16 choses que je ne regrette pas de ma vie de sédentaire

Cela fait maintenant plus de 3 ans que j’ai refilé mon tablier de vie sédentaire, ou plutôt ma veste de jeune cadre dynamique, devrais-je dire. Trois ans que j’ai filé ma lettre de démission copiée-collée sur un modèle en ligne. Que j’ai rangé mon bureau en bois mélaminé et rendu les codes pour accéder à ma boîte mail pro (parce qu’attention, c’était hautement top secret, quand même) ! Et ce matin, je faisais le point d’un peu tout ça… dans mon lit (waouh), en pensant à ma nouvelle journée que je vais passer à optimiser mon compte Pinterest, ou à préparer mes photos Instagram pour la semaine suivante. Je pensais à ce que j’aurais bien pu faire là, maintenant, tout de suite, il y a trois ans, au même endroit. Et il n’y a pas à dire, je ne regrette pas ma vie de sédentaire ! Je ne regrette pas…

 

vie sédentaire

1. La routine

Il n’y a pas à dire, je suis une anti-routine !!! Enfin, celle qui va avec la vie de sédentaire. Parce qu’il ne faut pas croire, il y aussi une routine pour les nomades… mais elle est forcément un peu différente haha (alors, je dors où ce soir ?!) ^^ Perso, j’ai déménagé plus de 15 fois en 25 ans, ça laisse des traces. Du coup, je m’ennuie vite quelque part, j’aime bien changer, rencontrer de nouvelles personnes, découvrir, me surprendre, explorer. Je me fane très vite dans le même environnement, avec une vie plan-plan toujours pareille. Je sais faire pourtant. J’ai déjà fait d’ailleurs, et je ne m’en sortais pas si mal, en soi. Mais il n’y a rien à faire, c’est pour moi la mort lente du petit cheval… et cela aboutit toujours au même résultat, la petite étoile dans les yeux n’est plus très vivace. Maintenant, la routine est morte, vive l’aventure !

2. Mon boss

Haha, s’il lit ça, il va m’en vouloir à mort ! Pour le coup, j’ai toujours été très chanceuse avec mes anciens boss. Ça roulait plutôt bien. Mais ce que je ne regrette pas, c’est le fait de devoir prendre des décisions en fonction d’eux (et de leur chef, et des chefs des chefs, et des N+12 en remontant jusqu’au pape), juste pour leur faire plaisir. Alors, que tu sais que c’est une mauvaise décision. Rah, qu’est-ce que ça ne me manque pas. Maintenant, I’m THE BOSS ! Et si une décision pue, et bah c’est de ma faute, et aaaaaah, c’est un soulagement que de n’avoir à s’énerver que contre soi-même… et à changer d’avis !

3. Les transports pour aller au boulot

Surtout que pour ma part, j’ai été tellement servie en à peine 4 ans de salariat ! Chef de secteur sur le Grand-Est pour commencer (merci les trajets Strasbourg-Pontarlier à 4 h du mat le lundi). 1 500 bornes de voiture par semaine. Ce qui aboutit à des week-ends super funky où quand on te dit « on prend la voiture pour aller faire une sortie », tu te réfugies sous ton oreiller avec des spasmes incontrôlables. Puis ce fut les 3 h de trajet tram-train-voiture que je me suis tapée pendant 2 ans pour aller à l’autre bout de l’Alsace tous les jours. Comme quoi, il n’y a pas que les Parisiens qui ont leur quota. Aujourd’hui, je me lève, je déjeune et… oh, mon ordi est là, c’est parti ! Boh, je m’habillerai plus tard (mwouhaha). Merci Mr l’Ordinateur !

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4. Les déprimes du dimanche soir

Ah, ça, mais comme je suis conteeeeeeeente !!! Il y a deux moments clés dans la semaine d’un salarié sédentaire : le vendredi soir, qui fait un effet de « waouh, mais ça y est, je respire, je reviens à la vie, c’était quand même long, 5 jours d’apnée, yeaaaaah » ! Et le dimanche soir, qui ressemble plus à « oh rage, oh désespoir, oh vieillesse ennemie, n’ai-je donc tant vécu que pour cette infamie ? »… Ok, ça sent la joie ! Aujourd’hui, je ne sais tout simplement plus quel jour de la semaine il est, haha !!! Attention, c’est surtout parce que je bosse… tous les jours, en fait. Donc c’est un peu pareil qu’il soit lundi ou dimanche. La grosse différence… c’est qu’aucun soir ni aucun lendemain ne me déprime, c’est plutôt l’inverse puisque j’adore ce que je fais !!! Le kiffe :D

5. Le stress

Bon, soyons honnêtes jusqu’au bout, je ne subis pas moins de stress à l’heure actuelle. C’est un stress très différent. Peut-être même plus difficile à gérer, car quand je stresse, c’est parce que je ne suis pas sûre d’être payée à la fin du mois. Où qu’un crocodile géant me regarde avec ses yeux jaunes, prêt à me bouffer (haha, genre ça m’arrive tous les quatre matins). Mais bon, il n’empêche qu’avant, je me mettais dans des états pas possible parce que je devais faire une présentation PowerPoint le lundi matin, que je devais être à l’heure à la gare pour choper le bon train (alors qu’il y avait le même 30 minutes après). Ou parce que j’allais louper un épisode de l’Amour est dans le pré à cause d’un déplacement pro (dur, hein ?!). Maintenant, au moins, je stresse pour les bonnes raisons ^^

6. Les 5 semaines de vacances

Haha, ça, c’est LE truc qui ne me manque pas. Pourtant, cela devrait être la meilleure partie, non ? Bien sûr, je garde des excellents souvenirs de mes vacances. Mais il y a plusieurs choses qui ne me manquent pas. Comme la fameuse bataille du « bon, on fait des vacances en amoureux ou on partage 50/50 chez tes parents / mes parents ? Parce que bon, y’en a marre » !!! Ou bien encore, une fois le moment tant attendu est arrivé, tu es tellement crevé et en relâche que tu n’arrives pas à profiter de ta première semaine, en mode larve. Et que la seconde semaine de vacances, tu penses déjà… au retour et à tous les mails qui t’attendent, les machines à faire en rentrant, les courses à faire, les embouteillages de retour… Non, ça ne me manque pas. Maintenant, je me barre 3 mois, c’est quand même beaucoup mieux (#VousAvezLeDroitDeMeDetester)

 

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7. La fatigue malsaine

Dieu sait que je suis, encore et toujours, fatiguée (perso, c’est mon karma, je suis comme ça, c’est un pote shaman qui me l’a dit donc maintenant, je ne culpabilise plus d’être fatiguée). Au moins, c’est une fatigue plutôt saine, car c’est soit parce que je voyage, vis dehors et fais beaucoup de sport, donc c’est génial. Soit parce que j’ai travaillé comme un veau sur mon business en ligne et que je suis fatiguée d’avoir cogité à fond et appris trop de trucs chouettes (toujours plutôt cool) ! Mais avant, c’était bien pire !! C’était cette bonne fatigue bien malsaine du stress du boulot, du rythme de vie intense qu’on t’impose parce que « une personne épanouie est censée être WonderWoman, tout gérer de front et faire tout ça avec le sourire » (et encore, je n’ai pas d’enfants, my god…). Bref, je ne regrette pas du tout cette pression du « tout parfait en façade, mais derrière, j’en ch*** à mort ». Niet.

8. La fausse reconnaissance du monde de l’entreprise

Bon, heureusement, ce n’est pas toujours le cas, et je ne suis certainement pas la plus à plaindre dans le lot (je ne cassais pas des cailloux non plus, hein ?!). Mais bon, cela ne me manque absolument pas, les bonnes phrases suaves de tes chefs qui te disent :
« Rah, t’as du potentiel Nastasya. Du coup, on te donne plus de responsabilités, avec ça, ça et ça à faire en plus. Alors, heureuse ?
– Cool ! Et pour le salaire ?
– … Le salaire ? Le salaire… Euh, je suis désolé, je ne connais pas ce mot, tu veux dire ?
– Bah, si j’ai le droit de travailler plus, j’ai peut-être le droit de gagner plus ?
– Ah !!! Ah bah non. Non, chez nous, ça ne fonctionne pas comme ça.
– Ok… »

Alors que j’aurais tellement aimé entendre dire un bon vieux :
« Bon, écoute Nastasya. Je ne décide pas, ici. Mon chef m’a filé une enveloppe de 10 € pour les 10 filles qui bossent dans le service. Du coup, j’ai pas de tunes à te donner, c’est comme ça, je suis désolée. J’essayerai de faire mieux l’année prochaine. »
Ok, là, on se parle et en plus, tu ne me prends pas pour un con en me regardant droit dans les yeux. La reconnaissance passe déjà par là…

9. Le manque de formation

Bon, encore une fois, rien ne t’empêche de te former en dehors du boulot. Parce que c’est sûr que si t’attends de pouvoir débloquer ton compte CIF, mieux vaut encore attendre la fin du monde (j’ai 1 500 € bloqués depuis 3 ans et personne ne sait comment je peux me les procurer, c’est magique) ! Mais j’avoue qu’avant, je ne le faisais pas beaucoup parce que, une fois que t’as passé ta journée de taff, c’est vrai que tu n’es pas forcément très motivé pour te palucher une formation Excel en rentrant… Maintenant, je n’ai juste pas le choix de me former… tout le temps, haha. Parce que je suis une brêle dans tout ce que j’entreprends en plus. SEO ? WordPress ? Aweber ? Vous parlez de quoi, de marques de tondeuses ? Alors comme pour ma part, j’adore apprendre, j’ai l’impression de toujours avoir un cerveau qui tourne à plein régime, même 7 ans après la fin de mes études (ok, on en reparle dans 30 ans, promis) !

 

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10. Le manque de temps

Que les choses soient claires, je n’ai toujours « pas le temps », c’est un truc qui ne change jamais, quoi que tu fasses franchement ! Mais aujourd’hui, cela me dérange beaucoup moins, puisque je passe 90 % de mon temps à faire des trucs que j’adooooooooore faire : voyager, rencontrer des gens, apprendre, travailler de ma passion, danser, rire (surtout rire, tiens) ! Alors qu’avant, je n’avais pas plus de temps, mais je passais 70 % de mon temps à faire des trucs qui me saoulaient, ou qui ne m’apportaient par grand chose : certaines missions au boulot (pas toutes, heureusement !), faire le ménage (bon, c’est pas ça qui me retardait beaucoup non plus, déjà à l’époque), regarder la télé… Le calcul est vite fait, CQFD !

11. Les courses du samedi matin

Et oui, rentrant en moyenne à 20 h le soir, je n’ai jamais pu faire partie de ces chanceux qui font les courses en semaine, et qui ont un week-end libre des contraintes du « on mange quoi ?! ». Je n’ai pas non plus eu la chance d’avoir un mec qui pensait à passer à Auchan en face de son boulot en rentrant le soir… Mais c’est une autre histoire (et pim, c’était gratuit, sorry). Toujours est-il que je ne regrette pas du tout cette sensation du « c’est le week-end, il faut en profiter un max. Oh mince, il est déjà 10 h, faut faire les courses ! Oh merde, c’est déjà 13 h, faut préparer à manger. Et zut, il est déjà 14 h 30, la moitié du week-end est déjà bousillée et j’ai rien fait ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiin » (#JeVeuxMourir). Maintenant, mes courses consistent principalement à manger un plat à 1 € dans la rue en Asie, ou un petit Tupperware fait-maison dans les rues de New York. Oui, j’aime ma vie !

12. La séance shopping du samedi après-midi

Je n’ai jamais été une grande fan de shopping. Mon quota maximum doit avoisiner les 3 boutiques consécutives, pas plus d’un fois tous les 6 mois… Mais bon, quand on habite en ville, qu’on a la flemme de prendre la voiture pour sortir (car la voiture provoque toujours des spasmes !), il y a bien un moment où, à force d’avoir fait trois fois le tour de La Petite France à Strasbourg, on va finir par… passer dans la boutique Apple, aller voir ce qu’il y a de nouveau à la Fnac, et voir « oh, cette jolie petite veste dans la vitrine de Naf Naf » ! Pour finalement, un peu moins de sous sur le compte, et pas franchement beaucoup plus de bonheur à l’addition (pour ma part)… Maintenant, ma séance shopping consiste à acheter 3 hauts pour 5 € au marché du coin je-ne-sais-où. Parce que je n’ai plus de hauts du tout ! (mention spéciale pour les chaussures, j’en conserve encore un nombre catastrophique). Et c’est tout ! Yes !

 

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13. La séance ménage du dimanche

Bon, je le dis d’entrée : je déteste, mais alors je déteste tout ce qui concerne les tâches d’intérieur (et maintenant, tout le monde sait que je suis bonne à marier) ! Ménage, repassage, mijoter des bons petits plats pour Paulo et tout le toutim, ahhhhhhhhhhhhhh, crise d’épilepsie assurée. Ma mère a tout fait pour m’enseigner ça comme il faut, c’est le rejet intégral. Fut un temps où je me pliais tout de même à tenir mon foyer en faisant le minimum syndical, histoire de sauver les apparences. Aujourd’hui, je n’ai plus de chez-moi, yeaaaaaaaah ! Ça, c’est vraiment la meilleure invention de la vie nomade. Plus besoin de jouer les maîtresses de maison, ne plus avoir à faire le ménage haha ! Ah si, il faut parfois enlever le sable qui s’amoncelle dans la tente, ça va, je tiens le coup !

14. Les soirées télé

Et pourtant, j’assume à fond, je faisais partie de ces millions de téléspectateurs qui n’auraient raté Norbert et Jean-Claude (ou que sais-je) pour rien au monde ! Je me marrais, ça me détendait, rien de mal à ça ! Et puis, j’ai juste arrêté la télé. Pour ainsi dire, totalement. Je regarde juste des films, mais pas de télé. Et bien, je ne regrette absolument pas, ça m’a fait un bien fou ! Déjà, j’ai gagné du temps ! Mes journées ont augmenté de 2 à 3 heures comme ça, style de rien. Je ne stresse plus en étant assaillis par les images des journaux télé qui veulent absolument que tu crois que ton voisin va te trucider. Et je me sens juste beaucoup moins con ! Car à la place, je lis, j’apprends des choses pour le boulot. Où je sors voir des potes et socialise. Bref, la vie = 1 point. La télé = 0.

15. Les soirées rattrapage-boulot

Cela peut sembler bizarre de dire ça, car aujourd’hui, je passe beaucoup plus de soirées boulot que quand je bossais en tant que salariée. Cela m’arrivait de temps en temps, une ou deux fois par mois, pas de quoi fouetter douze pattes à un canard (vous vous attendiez à ce que je dise trois, hein?!). Mais ces soirées, volées à mon maigre quota de temps libre hors du boulot, c’était la torture. La pernicieuse impression qu’on me volait mon déjà maigre quota de liberté. Et que ce serait juste insurmontable de rattraper ça en terme de stress et de fatigue. Ouais, bon… Comme quoi, c’est tellement plus facile de bosser comme un forcené pour soi, et un peu beaucoup pour les autres… Cette logique m’épatera toujours !

16. Les factures dans la boite à lettres

Dernier cliché de la vie de sédentaire, mais qui, comme tous les autres, trouvent sa source dans certaines vérités. Alors, malheureusement, les factures te suivent même quand tu voyages. Disons qu’elles t’attendent au chaud le temps que tu rentres (parfois avec la surprise de majoration pour timing dépassé) ! Mais le gros kiffe, c’est qu’il y en a beaucoup moins qu’avant ! Limite, quand je vois que les impôts pensent à moi, je suis contente maintenant. « Oh, un ami m’écrit », haha (bon, j’exagère un chouia là, j’admets). Bref, il n’y a pas meilleure technique que… de virer les raisons de recevoir des lettres avec des chiffres et des chèques pré-payés à renvoyer à l’expéditeur. Sans déconner, ça ne me manque PAS-du-TOUT !

Alors bien entendu, quand je dis ça, on a l’impression que je dresse un tableau sombre de cette vie sédentaire, avec rien de bien. Heureusement, il y en a plein. Et encore plus heureusement, cela épanouit plein de gens et tant mieux. Bien sûr qu’un peu plus de sécurité financière ne me dérangerait pas (haha, sans déconner) ?! Ou que m’acheter un manteau sans penser à combien de nuits dans une auberge au Laos cela représente, ça me ferait des vacances (à moi aussi) ! Mais au final, ce matin dans mon lit, je me rends compte que cette nouvelle vie de nomade, avec ses joies et ses merdes, aussi, elle me comble à 400 %. Et au final, c’est ça qui compte, n’est-ce pas ?

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Et vous ? Plutôt nomade ou sédentaire ?

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Nastasya Kotnarovsky
Nastasya Kotnarovskyhttps://www.valizstoriz.com
Fondatrice du blog, Nastasya fait partie de ces personnes qui ont les pieds sur terre, mais surtout la tête dans les étoiles. Après un début de carrière en marketing, elle décide de tout plaquer pour commencer une vie trépidante, faite de voyages et de rêves qui deviennent réalité. Parce qu'on n'a qu'une vie !

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Commentaires

  1. De mieux en mieux ces articles. Je m’y retrouve toujours, ça fait du bien même si je suis pas encore un vrai nomade.
    Continue continue continue !

    PS : T’as changé de logo ! Il est très cool, plus épuré et plus lisible !

    • Sauf quand on prend le temps de poser là où on va. Même sur pas longtemps je dirais… Comme pour ma part passer une semaine entière à Lisbonne au lieu de courir dans tout le pays, rester 3 semaines à Malte.

    • La vie de nomade est pas faite pour tous … si vous monsieur Francis Lonnoy, avez  » dû » travailler en expats il ce peut que vous n’en ayez retirer aucun plaisir et aucun enseignement
      Il n’en est pas de même pour tous
      Mon choix de vivre le nomadisme depuis ces trois dernière années m’a apporter humainement autant que mes 30 années de travail auprès du publique (10 ans comme prof de ski et animatrice en. Entre équestre, 10 ans comme gérante d’une AJ et guide de traîneau à chiens, et, pour finir 10 ans en milieu hospitalier comme aide soignante auprès de personnes en grande perte d’autonomie et ou en fin de vie ) mais la liberté de choisir et la richesse des partages avec des gens de tous horizons bien souvent beaucoup plus jeunes ( j’ai la 50 aine) et aussi les rencontre des gens vivant dans les régions m’ont appris plus sur la bonté humaine que toutes mes années précédentes
      Le partage du peu sans attendre quoique ce soi ennretour
      La joie de vivre pleinement l’instant présent
      La richesse des amitiés de voyage qui se prolongent …
      quant à l’emprunte carbone tout dépens encore de notre vie
      Je crois que ma façon de vivre n’a guère plus ( voir carrément moins) d’impact que celle de beaucoup de sédentaires prenant leur voiture dans le traffic quotidien pour un une à deux heures de bouchons que le fait de ne pas posséder grand chose ni acheter toutes sortes d’objet inutiles ou de consommer des aliments locaux font que mon empreinte est moindre malgré le deux vols d’avion annuel
      365 jours à pied ou à vélo contre deux jours d’avion ne sont pas vraiment plus polluants que 330 jours de voiture matin et soir pour aller bosser plus tous les objets inutiles acheter pour se croire ou se faire croire plus heureux avec plus de réussite
      Mais chacun doit faire les choix qui lui conviennent et lui permettent de vivre avec la paix au coeur et à l’âme .. car plus les humains seront en paix avec eux-mêmes plus ils pourront être en paix avec les autres et le monde autour
      Mais ce n’est que ce qui paraît à mes yeux mon chemin le plus judicieux et en accord avec celle que je suis
      Je vous souhaite une belle réalisation de vie heureuse et bien remplie

  2. Pour moi c’est un mélange des 2. Bien que je voyage beaucoup, je suis encore rattachée à une ville parce que je paye un loyer… La vie purement nomade me ferait un peu peur je pense. Je crois que j’aime bien l’idée d’avoir une sorte de chez moi quelque part dans le monde et la possibilité de voyager 3/4 mois dans l’année. Ca fait quelques mois que je travaille en free et je sens que c’est le bon moyen d’aller vers ce que je souhaite ☺

    • Ah j’avoue que de savoir qu’on a un petit chez soi, c’est quand même cool, je pense que dans le futur, quand je pourrais me le permettre, je ferai peut-être ça mais pour le moment, ce n’est pas encore possible, d’où mon choix nomade à 100%. J’aime bien aussi l’idée de se poser ailleurs pendant plusieurs mois, histoire de recréer un semblant de quotidien, mais dans un environnement différent à chaque fois. Bref, les possibilités sont infinies et ce qui compte, c’est de se sentir bien là où on est !!! :D Merci à toi !

  3. Pour l’instant plutôt sédentaire…en préparation de nomadisme ! ;o) Parfait que ça te comble, c’est bien ça qui compte oui… Pour ma part, je bosse 3 jours et demi par semaine, pour une petite asso et pas une entreprise, à 10 minutes en vélo de chez moi, c’est déjà loin de cette routine relou de l’entreprise. La télé j’ai abandonné aussi depuis 4 ans, et mon budget fringues est passé de 600€/an y a 3 ans à 50€ l’an dernier ! Inversement proportionnel au budget voyage. ;o)
    J’essaye d’arrêter de courir après le temps (et la procratination facebookienne notamment), même si ce n’est pas évident. J’ai découvert récemment une chouette citation d’une philosophe, Christine Cayol : « Aucune peur de manquer de temps n’a jamais comblé ce manque de temps. La peur de manquer redouble cette situation de pénurie ». Alors j’essaye d’arrêter de penser que je n’ai pas de temps !

    • Waouh j’adore cette citation, elle est tellement vraie ! Je crois que c’est aussi pour ça que j’ai réussi à passer à l’action. Parce que de toute manière, on ne peut rien faire alors autant remplir le temps au mieux, l’utiliser à bon escient plutôt que de laisser filer :) J’espère que tes projets de voyage avance ma belle ! Une grosse bise <3

  4. Hello Nastasya !

    Je continue de lire ton blog avec attention, et ton bonheur fait plaisir à voir :)
    Pour ma part je suis à 100% dans cette vie sédentaire, que j’aime beaucoup car je me sens bien dans l’endroit où je vis, avec les gens avec qui je vis, ma maison tout juste sortie de terre et à mon goût. J’ai que 26 ans et travaille depuis mes 21 ans. Je n’ai absolument pas envie d’avoir d’enfants qui m’emprisonneraient de manière péjorative selon moi (plus assez de liberté de mon point de vue…). Je voyage 3-4 fois par an, toujours à l’étranger et j’avoue que j’aimerai plus de liberté à ce niveau là et ne pas être cloisonnée à mes 6 semaines de congés. Mon seul soucis est donc mon boulot :D que je n’aime pas, qui me prends trop de temps et de déplacements ^^
    Du coup, je me forme à un métier qui je l’espère me permettra si je le souhaite d’être libre de tout cela, libre d’aller passer 2 mois en Thailande en hiver si ça me chante. De dire au revoir à la déprime du dimanche. De faire ce que je veux quand je veux. Tout en conservant mon petit cocon que j’aime beaucoup, et ma routine qui m’apaise malgré tout.

    Belle vie à toi ;)

    • Coucou Elie ! D’abord merci pour ton commentaire, que j’adore ! Et 2, je trouve que ton projet est top ! Sans forcément être tout le temps par monts et par vaux, je pense que d’avoir un boulot qui te permette d’être libre, de savoir que tu peux te permettre même si tu ne seras pas à l’année barrée, cela change tout. Je viens de passer 6 mois en France, en mode boulot. J’ai bien aimé. Et là, j’ai décidé de partir en thailande jusqu’à la fin de l’année parce que ça m’a pété et que maintenant, je peux :) savoir que tu as la possibilité de le faire pour moi est le plus important, car cela retire beaucoup de frustrations dans ton rythme actuel. Même si tu peux garder ton quotidien, tes amis et tout ça, c’est bien normal d’aimer ça !!! Donc je te souhaite que ça fonctionne et que tu trouves cette flexibilité !!! :D <3

      • Merci Nastasya :)

        Tu as raison, savoir qu’on a la possibilité de le faire, ça limite la frustration au quotidien en mode « rahh si je pouvais partir, mais non j’ai ce décompte de congés qui me dit qu’il ne me reste plus que 3 jours et 4 RTT »… (soupir de frustration actuellement XD)
        Peut être que si mon projet aboutit, je ne partirai pas plus que je ne le fais actuellement (mon conjoint est salarié), mais savoir que « je fais ce que je veux », ce serait tellement libérateur :)

        Dans tous les cas, il faut juste que les gens trouvent le rythme et la vie qui leur conviennent. J’ai des connaissances qui ne voyagent pas car elles n’ont pas connu ça plus jeunes, et elles adorent leur vie sédentaire. Certains diront « manque d’ouverture d’esprit », mais d’autres diront « chacun fait ce qu’il veut  » ^^
        Tant que chaque situation est respectée, tout va bien :)

        • Exactement, tout le monde ne fonctionne pas de la même manière. J’ai également des proches qui sont sédentaires et ne se verraient absolument pas vivre autrement, très bien :) y’aura plus de place pour nous voyageurs haha ^^

  5. J’ai 3 passeports, j’ai sauté d’un avion pour un autre.
    J’ai habité en Afrique en Arabie saoudite ds le pacifique et en indes.
    J’ai voyagé pour le boulot et pour moi même.
    Je veux me sédentarisé, je n’en peux plus trop d’image trop de gens trop de culture.
    Je n’ai plus de racine, j’ai plus de repère.
    La vie d’expatrié est compliqué riche et impunément incomprise.
    Si y’a des gens à Delhi ….

    • Coucou ! Waouh super intéressant ton retour pour le coup, que je peux totalement comprendre ! Y’a un moment où se sentir chez soi quelque part doit aussi faire du bien en tout cas, profite bien de Dehli !!!

  6. « Il y a deux moments clés dans la semaine d’un salarié sédentaire : le vendredi soir, qui fait un effet de « waouh, mais ça y est, je respire, je reviens à la vie, c’était quand même long, 5 jours d’apnée, yeaaaaah » ! Et le dimanche soir, qui ressemble plus à « oh rage, oh désespoir, oh vieillesse ennemie, n’ai-je donc tant vécu que pour cette infamie ? »… Ok, ça sent la joie ! »

    Tu as tout résumé xD !

    Super article qui donne vraiment envie de se lancer dans une vie un peu moins sédentaire. Ce que j’apprécie le plus c’est ta façon de démontrer en quoi ce mode de vie te correspond et comment il participe à ton épanouissement sans pour autant dénigrer les personnes plus sédentaires :)

    • Coucou !!! Ah merci pour ton commentaire !!! Oui, parfois, j’ai peur que les gens pensent que je dénigre alors que pas du tout. Pour moi, le but est juste de résonner dans la tête de ceux qui ressentent le même malaise que j’avais, et qui ont besoin de voir qu’autre chose existe. Après, chacun fait ce qu’il veut ;) Du coup, merci pour ça ! Et contente de savoir que ça va peut-être trouver écho chez toi du coup ^^

  7. Comme tour est bien dit…tout moi ca! Juste 10 mois que j ai quitté mon boulot de routine( 30 ans de grande distribution…au secours !!!!) Depuis 5 voyages , le temps de faire tout ce que j aime..une deuxième vie commence..vive la vie..

  8. Emi Ly coucou ! Super intéressant ton commentaire et tout à fait d’accord avec toi, dans le sens qu’il n’y a pas un modèle mieux ou moins bien que l’autre, et que le but est juste de trouver ce qui plaît à soi, je te rejoins à 100% là-dessus. Je parle de ça en pointant ce qui ne meanque pas dans la vie sédentaire, non pas pour montrer du doigt ce qui vivent comme ça, mais bien pour justement faire écho chez ceux qui ne s’épanouissent pas dedans et voudraient vivre autre chose voyager devient à la mode parce que c’est plus facile qu’avant déjà, et parce que le modèle à l’ancienne de la sédentarité n’est plus le seul choix qu’on ait. Donc tant mieux pour ceux qui ne s’y retrouve pas, au moins, maintenant, on a le choix

  9. Ton blog est vraiment génial et tu es particulièrement agréable à lire! Je sais que ce n’est pas le propos mais je te trouve magnifique! Mais, puisque tu ne travailles pas comment fais-tu pour avoir de l’argent?

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