on sait déjà : métro-boulot-dodo pour la semaine et course-ménage-sortie pour le week-end (désolée de schématiser de manière si grossière mais bon, on sait tous que c’est un peu vrai). Ok, il y a les vacances d’été pour rehausser un peu tout ça, youhou !

Pour celui qui a décidé de devenir digital nomade, votre quotidien n’est absolument pas tracé. Puisque VOUS êtes celui qui avez le crayon en main. Sans prise de décision de votre part, il ne se passe rien. Ce qui veut dire : le choix absolu (ou presque).

Ah, le privilège d’avoir le choix, ça fait rêver, hein ?

Mais c’est bien connu parfois, trop de choix tue le choix (non, sans déconner, cela ne vous est jamais arrivé de rester bloqué devant un rayon de chips parce qu’il y avait trop de goûts différents proposés) ? L’avantage avec les chips, c’est que vous pouvez acheter les trois pour lesquels vous hésitez.

Pas toujours facile de savoir quoi choisir quand il s’agit de choix de vie. Quoi faire dans les prochains mois ? Pourquoi ? Comment et avec qui ? Comment je vais financer ça ? Jusque là, c’est encore cool, mais cela dérape rapidement vers : à quoi je sers dans ce monde ? Pourquoi je suis là ? C’est quoi ma mission de vie ? Et ce genre de remise en question revient à chaque fin de projets, de voyage et de cycle qui se termine (ce qui peut être tous les mois pour un digital nomade). Pas toujours évident de se demander chaque mois « qu’est-ce que je fous sur cette Terre ? » quand certains ne se pose la question pas une seule fois dans la vie.

L’avantage quand on va bien, c’est qu’on se dit qu’on va sauver le monde. Ou du moins y contribuer par notre petite personne. Et on se sent mieux.

 

Quand on se sent moins bien, on a plutôt tendance à se renfoncer sur notre chaise de bureau. On cogite à quel point on a raté notre vie par rapport à nos potes qui sont toujours dans le moule. On se dit qu’on sert un peu à rien. Difficile, à partir de ce moment-là, de trouver l’énergie de se lancer dans un nouveau projet, voyage ou autre. La motivation fait petit à petit place au néant, à une espèce de grosse envie de rien. Car c’est le vide intersidéral à l’intérieur. J’ai eu le cas l’été dernier. Et je dois avouer qu’à un moment, même l’idée d’aller vivre le rêve américain aux États-Unis ne me faisait plus rien. Car j’étais seulement déprimée à l’idée que ma vie soit juste une grosse erreur…

Je sais que c’est une conception difficile à appréhender pour beaucoup. De dire que le choix et la liberté que cette vie représente puisse devenir un poids quelquefois. Certains diront : problématiques de riches, et c’est certainement vrai. Mais quand ça t’arrive, tu en viens à envier n’importe quelle personne qui passe et qui arrive à sourire. Parce que toi, tu n’y arrives plus. Et il faut parfois du temps pour passer ce cap pas très glamour !

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Voilà ce que je voulais soulever comme ennemis pour tous ceux qui souhaitent devenir digital nomade. Mieux vaut savoir ce genre de choses avant de se lancer. Justement, est-ce que certains d’entre vous se reconnaissent dans l’un de ces revers de la médaille de la vie de digital nomade ?

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Nastasya Kotnarovsky
Nastasya Kotnarovskyhttps://www.valizstoriz.com
Fondatrice du blog, Nastasya fait partie de ces personnes qui ont les pieds sur terre, mais surtout la tête dans les étoiles. Après un début de carrière en marketing, elle décide de tout plaquer pour commencer une vie trépidante, faite de voyages et de rêves qui deviennent réalité. Parce qu'on n'a qu'une vie !

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Commentaires

    • Haha mais j’adore la référence de l’article que tu m’as donnée, c’est une visionnaire cette meuf MWOUHAHA !!!!! Trop mignon ton message, ça me touche beaucoup, juste 1000 mercis d’être là même dans les moments un peu moins cool :) et comme tu dis, c’est « normal ». Pour avoir des hauts, faut bien quelques bas ;) des bisous Clémence !

  1. Hé bien bichette, ce n’est pas rose-tulipe tous les jours on dirait !
    L’équilibre est dur à trouver, je suis bien d’accord avec toi. Il faut s’avoir s’accorder du temps, trouver son rythme. De toute façon, dis toi que tu ne parleras jamais aussi bien d’une destination/d’une expérience qu’en la vivant pleinement ! Alors rempli d’air frais tes poumons, kiffe et après partage. Love love <3

  2. Comme on te comprend ! On est en plein burn out avec Antoine, après 1 mois de voyage à vélo on se fait terrasser par une pneumonie… conclusion = faut se ménager ! Dur dur la vie de blogueur de voyage (même si on dirait pas comme ça hein). Prend soin de toi !

  3. C’est normal de se poser des questions et d’avoir des doutes, des peurs. Comme tu le dis, tu connais tes ennemis, c’est quand même pas mal, tu pourrais être mal sans savoir pourquoi. Je suis sûre que tu arriveras à les combattre et que ton voyage sera génial ! Plein de courage et bonne chance :)

  4. Pourquoi ne pas te définir des « horaires » pour ton travail ? Par exemple entre midi et le soir. Et si tu ne trouves pas de wifi, rédiger la partie écrite de tes articles soit sur papier soit sous Word, ensuite tu n’auras plus qu’à copier coller quand tu auras internet.
    Après, se poser sur un banc ça ne peut pas faire de mal. Entrer dans une sorte de phase de contemplation, juste regarder ce qui t’entoure, et écouter les bruits environnants, pendant une dizaine de minutes.
    J’espère que tu réussiras à reprendre goût au voyage.

    • Oh oui, je crois que les horaires, c’est une bonne idée car c’est très dur de se fliquer quand on bosse pour soi ;) pour la technique sur Word, je fais déjà donc au top ! Et me poser pour reprendre mon souffle, et bien j’ai justement pris la décision de le faire en rentrant chez moi pour me reposer. Faut accepter qu’on peut pas toujours êtes WonderWoman. De toute manière, ma culotte rouge était sale…! :D

  5. On connait tous ces petites périodes où 50 milles choses nous passent par la tête et on ne sait plus trop par où commencer. Je me reconnais bien dans l’état d’esprit que tu traverses.

    Penses à ce qui est le plus important pour toi, personnellement, et mets le reste de côté pour le moment. Tu as déjà parcouru tellement, j’admire ton courage et ta passion. Respire. Retrouve le positif dans tout ce que tu entreprends.

    Le conseil de Clémence est top ! « tu peux t’octroyer quelques jours de pure pause pour reprendre de l’énergie et rekiffez la vibes ? » – Pas mieux.

    N’abandonne jamais car tu es une warrior – c’est ce que j’essaie de me dire tous les jours ;)

    Bon voyage en Europe !

    • Haha « je suis une warrior », mais vous êtes tellement gentils mes louloutes !!!!! :D non en fait, je vais me plaindre plus souvent comme ça, j’ai plein de love qui arrive en barre haha! Non, plus sérieusement, tu as totalement raison, il faut savoir respirer un coup de temps en temps. Et depuis un an que je vis mon truc et mis le projet en place, je ne me suis pas vraiment laissé de temps pour me reposer. Donc là, c’est le corps qui m’a dit stop ! Ca arrive, faut savoir écouter ;) merci merci merci en tout cas, ton retour me va droit au coeur !

  6. Ça me rappelle moi, il y a 11 mois, quand j’ai commencé mon voyage et que j’avais en tête d’écrire au moins deux ou trois articles par semaine sur mon blog en plus des réseaux sociaux et tout le tralala…

    Ça n’a pas tenu deux semaines! Chaque jour je prenais un peu plus de retard, j’étais stressée, tiraillée entre les objectifs que je m’étais fixé et mon envie de profiter pleinement du voyage comme j’en avais toujours rêvé! Et puis mon blogueuse est devenu un vrai casse tête! 3 plombes pour charger une photo, des mises en page qui sautent… bref, j’ai pété un cable!
    Et du coup j’ai pris le parti de tout envoyer bouler! Je ne voyagerai à temps plein que pendant un temps alors je veux profiter de chaque seconde, de chaque surprise, de chaque opportunité et je veux me laisser le luxe de prendre le temps de la contemplation et des rencontres, puisque c’est ce qui donne toute la saveur au voyage et c’est pour ça que j’ai tout quitté (et pas pour avoir des milliers de fans sur un blog!)

    Alors j’ai délaissé volontairement le blog, j’ai relâché la pression, j’écris pour le plaisir, je tiens ma page Facebook pour la famille, les amis et les quelques personnes que ça intéresse. J’écris pour moi, je prends des notes pour de futurs projet d’édition (un jour peut être!), mais je me concentre avant tout sur mon voyage parce que je n’aurai la chance de le vivre qu’une seule fois!

    Je suis admirative de ces personnes qui semblent pouvoir tout gérer à la fois! Moi je n’y arrive pas… Et surtout je n’en ai pas envie.
    Je me laisse le temps de découvrir, de rencontrer, de voyager, de vivre! Parce que c’était cela mon rêve!
    Je ne pense pas qu’il soit possible de tout faire, tout est alors une question de priorités!

    Fait une pause, fais toi plaisir, prends le temps et tu sauras ce qui est vraiment important et nécessaire juste la, aujourd’hui, maintenant!

    Pour le reste on verra ça plus tard ;)

    • Marion, je crois que la voix de la sagesse a parlé. Et surtout, merci pour ton retour, cela fait tellement plaisir de voir que je ne suis pas la seule. Parce que c’est vrai qu’on a toujours tendance à se comparer aux cadors du blog qui voyagent, t’envoient des vidéos et des articles à la minute, les réseaux au top et tout le toutim, et t’as cette vieille vague de culpabilité à te dire : mais je m’organise mal ou quoi ? Donc merci pour ton retour car cela me conforte dans ce que je pense :))))) J’ai en l’occurrence décidé de faire une pause (yes!), car ce n’est plus qu’une question de blog mais mon genou a décidé de me faire mal depuis 10 jours, m’empêchant de continuer. Et quand le corps s’en mêle, c’est qu’il y a un message ;) donc merci, c’est parti pour respirer un peu (c’est plutôt cool en l’occurrence, j’avais oublié que c’était aussi bien de faire la grasse-matinée) haha !!! Merci encore ma belle !

  7. Hello,
    Sincèrement les lecteurs qui te suivent n’attendent pas forcément un article tous les 2 jours : en tant que lecteurs aussi, nous n’avons pas toujours le temps ou l’envie de lire à rythme effrénée même quand on apprécie la blogueuse.
    Lâche prise et profite : après tout mieux vaut un article par semaine écrit avec tes tripes comme tu sais si bien le faire qu’un article tous les 2 jours écrit parce qu’il faut tenir un rythme. La liberté est chèrement gagné alors préserve-là : c’est l’un des biens les plus précieux au monde avec le temps…
    Reste toi-même, on sera au rendez-vous, même si les rendez-vous sont moins fréquents !
    Et surtout ENJOY !!! :-)

    • T’es au moins la quatrième personne qui me dit ça en 2 jours, waouh mais ça fait trop plaisir, vous êtes tous des chouchous hein ? J’ai les meilleurs lecteurs du monde en fait ?! :D Je crois que je vais en revenir à là en effet. Je vais me poser quelques mois pour bien réfléchir à ça et me recentrer sur mon positionnement de base justement, qui va dans le sens que tu dis :) pfou, et comme ce genre me conforte dans ce que je pense, mais c’est juste du pain béni ! Mais merci, merci, merci et encore merci, je ne sais que dire d’autres !!!! <3

  8. slt, allez courage !! comme Nathalie je dit que je ne t en voudrai pas du tout de ne pas écrire tous les 2 jrs. Le we dernier j’ai effectué mon 1er voyage depuis que je suis blogueuse. J ai respiré le temps d’un we l’air de St Malo. C’était génial! Cela arrivait au bon oment après une période d’abstinence de 6 mois comme je dis. Oui 6 mois sans bouge de la région parisienne. La dernière fois c était mon voyage au Brésil de 15 jours.
    Je félicite les blogueurs dis donc car j’ai juste posté 2 photos par jour sur instagram mais pff comme tu dis trouver du réseau n’était pas évident. L oeil rivé sur les réseaux je n’ai pas réussi en même temps je ne le cherchais pas mais je n’aurai pas pu! je félicite les blogueur voyage car alimenter les réseaux tout en voyageant bravo

    Bref no pression et éclates toi d’abord!!

    • Oui, on ne dirait pas comme ça mais faut le vivre pour le croire, la complexité que c’est de rester connecté tout en voyageant :) et puis c’est comme tout, je pense qu’il y en a qui adore ça, et d’autres moins. Perso, même si j’ai envie de partager au max, j’ai l’impression que cela me pollue plus qu’autre chose quand ça atteint un point trop important :) faut s’adapter selon ses envies ! Et bravo pour ton week-end, je garde aussi un très bon souvenir de Saint-Malo :D

    • Complètement, l’écriture va être une super source d’extériorisation je pense :) surtout qu’en le partageant, on se rend compte qu’on est pas seul, qu’est-ce que ça fait du bien :) et avec 2 enfants, my god (RESPEEEEEEEEEEEEECT) !

  9. Courage ! Je comprends carrément ce que tu dis car quand je suis passionnée j’ai envie de bosser comme une malade quitte à renoncer à me fermer à des expériences.
    Je crois qu’il faut réussir à compartimenter les choses.
    Ne pas laisser le hasard du wifi décider que tu travailles juste parce que faut profiter d’une connexion, qui sait quand tu en trouveras à nouveau.
    Comme l’on dit les autres, je crois que tu pourrais déterminer des plages horaires de travail, où tu vas chercher du wifi et bosser, et une fois que c’est fait ne plus y penser même si le hasard de ta route te fait recroiser une connexion.
    Je me prépare à faire la même chose que toi pendant l’été, écriture en mode nomade avec une date de rendu bien concrète pour le boulot, et j’envisage de m’organiser en segmentant bien : 100% boulot quand j’écris, 100% vacances quand je ne le fais pas. Sinon je sens que je vais passer l’été la boule au ventre à culpabiliser et c’est pas le but.
    Bon courage !

  10. Zen… 1 chose après l autre… il te faut des vacances
    Tu as choisi de nous faire partager ta passion et on s éclate à lire tes posts (en tout cas moi jsuis fan)… t essaies à terme de pouvoir en vivre, c est en fait comme une mini entreprise et comme partout il faut arriver à consilier pro et perso…
    1 semaine de congés à te déconnecter de tout ca, te ferait le plus grand bien…
    Tkt on sera tjs là pour lire tes posts à ton retour de congés

  11. salut la couz, prends les choses les unes après les autres et ne voit pas la montagne qui t’attends. Tant que tu sauves pas des vies, y’a pas mort d’homme. Take care and see you soon kiss

  12. C’est certain qu’en étant blogueuse on ne voyage clairement plus de la même manière qu’avant. Oui le facteur stress et là et il est bien difficile de lâcher prise. Des vacances… hummm ca n’existe comme plus quand on fait ce travail lol.

    Mais en même temps… c’est un si beau travail :)

    • Oui, c’est une manière totalement différente de voyager. Je en m’attendais pas à ce que cela prenne tellement le pas sur ma passion et ma manière de faire, pour le coup. Mais c’est un bon test, cela va me permettre de réfléchir à comment trouver mon équilibre là-dessus (vive les devoirs de « vraies » vacances, youpi!)

  13. Je me suis beaucoup retrouvée dans ton article. Je ne voyage pas autant que toi, mais maintenant que j’ai un blog (et des pages sur les réseaux sociaux), je ne vis plus mes voyages pareil. Je suis sans cesse en quête d’images qui feraient bien sur Instagram, d’adresses que je pourrais partager sur le blog, d’anecdotes à partager sur Twitter… et comme tu le dis, je m’arrache les cheveux quand la connexion Wifi ne fonctionne pas. Moi aussi j’aimerai trouver un juste équilibre. Quand tu auras trouvé la solution, tu me dis ? ;-) Belle continuation et profites quand même bien de ton trip européen !

    • Ah bah merci Stéphanie, au moins, je me sens moins seule loool ! Je vais tester une nouvelle manière de faire d’ici mon prochain voyage début septembre. Au programme, ne rien publier durant le voyage sur cette destination, me laisser le temps de profiter, tranquille. Anticiper quelques publications avant pour qu’il n’y ai pas zéro activité sur le blog, tout en prévenant que ça va être plus léger car je suis en vadrouille. Pas question de me gâcher le prochain voyage, un, ça suffit lol ^^ Je te dirais si cela fonctionne mieux. Je crois que ce qu’il faut garder en tête, c’est qu’on fait d’abord ce qu’on fait pour nous, et non pour les autres. Et une fois fait, on partage. En avant pour la mise en pratique !! Merci pour ton retour rassurant en tous les cas !!

  14. Je me suis reconnue à 200% dans tout ce que tu écris. Quand nous sommes partis pour 3 mois dans le Pacifique en début d’année, je m’étais mis une pression folle, je voulais tout partager ou presque en direct, comme toi je cherchais du wifi partout, le soir je me prenais la tête avec mes photos, mes articles de blog puis au bout de quelques jours j’ai tout envoyé valser ! Je me suis contentée de poster quelques photos sur les RS et j’ai mis le blog en standby… Du coup je me retrouve aujourd’hui à publier mes articles de voyage avec un certain décalage et finalement c’est tout aussi bien : ça me permet de voyager encore un eu et de m’évader de mon quotidien…

    • Coucou !!! Merci pour ton retour! J’ai envie de dire « tiens, je vois ce que tu veux dire ». Surtout sur le coup de tout envoyer péter !! Je pense qu’il est hyper important de rester dans le moment présent dans son voyage en cours, plutôt que de vouloir partager à tout prix, tu as raison. Surtout que l’analyse après coup est souvent plus intéressante que ce qu’on vit sur place (selon les situations). Donc bonne idée :) je retente l’aventure début septemnre, avec prise de recul cette fois, on croise les doigts !!! Merci pour ton retour <3

    • Et bien c’est la conclusion que je me suis faite :) pas toujours évident quand on est une tarée du boulot comme moi, un soupçon de pression en plus. Mais c’est le meilleur moyen de profiter et d’avoir des choses à raconter… après ;) merci Ana !

  15. Ce qui est bien c’est que tu as les questions et quasiment les réponses !
    J’ai un blog sur San Francisco et quand j’y suis, je suis comme toi toujours à stresser pour équilibrer le travail, le blog, les visites, ce que je veux faire, ce que je dois faire… Et je me suis rendue compte que je ne DOIS rien faire : je blogue sur SF oui mais ce n’est pas pour autant que je DOIS parler de tel ou tel endroit … L’identité d’un blog c’est aussi de montrer ce qu’on a vu, nos adresses, etc, même si ce n’est pas « touristique » ou que ça sort des sentiers battus. Je dirais que c’est même ça qui donne du caractère à un blog!

    Quant au temps j’avais la solution : me lever 1h a 1h30 plus tôt le matin pour faire tout ce que je devais faire (écrire, éditer les photos, préparer des publications pour les réseaux…. Pas forcément tout ça en même temps mais au moins j’avançais). Et en plus tu sais quoi? J’ai 2 blogs :D et j’y arrivais même si au début j’ai galéré ! Il faut trouver son rythme et s’y tenir !

    J’ai aussi remarqué que personne ne t’en voudra si tu publies un poil moins souvent mais des articles de qualité plutôt que comme d’habitude mais des articles bâclés … Après tout tu es en voyage! Tu peux inviter les gens à te suivre en quasi direct sur FB ou Instagram tout en publiant comme tu peux sur le blog et une fois rentrée tu pourras t’atteler plus sérieusement à la rédaction d’articles !

    Ensuite concernant le voyage solo / entre amis … OMG je suis tellement comme toi à ce niveau-la et je n’ai pas encore trouvé la solution miracle… Je me suis sentie un peu seule à SF à cause de la même chose que toi (« désolée j’ai pas le temps j’ai du boulot » -> aller prendre des photos à tel endroit, faire tel autre truc pour rédiger mon guide ….) et j’ai évité de refaire la même erreur à Edimbourg : j’avais programmé des articles sur mes 2 blogs pour ne pas avoir à m’en occuper et je peux te dire que j’ai vachement profité, rencontre du monde, je connais la moitié des pubs de la ville :D

    C’est là que j’ai compris qu’il fallait aussi apprendre à relâcher la pression. C’est pas bon pour toi, pas bon pour ton business, pas bon pour la vie. Ne te retourne surtout pas, dans quelques années, sur ce voyage en Europe en te disant « putain, j’ai tellement pas profité parce que j’étais tellement stressée ! » Ce serait dommage …

    Désolée pour le pavé mais ton histoire me parle et je voulais te dire ce que j’en pensais ;)

    • C’est super, merci pour ton retour Steph, j’adoooooooooooore !!!! :D Tu as tellement raison, merci pour ce retour d’expérience qui confirme ce que je pense mettre en place pour la suite. Cela en aidera plus d’une, je pense ;) Depuis ce petit pétage de câble, j’ai en effet appris qu’à vouloir trop en faire, on ne fait plus rien du tout, ou plus rien de bien, en tout cas. Et c’est tout le problème du voyage, c’est qu’à trop vouloir en faire, on ne laisse plus de place à la saveur de ce qui fait le voyage: la spontanéité des lieux, des rencontres. Même les journées à ne rien foutre servent à quelque chose en voyage !!! Donc ce sera bien le maître mot de la suite, lâcher prise et se laisser porter davantage. Bosser quelques heures le matin en effet (c’est aussi le meilleur timing pour moi) :) Et hop, on se laisse embarquer !!!! Un grand grand gros bigous énorme merci pour ton retour Stéph. C’est super gentil !!! Et profite bien de SF!!! ;)

  16. On peut aussi se sentir anxieux, seul, fatigué et ne pas quoi savoir faire de sa vie en ayant une vie de boulot merdique et en ne réussissant pas à voir ses amis, pourtant pas loin… Ce n’est pas le décor qui fait tout changer, c’est la façon dont on l’aborde, il me semble, non?

    • Oui tout à fait d’accord avec toi Anne, la distance n’a pas grand chose à voir avec ce genre de sentiment je pense. Ce qui compte, c’est de réussir à être en accord avec soi-même et ses valeurs je pense. Prioriser les bonnes choses pour être plus heureux. Ce qui demande un gros travail de remise en question, mais salvateur par la suite ^^

  17. Je crois que tu viens de bien résumer les travers du nomade digitale ! Je suis freelance depuis 2 ans, maintenant, je viens de quitter ma vie parisienne écrasante pour devenir digitale nomade. Je viens de tester la version vacances de 3 semaines en Thaïlande ou il a été difficile de couper avec mes habitudes de travail quotidienne et depuis 3 semaines je me suis posée à Barcelone et cette fois je dois jongler entre mon envie de travailler comme d’habitude et l’envie de profiter de la ville. Difficile de bien doser. Maintenant je me force à m’arrêter de travailler à 12h et partir profiter l’après midi. Ce n’est pas évident mais le rythme commence à se faire.

    • Oh oui je comprends bien. Je crois que tu as tout dis, il faut se fixer des plages horaires et s’y tenir (même si c’est parfois difficile de se stopper) ! Et adapter la manière de travailler en fonction de si tu es sédentaire ou non. Maintenant, les moments où je voyage en vadrouille, j’essaye vraiment de me libérer le temps en amont pour ne pas avoir à travailler (ou le strict minimum) et en profiter à fond pour moi. Et quand je suis plus posée, comme tu dis, c’est plages horaires alternées avec d’autres activités :) pas toujours évident de s’auto-gérer !

  18. Je me suis tellement reconnue dans cet article !! Pourtant je ne me considère pas (encore?) comme digitale nomade mais le fait de voyager sur du long terme m’a fait me poser des questions qui ne m’étaient jamais venues à l’esprit auparavant… Du genre « à quoi je sers dans ce monde ? Pourquoi je suis là ? C’est quoi ma mission de vie ? » (et là je te paraphrase;)) ça fait plaisir de voir que je ne suis pas seule ! en tout cas comme beaucoup l’ont dit en commentaire, pas besoin de se mettre la pression pour poster un article par jour, on te lira avec plaisir peu importe la fréquence ;)

    • T’es trop mimi ! J’ai fait un travail sur ça depuis un moment maintenant. Et comme j’ai la chance d’avoir des lecteurs et lectrices juste supra géniaux (oui oui oui, je suis BEAUCOUP plus détendue sur ce point ! Merci ma belle <3

  19. De très bons conseils en lisant tous les commentaires en plus de ton article. Je vais me lancer dans cette aventure blog voyage bientôt et même avant d’avoir le blog, j’ai une page facebook depuis 5 ans et c’est toujours le stresse de vouloir à tout prix partager sur le moment alors qu’il faut savoir prendre du recul ! Ce que j’arrive enfin à faire sur les réseaux sociaux et je vais tout faire pour l’appliquer sur le blog surtout en voyage long terme.

  20. Super article ! Et comme je comprends la partie ou tu parles du fait que sur l’échelle de la liberté plus on monte, moins il y a de monde, et pourtant on aimerait tellement pouvoir montrer à tous que c’est ÇA le bonheur … Merci

  21. Je n’ai pas mon blog pour en vivre (pour l’instant en tout cas) mais plus pour partager avec famille et amis mes aventures, mais j’avoue que ça me stresse souvent de ne pas être à jour et on me demande souvent quand je vais l’actualiser… Je réponds toujours « bientôt » ahaha ! Mais pour l’instant je suis pas encore dans l’optique de voyager pour écrire mon blog mais pour vraiment voyager et vivre l’expérience au maximum.
    Mais vraiment ton article est de bons conseils !
    Merci et bon courage pour la suite ;)

    • Au moins, si les gens te demandent « c’est quand la suite?! », c’est qu’ils sont demandeurs, c’est ça le plus génial dans l’histoire :D au moins, chacun de tes nouveaux articles est une petite fête héhé ;) voyage pour toi, tu as raison, car ces moments là ne se rattrapent pas, les articles de blog, oui <3

  22. Super article! Ça remet les points sur les i pour une vie que, perso, j’idéalisais un peu. Et sans être Digital nomade, on comprend quand tu dis que pas tout le monde comprend ce que t’as vécu à certains endroits. Avec Pierre on se sent souvent seuls avec nos anecdotes de voyages Heureusement qu’on a un blog maintenant

    • Ah c’est trop sympa ton retour ! Oui, le but ici n’est pas de se faire plaindre, c’est un style de vie formidable. Mais qui a ses + et ses – comme tous, alors autant le dire pour que ceux qui rêvent des « vacances éternelles » ne soient pas déçus héhé ! Et comme je comprends la solitude quand tu veux raconter ton voyage mwouhaha !!! Tu crois que c’est pourquoi que j’ai commencé le blog aussi ?! haha merci à toi !!!

    • Je me disais bien que c’est pas des vacances éternelles (car déjà « juste » tenir un blog c’est un gros boulot), mais je ne réalisais pas le stress et les moments d’angoisse. Et on voit que tu l’as écrit avec les « tripes » cet article

  23. Des ennemis que je connais oh que trop bien et qui ne sont pas faciles à gérer au quotidien, même si souvent, il suffit d’inspirer très fort et de recommencer.
    Je suis en phase galère et je me pose beaucoup de questions sur mon équilibre et sur mon rythme, mais c’est normal de se remettre en question, de modifier son voyage, en fonction de comment l’on se sent. Si ce n’était pas le cas, ce serait presque trop facile!
    Bon courage à toi et n’hésite pas à m’envoyer un petit mail quand tu galères, on pourra se Skyper!

    • Coucou Lucie ! Trop mignon ton message, ça me touche beaucoup ! Oui, je crois qu’il est assez normal d’alterner des phases où on est plutôt bien dans notre rythme, et d’autres où ça pêche un peu. On change tout le temps de lieu, de rythme, de moments, sans compter l’irrégularité du boulot en freelance. Cela demande teeeeeellement d’adaptation continuelle que c’est parfois très fatigant. Pour le coup, oui, ça pourrait être sympa d’en parler, surtout si t’es un peu en galère ma belle ! Je te contacte en privé <3

  24. Eh bien, on peut dire que ton article a suscité bon paquet de réactions (plutôt positives me semble-t-il, même si je n,ai fait que parcourir celles-ci en raison de leur trop grand nombre ;-) ).

    Je me suis lancée dans l’aventure de digital nomade il y a 8 mois maintenant (blogueuse voyage & expat , et écrivain… pour l’instant). Le destin a visiblement essayé de m’envoyer tout un tas de signaux, en ne cessant de mettre sur ma route tout un tas d’obstacles bloquant littéralement le développement de mes activités. Si bien que ce n’est réellement que depuis début janvier que j’arrive à me lancer pour de vrai…

    Toutefois, ça fait bien depuis plusieurs mois que je travaille seule… que je fais face à des coups de blues parce que la solitude est une des choses des plus difficiles à gérer pour moi… que je fais face à d’autres coups de blues parce que je n’ai pas forcément le soutien des personnes que j’aurais aimées rendre fières (disons que j’ai dit merde à une carrière pharmaceutique pour me lancer pleinement dans ma passion de l’écriture). J’avais conscience avant de me lancer de ce dans quoi je me lançais… et je me suis lancée malgré une hyperanxiété maladive (mais c’est justement cette hyperanxiété qui me fait vouloir profiter de tout tout de suite maintenant).
    En tout cas, même si je ne fais que démarrer, tes descriptions me parlent.

    (je suis un peu verte, j’avais préparé une loooooogue réponse… un roman même… et puis au moment d’envoyer, BIM ! tout a disparu…).

    Je t’envoie un mail en parallèle car j’ai quelques questions quant à ton activité de « rédactrice de contenus de voyage ».

    • Coucou Jenny !!! Merci pour ton super commentaire :D J’ai reçu ton mail, merci à toi ! La solitude, je vois très bien de quoi tu parles ! Même si avec le temps, on s’entoure de gens qui bossent dans le même cadre, on est toujours tout seul face à sa page blanche, sa boîte mail et ses décisions… il faut bien s’accrocher ! Au moins, on sait qu’on est plusieurs à partager ça et même si cela ne règle pas le problème, cela permet de se sentir un peu mieux ^^ merci à toi <3

  25. Félicitation.
    Une belle dose d’inspiration pour moi qui découvre seulement la vie de Freelance depuis peu.
    J’espère pouvoir développer mon activité et ne pas trop galérer pour pouvoir partir à l’étranger et vivre. Vivre sur place, rencontrer des gens. Le voyage viendra peut être avec le temps. Le voyage n’est-il d’ailleurs pas part de la vie sur place ?
    Je suis parti de Paris depuis peu et j’ai envie de repousser les frontières grâce à vos expériences de Digital Nomades !
    Merci, Merci Merci !

  26. Rha là là. Je ne découvre que maintenant ton article ! Et il traduit tellement de sentiments divers et variés que j’ai à l’heure actuelle. La solitude, l’anxiété, la perpétuelle question « mais c’est quoi mon rôle dans ce bas monde ? », l’excès de liberté qui tue la liberté, le décalage par rapport à ses amis qui se sont sédentarisés pour de bon ! Depuis que je suis rentrée de mon tour du monde, ce genre de questions fuse dans ma tête. Je ne suis pas digital nomade, du moins pas encore, et j’avoue me sentir perdue et bien seule face à toutes ces questions. Je viens enfin de prendre le statut d’auto-entrepreneuse, mais maintenant le plus dur est de savoir quoi en faire concrètement. Je pense faire partie de ceux qui pourraient être rapidement frustrés de voyager pour le taff. Quand on fait de sa passion un boulot, cela devient vite une contrainte… En tout cas, bel article et très belle source d’inspiration ! Merci à toi. Dommage qu’on n’ait pas eu l’occasion de papoter au WAT17. En espérant la prochaine fois ! Bonne continuation à toi!

    • Coucou Mag ! Quoi, tu étais au WAT cette année ? Ah merdouille !!!! Bon, va falloir rattraper ça en effet ! Je vois que tu es dans la fameuse période de la mort qui tue, comme je te comprends, c’est pas un moment cool à passer. Même si comme toujours, le temps t’apportera tes réponses (et c’est la fille la moins patiente du monde qui te dis ça hum…). Si tu penses que lier boulot et voyage va gâcher le truc, c’est déjà une bonne piste. J’étais aussi convaincue de ça dès le départ. Et je m’y suis accrochée même si plein de monde me disait d’essayer d’être payé à faire je ne sais trop quoi comme visiter des hôtels et faire des reviews, non. Je trouve que la solution freelance me correspond plus. Essaye de voir ce que tu aimes le plus faire et aussi, ce dans quoi tu as une carte à jouer. Pour ma part, c’était l’écriture alors j’ai tenté. Mais il y a 1000 autres solutions. Alors ne perd pas courage et reste concentrée sur ton intuition et ce que tu aimes faire. Car même si cela semble impossible maintenant, tu vas finir par trouver quelque chose qui allie boulot et plaisir !!! N’hésites pas à me contacter en privé si besoin surtout ! <3

  27. Merci pour cet article plein d’authenticité et de vérité. Je ne suis pas encore digital nomade, mais j’espère pouvoir le devenir. J’en suis au point où j’ai réalisé que je n’étais définitivement pas faite pour le salariat et le métro-boulot-dodo et que je devais me lancer dans cette voie là. Même sans avoir encore débuté, je rencontre les baisses de régime que tu décris, et ça me rassure de lire ça car ça me laisse penser que c’est normal ! Et que n’importe qui, tout autant passionné qu’il soit par cette vie, va forcément traverser des périodes de doute et de déprime !

    Alors bizarrement, cet article sensé mettre en avant les pièges de ce style de vue me pousse encore plus à choisir cette voie ! :)

  28. super article , tu nous nous fait voyager a travers ton blog, sinon cest un peu hor sujet mais si vous vous voulez appeler l’administration frabcaise depuis l’etranger utiliser ce site Losali

  29. très bonne article, je me suis vraiment reconnu dans ton récit , depuis que je me suis lancer sur la voie du digital nomade a Hoi An au Vietnam je suis passer par tous ces piques émotionnels que tu décris , en particulier la solitude mais après quelque mois je suis sortie de ma zone de confort et je me suis fait un très bon groupes de potes , enfin bref depuis que je me suis fait a ce style de vie , j’ais pris conscience de la chance de malade que j’ai et j’apprécie tous les petits moment que la vie a a m’offrire. sinon je vous passe une petite astuce de nomade qui ma bien dépanner quand je cherchais a appeler l’administration depuis le Vietnam , je vous passe le lien du site:) appeler admi depuis letranger

    • C’est exactement ça, je crois qu’on sort un peu la tête de l’eau le jour où l’on trouve d’autres personnes ayant le même rythme de vie que soi, cela permet d’échanger sur des sujets communs et de se rassurer en sachant que l’on est pas seul à rencontrer les mêmes difficultés / doutes et joies aussi :D Super contente pour toi. Et pour le coup, ça me confirme que hoi An est un bon spot vu ce que tu dis, ça tombe bien, je suis super fan de cette ville, merci !

  30. Salut Nastasya!

    Je suis tombé sur ton article un peu par hasard, et je me sens obligé de laisser un commentaire parce que ton article est ULTRA juste. Nomade depuis près de 3 ans, je me suis reconnu sur tous les points!

    Good job!
    Jérémie

    • Waouh et bah merci, ça fait plaisir de lire ça ! Je ne me suis donc pas trop trompée sur les ressentis que j’ai eu (et je ne suis pas toute seule non plus donc) héhé ! On fini par trouver son équilibre, ça va venir ! Merci pour ton retour et belle continuation nomade à toi !

  31. Ah là là Nast, j’ai tellement aimé lire cet article! Je me reconnais déjà dans plein de choses alors que je ne suis pas encore nomade! Mouhahahhahahha! Bon j’avoue il me fait flipper quand même. Je ne sais pas si j’aurai la même énergie que toi, quand je serai à nouveau sur la route. Des fois j’envie les gens qui ne se posent jamais de questions sur le sens à donner à leur vie. Ils ont beaucoup moins de problèmes que nous! :)

    • Mwouhaha t’es trop chou ma poule ! Mais non, faut que tu fasses ta propre expérience et tu verras bien ;D Aucun doute que tu vas kiffer ! Mais je suis d’accord avec toi : les gens qui ne se posent pas de questions sont certainement plus heureux loooooooooooool. Besos mon chat <3

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